7 janvier: un arrêt du Parlement de Paris ordonne la suppression d’un mandement de l’évêque d’Amiens La Motte qui a interdit à ses curés de donner les sacrements à tous ceux qui ne se sont pas soumis à la constitution Unigenitus. Le 17 février, le Parlement dans un nouvel arrêté rappelle sa doctrine relative à la bulle, mais le roi mécontent mande à Versailles une députation du Parlement pour le 22 février. Peu après un arrêt du Conseil casse l’arrêté du et réaffirme le caractère intangible de la constitution Unigenitus[1]. Début de l’affaire des refus de sacrements ou des «billets de confessions», dans le diocèse d’Amiens puis l’archevêché de Paris (1752). Dirigée contre les jansénistes, elle soulève la question du droit aux sacrements, tenu pour inaliénable et sacré.
10 janvier: disgrâce du marquis d’Argenson, secrétaire d’État aux affaires étrangères, accusé notamment d’hispanophobie. Il est remplacé par le marquis de Puysieulx[2]. La ligne «dure» du régime demeure en vigueur avec le comte d’Argenson, frère du marquis, resté ministre.
16 novembre: Machault d’Arnouville devient grand trésorier des ordres du roi de France[15]. Il finance la fin du conflit à coup d’emprunts. Son arrivée au pouvoir coïncide avec la maturité de la nouvelle tendance «dure» du pouvoir, où l’élément catholique domine (1740-1757).
Fortes hausses des prix du blé à la suite de récoltes médiocres (1746-1747). Crise de mortalité consécutive, particulièrement dans l’Est et le Midi[9].
Philippe Le Bas, Précis d'histoire des temps modernes, depuis la formation du système d'équilibre des états européens jusqu'à la Révolution française, vol.2, Firmin Didot Frères, (présentation en ligne)
Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des Maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la Maison de France, vol.7, Arthus Bertrand, (présentation en ligne)