Elle est principalement accessible par le métro aux stations Hôtel de Ville, desservie par les lignes 1 et 11, et Châtelet, où circulent les trains des lignes 1, 4, 7, 11 et 14.
L'avenue a été ouverte dans le cadre des travaux de transformations de Paris sous le Second Empire en même temps que la rue de Rivoli dans le voisinage du Châtelet et que le boulevard de Sébastopol[2]. Le percement de ce nouvel axe dans le tissu urbain très dense du quartier des anciennes boucheries entraîna la disparition de plusieurs rues.
«Napoléon, etc., Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'intérieur, Vu le plan des alignements proposés pour régulariser et compléter les abords des places du Châtelet et de l'Hôtel de Ville, à Paris, le dit plan apportant une légère modification à celui approuvé par notre décret du , pour divers affluents de la rue de Rivoli; Les délibérations de la Commission municipale en date des et , tendant à faire déclarer ce projet d'utilité publique; Les pièces de l'enquête; L'avis du préfet de la Seine; Les lois des , et l'ordonnance réglementaire du ; La section de l'intérieur de notre Conseil d'État entendue, avons décrété et décrétons ce qui suit:
Article premier. — Sont déclarés d'utilité publique;
Article 3. — En conséquence, le préfet de la Seine, agissant au nom de la ville de Paris, est autorisé à acquérir soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, conformément à la loi du , les immeubles ou portions d'immeubles teintés en jaune sur le plan.
Article 4. — Notre ministre secrétaire d'État au département de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent décret. Fait à Biarritz, le .»
No20: hôtel Britannique. En mai 1920 est créé dans un salon le Centre quaker, embryon de la communauté quaker française, qui fut reconnu par les autorités en 1927. En 1928, son siège est transféré rue Guy-de-La-Brosse[5].
Eugène Andriveau-Goujon, Plan d'ensemble des travaux de Paris à l'échelle de 0,001 pour 10 mètres (1/10000) indiquant les voies exécutées et projetées de 1851 à 1868, Paris, E. Andriveau-Goujon, 1868 [lire en ligne].