L'École normale supérieure Paris-Saclay, également appelée «ENS Paris-Saclay», «ENS-PS» ou «Normale Sup’ Saclay», est une grande écolefrançaise. Elle est l'une des quatre écoles normales supérieures.
Fondée en 1912, l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) devient l'École normale supérieure de Cachan en 1985, puis l'École normale supérieure Paris-Saclay en 2014, avant d'intégrer l’université Paris-Saclay comme établissement-composante en 2019, moment de sa fondation[3].
En 1891, des «sections normales» étaient annexées associées aux grandes écoles pour l'enseignement technique. Il y en avait une à l'École des Arts et Métiers, une à HEC, une à l'École de commerce de jeunes filles de Lyon et une à l'École pratique d'industrie du Havre[6],[7],[8],[9].
En 1912, elles sont regroupées à Paris sous le nom d’École normale de l'enseignement technique, rattachée à l'École des Arts et Métiers[10],[11].
En 1932 elle devient l'École normale supérieure de l’enseignement technique en enseignant les arts et la littérature[12],[13],[14],[15].
Elle s'installe à Cachan en 1956 puis devient l'École normale supérieure de Cachan en 1985. Elle accueille alors 1 300 élèves.
L'ENS Paris-Saclay propose des formations en sciences fondamentales, sciences pour l’ingénieur, sciences de l’homme et de la société, au sein de dix départements d'enseignement et de recherche[28], auxquelles sont rattachées les unités de recherche.
le département de sciences humaines et sociales (SHS), département pluridisciplinaire pour l’étude de l’économie, l’histoire, le management et la sociologie.
Les élèves fonctionnaires-stagiaires sont recrutés à l'issue d'une banque de concours commune aux quatre écoles normales supérieures, ouverte aux élèves de classes préparatoires.
Un concours pour les étudiants en master permet d'entrer directement en deuxième année.
Les étudiants à l'université peuvent être admis sur dossier. Ils suivent le même diplôme que les élèves admis sur concours. Ils n'ont pas le statut de fonctionnaire-stagiaire mais de «normalien-étudiant».
L'École normale supérieure Paris-Saclay est dotée d'un véritable théâtre professionnel de 160 places[56]: la Scène de recherche[57]. Il est dirigé par Ulysse Baratin (depuis septembre 2022).
La Scène de recherche propose une programmation de spectacles mêlant arts et sciences et est ouvert au grand public autant qu'aux étudiants et aux chercheurs. Elle pilote également une formation diplômante d'un an en recherche-création (ARRC)[58].
Florent Le Bot, Virginie Albe, Gérard Bodé, Guy Brucy, Élisabeth Chatel (dir.), L'ENS Cachan. Le siècle d'une grande école pour les sciences, les techniques et la société, coll. Carnot, PUR, 2013, 432 p. (ISBN978-2-7535-2862-8)
Le terme «normalien» désignait, à l'origine, uniquement les «élèves» et «anciens élèves» d'une école normale supérieure désignés comme tel dans les statuts des écoles, sélectionnés sur épreuves écrites et orales et nommés par arrêté ministériel. En 2020, ce terme s'applique également aux étudiants non fonctionnaires sélectionnés sur dossier, qui, à l'origine, n'étaient pas surnommés «normaliens»: l'ENS Paris-Saclay emploie les termes «normaliens élèves» et «normaliens étudiants» pour désigner les deux populations étudiantes qu'elle accueille.
Cour des Comptes, Rapport public annuel sur les Écoles normales supérieures de 2012, partie I «Où vont les écoles normales supérieures», p.557, [lire en ligne]
Florent Le Bot, «Quelle place pour l’ENET-ENSET-ENEP-ENS Cachan, 1891/1912-2012/2018?», F. LE BOT, V. ALBE, G. BODÉ, G. BRUCY, É. CHATEL, L’ENS Cachan. Le siècle d’une grande école pour les sciences, les techniques et la société, Presses universitaires de Rennes, coll. Carnot, 2013, p. 55-83. ]
Florent Le Bot, «De l’ENS Cachan à l’ENS Rennes. L’alignement des planètes sur Ker Lann (1994-2014)» chap. 15 de: André LESPAGNOL, Matthieu LEPRINCE (dir.), Les mutations de l’enseignement supérieur et de la recherche en Bretagne (1945-2015). Déploiement territorial, diversifications et essais de structuration, Rennes, PUR, 2016, p.277-289.]
Cécile Chevallier, ««Une perle au coeur du plateau de Saclay»: en Essonne, l’Ecole normale supérieure dans un nouvel écrin», Le Parisien (Essonne), (lire en ligne)