Chicoutimi
arrondissement de Saguenay et ancienne municipalité, au Québec, Canada De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Chicoutimi[1] est l'un des trois arrondissements urbains de la ville de Saguenay, au Québec (Canada). Il est en fait l'arrondissement central de la ville ainsi que le plus populeux et le plus dense. Produit des réorganisations municipales québécoises[2] de 2002, il englobe le territoire des anciennes villes de Chicoutimi et de Laterrière et une partie de l'ancienne municipalité de Canton Tremblay[3]. Le nom fait aussi référence à un secteur de l'arrondissement dont le territoire est coextensif avec celui de l'ancienne ville.
Chicoutimi | ||||
Fluminis impetus laetificat civitatem |
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Centre-ville de l'arrondissement Chicoutimi (partie Est). | ||||
Administration | ||||
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Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Municipalité | Saguenay | |||
Statut | Arrondissement | |||
Fondateur | Peter McLeod (fils) | |||
Date de fondation | ||||
Constitution | ||||
Maire Mandat |
Jacques Cleary (Président d'arrondissement) Julie Dufour (Maire) 2021-2025 |
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Démographie | ||||
Gentilé | Chicoutimiennes, Chicoutimiens | |||
Population | 69 004 hab. (2021) | |||
Densité | 470 hab./km2 | |||
Langue(s) parlée(s) | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 48° 25′ 00″ nord, 71° 04′ 00″ ouest | |||
Superficie | 14 689 ha = 146,89 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Saguenay–Lac-Saint-Jean
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
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Situé à la confluence des rivières Chicoutimi[4] et Saguenay[5], Chicoutimi, principal centre urbain du Saguenay–Lac-Saint-Jean[6], rassemble une population de 69 004 habitants. Les habitants se nomment Chicoutimiens et Chicoutimiennes.
La ville, tout en gardant une vocation commerciale confirmée par l’arrivée des centres commerciaux au cours des années 1970, fait office de centre institutionnel de la région. L’économie de l’arrondissement repose principalement sur le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-St-Jean, l’Université du Québec à Chicoutimi, le Cégep de Chicoutimi, les centres de recherche, mais aussi sur l’usine Rio Tinto de Laterrière. Les arts et la culture occupent une place prépondérante avec près de 150 attraits culturels (galeries, musées, centres d'artistes, œuvres d'art publiques, salles de spectacles, cafés et restaurants culturels) regroupés dans le centre-ville, désignés sous le nom de Croissant culturel de Chicoutimi.
En langue montagnaise[7] eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond »[8]. Chicoutimi, d'après l'évêque Louis-François Laflèche, serait composé des mots cris ishto, jusque-là, et timew, c’est profond. Shekotimiu, dit le père Charles Arnaud, veut dire les eaux sont profondes comparées aux autres rivières. Le vocable autochtone, considéré comme descriptif, désignait déjà un lieu géographique avant toutes tentatives d'établissement. L'endroit constituait, ce qu'il est convenu d'appeler, « la tête de la navigation en eau profonde » sur le Saguenay[9].
Chicoutimi, écrit à son tour le père Louis Babel, a dû être tiré de la langue montagnaise[7] et non pas de la langue des Cris qui vivent dans le Nord-Ouest. Le mot Chicoutimi vient des deux mots montagnais tcheko (enfin), timi (profond). Les autochtones, descendant du lac pour se rendre à Tadoussac, en arrivant au bas de la battue, devaient naturellement pousser ce cri : « oh! Tcheko timi, » enfin c’est profond, le t se faisant très peu sentir a disparu par l'usage. Quant à la terminaison mis, mits, mitch, elle ne change pas le nom ; elle indique seulement le locatif. Ainsi on peut écrire de différentes façons le nom de la ville, ex : la ville de Chicoutimi, je vais à Chicoutimits, je reviens de Tchekotimits.
Si l'origine autochtone est incontestée malgré les possibles variétés dialectales, l'évolution récente qui a engendré la forme actuelle, à la fois prononciation et écriture, est complexe. On trouve le mot Chicoutimi écrit sous treize manières dans divers ouvrages : Chegoutimy, Chekoutimy, Chicoutimimy, Chagoutimi, Chakoutimich, Chikoutimi, Chekoutimich, Chikoutimitch, Chegoutimi, Shekatimi, Shegutimi, Checoutimi et Chicoutimi, universellement reçu aujourd’hui[10].
Anciennement délimité par Jonquière[11] à l’ouest, La Baie[12] à l’est, Laterrière[13] au sud et Canton Tremblay[3] au nord, le territoire de la ville de Chicoutimi couvrait une superficie de 157 km2 avant les fusions municipales de 2002. Résultant lui-même d’une fusion avec les anciennes municipalités de Chicoutimi-Nord et Rivière-du-Moulin, l’actuel territoire de Chicoutimi s’étend dans les plateaux des bassins des rivières Chicoutimi et du Moulin en périphérie. Le centre de la ville, escarpé sur les rives nord et sud des vestiges les plus occidentaux du fjord du Saguenay, descend jusqu’à la rivière et forme une petite vallée sur chacune des rives, au sud, en aval de la rivière Chicoutimi, pour former le quartier du Bassin, le Centre-ville de Chicoutimi et au nord pour former le creux dans lequel le centre de Chicoutimi-Nord se retrouve entouré par des quartiers en hauteur.
Les quartiers du secteur Chicoutimi, selon leur emplacement dans les anciennes villes fusionnées en 1976.
Chicoutimi | Chicoutimi-Nord | Rivière-du-Moulin | Paroisse de Chicoutimi |
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Même si le quartier Hamel et Fradette se trouvait adjacent au quartier Saint-Isidore de Rivière-du-Moulin, il était néanmoins un quartier de l'ancienne ville de Chicoutimi. Gobeil a été le dernier quartier à voir le jour à Rivière-du-Moulin.
Situé dans une zone fortement déprimée connue sous le nom des basses-terres du Saguenay, entre le plateau des Laurentides et le plateau du Labrador, le territoire de Chicoutimi présente un relief abrupt. Le relief de la ville est principalement composé de microreliefs élaborés par un ravinement intense des dépôts du golfe de Laflamme et de la composition solide du Bouclier canadien. Creusée principalement par les rivières et ruisseaux et subissant à la fois les dénivellements combinés de la vallée de l’estuaire du Saguenay et d’une élévation transversale ayant pour plus haut sommet le mont Sainte-Claire, la ville est dans une vallée encaissée caractérisée par des ruptures de pentes rectilignes qui furent souvent causées par d’anciens glissements de terrain[14],[15].
Le relief très accidenté qui entoure le centre-ville de Chicoutimi affecte la dénivellation de certaines rues lorsque l’on tente d’atteindre les quartiers plus en hauteur de la ville. Plusieurs des pentes de la ville sont les plus abruptes du Canada et sont comparables aux plus escarpées du monde. La côte de la rue Saint-Léon et la côte Saint-Ange, qui séparent le quartier du Bassin de celui de la Côte de la réserve, possèdent des angles de dénivellation de près de 18°[16]. D'autres rues du centre-ville de Chicoutimi ont la caractéristique de posséder une très forte inclinaison tout en étant très achalandées. Les rues Sainte-Famille, Bégin (à la hauteur de la rue Jacques-Cartier et Price), Labrecque, Maltais, La Fontaine, Morin et Sainte-Anne font partie de ces rues abruptes et fréquentées[15].
La rivière Saguenay[5], dans le territoire de Chicoutimi, est marquée par son passage de l'estuaire jusqu'au fjord. La profondeur et la taille de la rivière varient énormément à l'approche de la ville, mais elle demeure navigable jusqu’aux ponts Dubuc et de Sainte-Anne qui marquent la fin de la circulation maritime. Les rives du Saguenay à Chicoutimi, en continuité avec le fjord, demeurent très abruptes au nord et adoptent un relief en plateau au sud. Les principaux affluents du Saguenay, sur le territoire de Chicoutimi, sont la rivière Chicoutimi, la rivière du Moulin et la rivière aux Rats.
L'influence de l'immense surface d’eau que représente la Saguenay, ainsi que le couloir que le fjord représente, font des rives du Saguenay un endroit parfois très venteux et qui génère du brouillard dans le centre-ville et dans les quartiers aux alentours.
Le sens de la rivière Saguenay, qui irait normalement du Lac-Saint-Jean vers le Saint-Laurent (direction est), dépend des marées de 3 à 6 mètres qu'il subit et qui changent sa direction en laissant entrer l'eau du fleuve dans le fjord (direction ouest). Les marées permettent également la circulation des navires jusqu'à la zone portuaire et au club de yacht de la ville.
La qualité de l’eau du Saguenay, à la hauteur de Chicoutimi, a été longtemps reconnue comme impropre à la consommation et de très mauvaise qualité. Polluée au départ par les industries papetières de la rivière Chicoutimi et de la Rivière-aux-Sables, sa qualité médiocre a surtout été causée par les rejets de l’immense complexe industriel de l’Alcan à Arvida et par les égouts de la ville de Chicoutimi qui s’y jetaient. Avec une meilleure gestion de la pollution de l’Alcan à Arvida et l’installation d’une usine d’épuration par la Ville de Chicoutimi, la qualité de l’eau du robinet s’est nettement améliorée dans les années 1990. Elle est maintenant considérée comme propre à la consommation.
Cette voie navigable a beaucoup aidé au développement de la ville qui, au départ, bénéficiait d’un port de marchandise et de passagers et d’une traverse entre les deux rives. Avec le développement de meilleurs moyens de communications jusqu’à la ville et l’arrivée du premier pont, le port de Chicoutimi, installé sur un prolongement artificiel de la rive du Saguenay, a surtout servi à la réception des carburants fossiles par la rivière jusqu’à la fin des années 1980. La zone portuaire est devenue une zone récréative et un lieu de rassemblement public dès 1992. Aujourd’hui, seuls les bateaux de plaisance et les petits bateaux de croisière se rendent jusqu'à la ville.
Deux ponts traversent la rivière à la hauteur de Chicoutimi :
La rivière aux Rats est une rivière canalisée. Elle débute près du boulevard du Royaume, passe tout près du parc Rosaire-Gauthier, sous le parc Jean-Béliveau, et se jette dans le Saguenay à la hauteur de la rue de l'Hôtel-de-Ville.
Le territoire de Chicoutimi aurait été fréquenté, au départ, par les tribus montagnaises du Saguenay. La tribu des Chicoutimiens, qui était nomade dans la région du Saguenay, bien avant l’arrivée des Européens, empruntait les portages aux abords de la rivière Chicoutimi pour se rendre au lac Kénogami puis au lac Saint-Jean (lac Piekouagami à l’époque). L’actuel site de la ville, qui marque la fin de la navigation sur le Saguenay, servait de lieu de rencontre pour ces tribus. Il y a également eu une présence iroquoienne, trois millénaires avant notre ère, à la confluence de la rivière Chicoutimi et du Saguenay[20],[21]
Pour qu’un premier explorateur pose le pied sur l’actuel territoire de Chicoutimi, il faudra attendre le père Jean de Quen, qui, à la demande des tribus du lac Piekouagami (lac Saint-Jean) atteintes d’une épidémie dévastatrice, empruntera la rivière Chicoutimi pour atteindre le lac Kénogami, puis le Lac Saint-Jean du 11 au .
En mai 1652, l’épidémie perdure toujours et force l’établissement d’une mission au Lac Saint-Jean par les Jésuites, qui prennent la même route que le père Jean De Quen pour se rendre à destination. Selon leurs récits, parce que l’épidémie faisait des ravages importants, plusieurs sépultures amérindiennes jonchaient les rives du Saguenay. Les missionnaires emprunteront cette route jusqu’en 1671 pour venir en aide aux tribus victimes de l'épidémie et de la guerre contre les Iroquois.
La première mention du nom Chicoutimi remonterait à cette époque. En l’an 1661, on pouvait lire dans La Relation du père Gabriel Bruillet et de Claude Dablond[21] :
« Chegoutimi, lieu remarquable pour être le terme de la belle navigation et le commencement des portages. »
À la suite de la commercialisation du territoire du Domaine du roy par la Traite de Tadoussac en 1652, des commerçants construisent une maison à l’embouchure de la rivière Chicoutimi dans le but d'en faire un poste de traite en 1671. Le père de Crépieul, un Jésuite, vient visiter le site entre 1673 et 1674 et constate la présence de 200 Amérindiens agglomérés autour du poste dans le but d'y vendre leurs pelleteries.
Le poste de traite devient officiellement le chef-lieu du réseau de commerce des fourrures dans le Domaine du roy en 1676. On décide également de placer une mission sous le patronage de saint François-Xavier dans une chapelle près du poste qui sera réaménagé. La construction des installations permanentes (le poste agrandi, la chapelle et l'entrepôt) débute sous l'administration de Charle Bazire, le 24 juillet de la même année pour se terminer, deux mois plus tard, le 27 septembre. Construit sur un monticule de granit à l'entrée de la rivière Chicoutimi, le poste et la chapelle accueillent plus de 400 chasseurs au mois de juin 1677 pour une cérémonie religieuse.
Sur le plan de la productivité, on parle presque d'une traite de Chicoutimi. Alimenté par les villages amérindiens du lac Kénogami, le poste de Chicoutimi produit, à lui seul, plus de pelleteries que tout le reste du Canada réuni en 1684[21].
La surchasse des Amérindiens, qui vide le territoire de sa faune, et le contexte économique entraînent le poste de traite de Chicoutimi dans un quart de siècle de déclin (1698-1715). Depuis la pacification des Iroquois, plusieurs routes vers l'ouest s'étaient ouvertes et le poste stagnait sous une mauvaise administration et par la présence de corruption.
Pour que le poste renaisse, il faudra attendre la venue du père Laure en 1720. Ce dernier reprendra possession des lieux au milieu des décombres et des Amérindiens ivres. Le père Laure y fixa sa résidence en 1725 et y vécut jusqu'à sa mort en 1738. Il redonna au poste de Chicoutimi ses lettres de noblesse.
En 1739, le père Claude-Godefroy Coquart prend la relève et assure le service jusqu'en 1765. Le poste de Chicoutimi redeviendra prospère jusqu'à la fin du régime français[21].
À la suite de la défaite sur les plaines d'Abraham, à Québec, et à la capitulation de Montréal, la Nouvelle-France tombe sous domination anglaise. Le Traité de Paris vient confirmer le statut de la colonie.
Le changement de régime n'affecte pas vraiment les missionnaires jusqu'à l'arrivée de l'Imprudent sur le Saguenay devant le poste de traite. Les pelleteries sont perquisitionnées par les soldats anglais comme prise de guerre et ceux-ci maintiendront des soldats sur place pendant quelques années.
Le , deux marchands de Québec, Thomas Dunn[22] et John Gray louent l'exploitation de la chasse et la pêche sur le territoire du Saguenay. C'est James Murray, alors gouverneur de Québec, qui autorisa la transaction[22]. Se joindront à eux William Grant (en) en 1763 et Richard Murray en 1764.
Du côté de l'administration de la mission de Chicoutimi, le père Jean-Baptiste de la Brosse[23] sera le dernier Jésuite[24] à desservir le poste à temps plein. À la suite de sa mort, en 1782, les prêtres séculiers ne seront de passage que quelques semaines par année sur le territoire jusqu'en 1845.
Dunn et ses associés renouvellent leur bail en 1785 mais leurs droits seront transférés l'année suivante à Alexander et George Davidson ainsi qu'à François Baby[25] (qui sera remplacé par Peter Stuart en 1789). Leur monopole n'expirera pas avant 1802[26].
Fondée en 1842 par Peter McLeod (Fils) à l'expiration du bail de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui interdisait la colonisation, la ville de Chicoutimi se développe surtout au début du XXe siècle comme ville industrielle avec la pulperie.
À la fin du XIXe siècle, l'urbanisation se développe et Chicoutimi devient chef-lieu de comté et siège d'évêché. Le chemin de fer arrive en 1893 et favorise l'essor industriel de la ville.
En 1896, les entrepreneurs Julien-Édouard-Alfred Dubuc et Joseph-Dominique Guay fondent la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, une entreprise multinationale œuvrant dans la fabrication de la pulpe de bois. Le premier moulin de la Pulperie de Chicoutimi est mis en marche en 1898. Le succès de l’entreprise entraîne une croissance rapide de la ville et le développement des infrastructures municipales jusque dans les années 1920. L'activité économique de la région du lac Saint-Jean est maintenue par l’arrivée des alumineries de la compagnie Alcan dans les années 1930 et 1940. À partir de la crise des années 1930, la vocation de la ville change pour devenir surtout commerciale et administrative.
La construction du boulevard Talbot dans les années 1950 permet de relier directement Chicoutimi et la ville de Québec.
En 1976, la ville de Chicoutimi absorbe avec les municipalités voisines de Rivière-du-Moulin et de Chicoutimi-Nord.
Au début des années 1980, l'hydroélectricité, les industries du papier et du bois et le textile sont encore des points forts de l'économie chicoutimienne. Le centre administratif compte 33 893 habitants et la zone urbaine englobe 133 707 habitants en 1984.
En 2002, Chicoutimi fusionne avec ses voisines pour devenir la ville de Saguenay[27].
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L'arrondissement de Chicoutimi est administré par le bureau d’arrondissement de Chicoutimi qui est intégré à la ville de Saguenay. L'arrondissement de Chicoutimi est doté de compétences, de pouvoirs spécifiques et a des obligations dans certains domaines[32]:
Le poids politique de l'arrondissement de Chicoutimi, regroupant 52 238 électeurs[35], en fait le principal pôle de la circonscription fédérale Chicoutimi—Le Fjord. En tout, Chicoutimi compte pour 54 % des électeurs de la circonscription[36].
Chicoutimi—Le Fjord | Richard Martel | 2018- | Parti conservateur du Canada |
Sur le plan provincial (Québec), l'arrondissement représente la totalité des électeurs de la circonscription Chicoutimi et, avec les secteurs Laterrière et Canton-Tremblay, 16 % de la circonscription Dubuc[37].
Chicoutimi | Andrée Laforest | 2018-... | Coalition avenir Québec | |
Dubuc | François Tremblay | 2018-... | Coalition avenir Québec |
Selon Statistique Canada, avant la fusion de 2002, la ville de Chicoutimi comptait 58 513 habitants[41] dont ;
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