Charles de Gaulle - Étoile (métro de Paris)
station du métro de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
station du métro de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles de Gaulle - Étoile est une station des lignes 1, 2 et 6 du métro de Paris, implantée sous la place Charles-de-Gaulle. Initialement appelée Étoile, elle est située à la limite des 8e, 16e et 17e arrondissements de Paris.
Charles de Gaulle - Étoile | ||||||||
Quais de la ligne 2. | ||||||||
Localisation | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | France | |||||||
Ville | Paris | |||||||
Arrondissement | 8e, 16e, 17e | |||||||
Coordonnées géographiques | 48° 52′ 28″ nord, 2° 17′ 45″ est | |||||||
Caractéristiques | ||||||||
Position par rapport au sol |
Souterraine | |||||||
Voies | 5 | |||||||
Quais | 6 | |||||||
Longueur | : 90 m : 75 m |
|||||||
Nombre d'accès | 11 | |||||||
Accessibilité | Non | |||||||
Zone | 1 (tarification Île-de-France) | |||||||
Transit annuel | 4 291 663 (2021) | |||||||
Historique | ||||||||
Mise en service | ||||||||
Nom inaugural | Étoile | |||||||
Gestion et exploitation | ||||||||
Propriétaire | RATP | |||||||
Exploitant | RATP | |||||||
Code(s) de la station | 1812
|
|||||||
Ligne(s) | ||||||||
Correspondances | ||||||||
RER | (Charles-de-Gaulle - Étoile) | |||||||
Bus RATP | RATP 22 30 31 52 73 92 341 | |||||||
Noctilien | N11 N24 N53 N151 N153 | |||||||
| ||||||||
| ||||||||
| ||||||||
modifier |
La station se trouve sous la partie nord de la place Charles-de-Gaulle, laquelle se situe à la limite administrative entre le quartier des Champs-Élysées au sud-est, le quartier du Faubourg-du-Roule à l'est, le quartier de Chaillot au sud et le quartier des Ternes au nord. Les quais sont établis :
Un raccordement de service est embranché en talon sur les lignes 1 et 6. Il est relié à la ligne 6 juste avant son terminus et à la ligne 1 sur la voie en direction de Château de Vincennes en aval de la station. Une seconde connexion, dite « raccordement de Boissière », reliait auparavant la même voie de la ligne 1 à celle de la ligne 2 pour Porte Dauphine en passant sous la section occidentale de la boucle de la ligne 6 ; le tunnel est dorénavant condamné à la suite de l'automatisation de la ligne 1.
La station est ouverte le sous le nom d'Étoile, soit plus d'un mois après la mise en service de la première section de la ligne 1 entre Porte de Vincennes et Porte Maillot, le 19 juillet précédent. Jusqu'alors, les rames de métro la traversaient sans y marquer l'arrêt.
Le , le terminus de la ligne 2 Sud, constituée du tronçon Étoile - Trocadéro de l'actuelle ligne 6, est ouvert[1]. Cette ligne est d'abord exploitée sous la forme d'un embranchement de la ligne 1 jusqu'au , date où elle est prolongée d'une station jusqu'à Passy[1].
Le , la station de la ligne 2 Nord est ouverte à son tour et constitue provisoirement le terminus oriental de son premier tronçon jusqu'au , date à laquelle la ligne est prolongée jusqu'à Anvers. Le , celle-ci devient plus simplement la ligne 2 à la suite de l'absorption de la ligne 2 Sud le 14 octobre précédent par la ligne 5, qui effectue alors le trajet d'Étoile à Lancry (actuelle station Jacques Bonsergent)[2].
Du 17 mai au , le tronçon entre Place d'Italie et Étoile de la ligne 5 est incorporé temporairement à la ligne 6, qui relie alors Étoile à Nation afin d'optimiser la desserte de l'exposition coloniale qui se tient cette année-là au bois de Vincennes[1]. Cette section, rendue ensuite à la ligne 5 qui avait alors Gare du Nord pour terminus, est définitivement cédée à la ligne 6 le , ceci afin de permettre le prolongement de la ligne 5 au nord-est jusqu'à Église de Pantin dès le suivant, sans rallonger excessivement son temps de parcours.
Le , la station est mise en correspondance avec la nouvelle gare de Charles de Gaulle - Étoile du Métro régional, embryon de l'actuelle ligne A du RER qui naît officiellement en 1977. La station précitée prend son toponyme actuel de Charles de Gaulle - Étoile le 30 novembre suivant.
La station doit sa dénomination originelle d'Étoile à son implantation sous la place de l'Étoile, telle que cette dernière est alors dénommée du fait des multiples avenues qui y aboutissent, lui conférant ainsi, depuis une vue aérienne, la forme d'une étoile à douze rayons.
Le nom de Charles de Gaulle est ajouté en 1970 à la suite de la nouvelle désignation de la place précitée, laquelle rend hommage au résistant et président de la République Charles de Gaulle (1890-1970) à la suite de la mort du général survenue le . La station devient ainsi la deuxième d'une série de trois dont l'appellation reprend le nom d'un président de la République française, après Félix Faure sur la ligne 8 et avant Bibliothèque François-Mitterrand sur la ligne 14.
Le , une partie des plaques nominatives des quais des lignes 2 et 6 sont provisoirement remplacées afin de célébrer la victoire de la France à la Coupe du monde de football de 2018, comme dans cinq autres stations[3]. Charles de Gaulle - Étoile est humoristiquement renommée « On a 2 Étoiles » avec deux petites étoiles dorées inscrites en bas de la plaque (au-dessous du « 2 »), en référence à la deuxième étoile décrochée par l'équipe de France ; cette même étoile fut par ailleurs projetée la veille aux côtés de la première sur l'Arc de triomphe, dont la station assure la desserte.
Les couloirs de correspondance sont modernisés vers les années 1950 avec la pose de carreaux de couleur sable à motifs creux sur les piédroits, toujours en place aujourd'hui et que l'on retrouve encore dans des couloirs de quelques autres stations comme Saint-Paul sur la ligne 1 et Miromesnil sur les lignes 9 et 13, ainsi que dans un passage isolé de la station Denfert-Rochereau, à proximité de la gare éponyme sur la ligne B du RER.
Les quais de la ligne 1, comme la majorité de ses points d'arrêt entre et , se voient rallongés à 90 mètres afin de permettre l'accueil de rames MP 59 de six voitures à roulement pneumatique, en remplacement des anciennes rames Sprague-Thomson à cinq caisses, ceci afin de faire face aux importantes surcharges chroniques apparues à partir de la Seconde Guerre mondiale. Comme à Bastille sur la même ligne, la présence de courbes suivies de contre-courbes en amont et en aval de la station a exclu un allongement des quais à 105 mètres (soit la longueur existante de certaines stations de la ligne) comme envisagé initialement, dimensions qui auraient permis l'arrêt de rames de sept voitures.
Le terminus de la ligne 6 est modifié en 1967 en prévision de la conversion de cette dernière au roulement pneumatique ainsi que de l'arrivée de la ligne A du RER. La deuxième voie sur la gauche, dépourvue de quai, est supprimée au profit de la création d'un second quai plus étroit, dédié au débarquement des voyageurs et relié à une coursive latérale par de larges ouvertures à travers le piédroit, tandis que la voie restante est décalée vers la gauche afin de permettre l'élargissement du quai d'origine qui, depuis lors, ne sert plus qu'à l'embarquement. L'espace libéré sur l'ancien tracé du tunnel, à la courbure caractéristique, est transformé en couloir de liaison en provenance du RER par l'édification d'un mur de séparation. Ces réaménagements, réalisés en parallèle d'une reconversion de la station voisine Kléber en terminus technique, permettent d'augmenter la fluidité des échanges de voyageurs dans cette station contrainte par sa configuration, étant située directement sur la boucle de retournement à sens unique de la ligne 6.
À l'occasion de la connexion de la station de métro avec la gare du RER et de la pneumatisation des lignes 1 et 6, l'ensemble des points d'arrêt sont modernisés à leur tour par l'adoption du style « Mouton-Duvernet », décoration caractérisée par sa couleur orange tranchant radicalement avec le blanc dominant de l'origine du métro[4]. Ces aménagements sont par la suite complétés de sièges de style « Motte » rouges sur les trois lignes. Le style « Mouton » est cependant retiré de station de la ligne 1 en 2008, rénovée en 2010 dans le cadre de l'automatisation de cette dernière. Ses quais sont rehaussés afin d'être équipés de portes palières, installées en . La station est ainsi l'une des dernières de la ligne à recevoir des façades de quai compte tenu de sa configuration en courbe, laquelle rend leur pose plus délicate que dans les stations à quais rectilignes.
Le terminus de la ligne 6 est le théâtre de deux déraillements dans le courant des années 1990 :
Durant les Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024, une signalétique spécifique sur fond rose est mise en place par-dessus le nom de la station sur les quais des trois lignes, comme dans une centaine de gares et stations d'Île-de-France, afin de souligner en l'occurrence la possibilité de rejoindre à pied le site du Trocadéro (à distance), lequel doit accueillir les épreuves de triathlon et para-triathlon, de cyclisme sur route, d’athlétisme et de natation[7]. Ce site olympique est également mentionné à la station Trocadéro sur les lignes 6 et 9, qui le dessert plus directement.
Nombre de voyageurs entrés à cette station[8] :
La station dispose de 11 accès :
Les quais de la ligne 1, longs de 90 mètres et en légère courbe à l'ouest, sont de configuration standard : au nombre de deux, ils sont séparés par les voies du métro situées au centre et la voûte est elliptique. La décoration est du style utilisé pour la majorité des stations du métro, combinée aux aménagements spécifiques de cette ligne depuis son automatisation intégrale : les bandeaux d'éclairage sont blancs et arrondis dans le style « Gaudin » du renouveau du métro des années 2000, et les carreaux de céramique blancs biseautés recouvrent les piédroits, la voûte ainsi que les tympans. Les cadres publicitaires sont en céramique blanche et le nom de la station est inscrit en police de caractères Parisine sur des panneaux rétro-éclairés incorporés pour la plupart à des caissons parés de bois. Les quais sont équipés de sièges « Akiko » de couleur rouge bordeaux au droit des caissons précités et comportent des portes palières mi-hauteur.
La station de la ligne 2, longue de 75 mètres et en très légère courbe, est également à disposition classique à deux quais latéraux encadrant les voies du métro sous une voûte elliptique. En revanche, contrairement à celle de la ligne 1, elle a conservé son style « Mouton-Duvernet » des années 1970 avec des piédroits et tympans recouverts de carreaux en deux principaux tons d'orange posés horizontalement et alignés verticalement, une voûte enduite et peinte en blanc ainsi que des bandeaux lumineux oranges plats caractéristiques de ce style décoratif. Les cadres publicitaires sont métalliques et le nom de la station est écrit en typographie Parisine sur des plaques émaillées. Les sièges « coque », caractéristiques du style « Motte », sont de couleur rouge.
Le terminus de la ligne 6 forme une boucle sous la place avec une station de 75 mètres de long accolée à celle de la ligne 1, constituée d'un quai étroit à la gauche de la rame pour la descente des voyageurs et d'un autre plus large à sa droite pour la montée (ce dernier communiquant avec le quai de la ligne 1 en direction de Château de Vincennes par de larges ouvertures à travers le piédroit), selon la solution espagnole. Du fait de cette contrainte, il ne s'agit que d'un terminus « commercial » et les rames repartent immédiatement après pour effectuer un arrêt prolongé lié à la régulation à la station Kléber qui joue donc le rôle de terminus. Comme pour la station de la ligne 2, les quais sont aménagés en style « Mouton » avec des carreaux orangés présentant toutefois davantage de nuances, posés horizontalement et alignés verticalement sur les piédroits et les tympans, ainsi qu'une voûte elliptique peinte en blanc et un bandeau lumineux typique de cette décoration. Un second dispositif d'éclairage constitué de tubes partiellement dissimulés éclaire le piédroit du quai de débarquement, lequel est pourvu de cadres publicitaires métalliques gris, et le nom de la station figure en lettres capitales sur des plaques émaillées. Comme sur la ligne 2, les sièges « Motte » sont de couleur rouge, mais uniquement disposés sur le quai d'embarquement.
La station est reliée par des couloirs de correspondance à la gare RER du même nom de la ligne A.
Elle est desservie par les lignes de bus 22, 30, 31, 52, 73, 92 et 341 du réseau de bus RATP. En outre, la nuit, elle est desservie par les lignes N11, N24, N53, N151 et N153 du Noctilien.
Dans le film Peur sur la ville de Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo et Charles Denner, sorti en 1975, une partie de la poursuite de Marcucci dans Paris se déroule dans les couloirs de la station. Le film Les Rois mages de Bernard Campan et Didier Bourdon (2001) met en scène les trois mages revenus sur terre après deux mille ans : sur la piste de l'Étoile, ils finissent par découvrir le nouveau-né qu'ils recherchent dans les couloirs de la station Charles de Gaulle - Étoile.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.