Joseph Ernest Renan (Landreger, 28 a viz C'hwevrer 1823[1] - Pariz, 2 a viz Here 1892) a oa ur skrivagner hag ur prederour breizhat ha gall.

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Ernest Renan

Buhez

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Ti Ernest Renan e Landreger.

Mab e oa da Philibert François Renan, ur c'habiten kenwerzh, ha da Vagdelaine Josephe Feger. E Landreger e tremenas e vugaleaj en un endro brezhonek ha diouzh-se e teskas komz brezhoneg flour.

Fellout a rae dezhañ mont da veleg, neuze ez eas d'ar c'hloerdi da Bariz evit studiañ an deoliezh, met gwelloc'h e kavas a-benn ar fin mont da gelenner war al Lizhiri klasel ha yezhoù ar Reter-Nesañ. Tremen a reas ar skolveuriegezh war ar brederouriezh, mont a reas da zoktor war al Lizhiri ha da gelenner war an hebraeg. Brudet-bras e voe en e amzer peogwir e savas a-enep an Iliz katolik roman en anv ar skiant ha studi ar skridoù sakr en un doare skiantel. Beajiñ a reas er Reter-Nesañ da vont da studiañ gwrizioù ar relijion gristen el lec'h ma oa-hi bet ganet.

Prenañ a reas ur maner anvet Rosmapamon e Louaneg e-lec'h ma teue e-pad e vakañsoù hag e tegemere meur a benn uhel eno. Plijout a rae dezhañ kouviañ Anatol ar Braz, Charlez ar Govig, Narsis Kelien, hag all, evit debriñ "koanioù keltiek".

  • E Landreger e c'heller gweladenniñ an ti ma vevas pa oa bihan ; ur mirdi eo.

Levezon

Berzh a reas e levr La Vie de Jésus a voe kondaonet gant an Iliz katolik. Kinniget e vez e skrid Qu'est-ce qu'une nation? da studiañ er skolioù-meur hiziv c'hoazh, ha gwelet eo evel unan eus tadoù ar Republik c'hall.

E Breizh ivez e oa bras e vrud ha gwelet e veze evel unan eus ar re a rae enor d'ar vro, dre ma oa enoret e Pariz. Bras e voe e levezon war republikaned e amzer ha war ur brezhoneger ha gwerinour evel Fañch an Uhel, a gavas ul labour dindan ar Stad a-drugarez dezhañ.

E levr Souvenirs d'enfance et de jeunesse a zo bet lennet kalz e Breizh ha dreist-holl e Bro-Dreger.

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Ernest Renan gant Athena
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Digoradur un delwenn da E. Renan, 1903

Reuz a voe e kêr Landreger pa voe kaoz da sevel un delwenn dezhañ tre dirak an iliz-veur Sant-Tudal ha kannadegoù a voe etre katoliked, ur bochad Leoniz degaset gant o beleien en o zouez, ha republikaned ar vro.

Oberennoù

  • De l'origine du langage (1848)
  • Averroès et l’averroïsme (1852)
  • Histoire générale et système comparé des langues sémitiques (1855)
  • Études d’histoire religieuse (1857)
  • Mémoire sur l'origine et le caractère véritable de l'histoire phénicienne qui porte le nom de Sanchoniathon (1858)
  • Essais de morale et de critique (1859)
  • Henriette Renan, souvenir pour ceux qui l’ont connue (1862)
  • De la part des peuples sémitiques dans l’histoire de la civilisation[2] (1862)
  • Vie de Jésus (1863)
  • Histoire des origines du christianisme (7 levrenn + meneger, 1863-1882)
  1. Prière sur l'Acropole (1865)
  2. Vie de Jésus (13vet embannadur adwelet, 1867)
  3. Les Apôtres (1866)
  4. Saint Paul (1869)
  5. L’Antéchrist (1873)
  6. Les Évangiles et la seconde génération chrétienne (1877)
  7. L’Église chrétienne (1879)
  8. Marc Aurèle et la fin du monde antique (1882)
  9. Index (1882)
  • Jésus (1864)
  • Questions contemporaines (1868)
  • La réforme intellectuelle et morale de la France (1871)
  • Dialogues et fragments philosophiques (1876)
  • Mélanges d'histoire et de voyages (1878)
  • Drames philosophiques (4 levrenn, 1878-1886)
  1. Caliban (1878)
  2. L’eau de jouvence (1881)
  3. Le prêtre de Némi (1885)
  4. L’abbesse de Jouarre (1886)
  • Conférences d’Angleterre (1880)
  • Qu’est-ce qu’une nation ? (prezegenn, 1882)
  • Le judaïsme comme race et comme religion (prezegenn, 1883)
  • L’islamisme et la science (prezegenn, 1883)
  • Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883)
  • Discours et conférences (1887)
  • Histoire du peuple d’Israël (1887-1893)
  • L’avenir de la science, pensées de 1848 (1890)
  • Feuilles détachées (1892)
Troidigezhioù
  • Le Livre de Job (1858)
  • Le Cantique des cantiques (1860)
  • L’Ecclésiaste : un temps pour tout (1881)
Arnodskridoù
  • Histoire de l'étude de la langue grecque dans l'Occident de l'Europe depuis la fin du Ve siècle jusqu'à celle du XIVe (1848)
  • Mahomet et les origines de l’islamisme (1851)
  • De philosophia peripatetica, apud Syros (1852)
  • Des religions de l’antiquité et leurs derniers historiens (1853)
  • L'âme bretonne (1854)
  • La poésie des races celtiques (1854)
  • De l’Histoire du peuple d’Israël (1855)
  • M. de Lammenais et ses œuvres posthumes (1857)
  • De l’influence spiritualiste de Victor Cousin (1860)
  • De l’avenir religieux des sociétés modernes' (1860)
  • De la métaphysique et son avenir (1860)
  • Les sciences de la nature et les sciences historiques (1863)
  • Histoire littéraire de la France au XIVe siècle (1865)[3]
  • Un doyen de la Faculté des Lettres de Paris - Joseph Victor le Clerc (1868)
  • La guerre entre l’Allemagne et la France (1870)
  • Un publiciste du temps de Philippe le Bel (1871)
  • Un ministre de Philippe Le Bel - Guillaume de Nogaret (1872)
  • La crise religieuse en Europe (1874)
  • Les crises du catholicisme naissant - Le Montanisme (1881)
  • Nouvelles études d’histoire religieuse (1884)
  • Le bouddhisme (1884)
  • Les origines de la Bible (1885)
  • Examen de conscience philosophique (1889)
  • Les juifs sous la domination grecque (1893)
  • Les juifs sous la domination romaine - Hérode le Grand (1894)
  • Channing et le mouvement unitaire aux Etats-Unis
  • L’école libérale, ses principes et ses tendances
  • De la philosophie de l'histoire contemporaine
  • L’art du Moyen-Âge et les causes de sa décadence
  • L’instruction supérieure en France, son histoire et son avenir
  • Les antiquités égyptiennes et les fouilles de M. Mariette, souvenirs de mon voyage en Égypte
  • L’exégèse religieuse et l’esprit français
  • Joachim de Flore et l'Évangile éternel
  • Philosophie de l'histoire contemporaine - La monarchie constitutionnelle en France
  • Exploration scientifique de l’Algérie — La société berbère
  • L'Apocalypse de l'an 97
  • Vingt jours en Sicile - Le Congrès de Palerme
  • La papauté hors de l'Italie - Clément V
  • Une idylle monacale au XIIIe siècle - Christine de Stommeln
  • Le christianisme cent cinquante ans après Jésus
  • L'Ecclésiaste - Etude sur l'âge et le caractère du livre
  • Etudes d’Histoire israélite
  • Philon d’Alexandrie et son œuvre (1894)
Lizhiri
  • Lettres intimes (1896)
  • Mission de Phénicie (1865-1874)
  • Correspondance avec Berthelot (1898)
Dalif
  • Lettres du séminaire (1838-1846)
  • Lettres intimes — 1842-1845 — précédées de Ma soeur Henriette[4]
  • Nouvelles lettres intimes 1846-1850[4]
  • Ma sœur Henriette (1862)
  • Lettres du séminaire (1902)
  • Mélanges religieux et historiques (1904)
  • Cahiers de jeunesse (1906)
  • Nouveaux cahiers de jeunesse (1907)
  • Patrice (1908)
  • Emanuelle (1913)
  • Fragments intimes et romanesques (1914)
  • Essai psychologique sur Jésus-Christ (1921)
  • Nouvelles lettres intimes (1923)
  • Lettres à son frère Alain (1926)
  • Correspondance (1927)
  • Sur Corneille, Racine et Bossuet (1928)
  • Voyages : Italie, Norvège (1928)
  • Travaux de jeunesse (1931)
  • Ernest Renan et l'Allemagne (1945)[5]
  • Correspondance générale – 1836-1845 (1995)
  • Correspondance générale 1845-1849 (2000))
  • Correspondance générale| – 1856-1862 (2014)

Arroudoù brudet Ernest Renan

Souvenirs d'enfance et de jeunesse : Préface[6]
  • La femme belle et vertueuse est le mirage qui peuple de lacs et d’allées de saules notre grand désert moral.
  • Le cerveau brûlé par le raisonnement a soif de simplicité, comme le désert a soif d’eau pure.
  • [...} nous nous éloignons de la nature, à force de la sonder.
  • On ne doit jamais écrire que de ce qu’on aime.
  • Le but du monde est le développement de l’esprit, et la première condition du développement de l’esprit, c’est sa liberté.
  • Un régime démocratique borné est, nous le savons, facilement vexatoire.
  • L’erreur la plus fâcheuse est de croire qu’on sert sa patrie en calomniant ceux qui l’ont fondée.
  • Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé.
Souvenirs d'enfance et de jeunesse : III – Le petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet[7]
  • La vie n’a de prix que par le dévouement à la vérité et au bien.
  • Persuadé par mes maîtres de deux vérités absolues : la première, que quelqu’un qui se respecte ne peut travailler qu’à une œuvre idéale, que le reste est secondaire, infime, presque honteux, ignominia seculi ; la seconde, que le christianisme est le résumé de tout idéal, il était inévitable que je me crusse destiné à être prêtre.
Marc Aurèle et la fin du monde antique, XXXII – Révolution sociale et politique amenée par le christianisme[8]
  • Mais, vraiment, en quoi Septime Sévère était-il plus légitime qu’Albin et que Pescennius Niger ? Il réussit mieux qu’eux, voilà tout. Le principe chrétien : « Il faut reconnaître celui qui exerce le pouvoir », devait contribuer à établir le culte du fait accompli, c’est-à-dire le culte de la force.

Liammoù diavaez

Notennoù

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