Le lion a complètement disparu de la région dont nous nous occupons; mais il joue un grand rôle dans les contes indigènes, qui le représentent comme un animal essentiellement noble et magnanime.—(Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc: étude géographique de la région parcourue, Paris: Ernest Leroux, 1904, page 224)
Un conte ne s’adresse pas à la conscience éveillée, sécularisée: il exerce son empire sur les zones profondes de la psyché, il nourrit et stimule l’imagination.—(Mircea Eliade, Forgerons et Alchimistes, chapitre 10 «Forgerons, guerriers, maîtres d’initiation», Flammarion, coll. «Champs», Paris, 1977, page 91)
Ce n’est pas une histoire véritable, c’est un conte.
Le conte remonte à la nuit des temps puisqu’il y a les contes orientaux (des Mille et Une Nuits), les paraboles des Évangiles, les récits hassidiques des communautés juives polonaises, les contes de fées, les contes fantastiques, etc. L’oralité est le facteur commun extérieur.—(Michel Tournier, Raconte-moi une histoire…, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 22)
Le marquis, en cela seulement semblable aux aimables marquis de la Régence, était à peu près complètement ivre tous les jours, dès midi ou une heure; or il était deux heures quand il accosta M. de Lanfort. Dans cette position, il parlait continuellement, et était le héros de tous ses contes.—(Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Frédéric Godefroy,Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902→ consulter cet ouvrage
François Raynouard,Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844→ consulter cet ouvrage