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homme politique québécois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Yves-François Blanchet, né le à Drummondville (Québec), est un agent d'artiste et homme politique canadien, chef du Bloc québécois depuis le .
Yves-François Blanchet | |
Yves-François Blanchet en 2023. | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (5 ans et 11 jours) |
|
Élection | 21 octobre 2019 |
Réélection | 20 septembre 2021 |
Circonscription | Belœil—Chambly |
Législature | 43e et 44e |
Groupe politique | Bloc québécois |
Prédécesseur | Matthew Dubé |
14e chef du Bloc québécois | |
En fonction depuis le (5 ans, 9 mois et 15 jours) |
|
Prédécesseur | Martine Ouellet Mario Beaulieu (intérim) |
Ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs | |
– (1 an, 4 mois et 3 jours) |
|
Premier ministre | Pauline Marois |
Gouvernement | Marois |
Prédécesseur | Daniel Breton |
Successeur | David Heurtel |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (5 ans, 3 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 décembre 2008 |
Réélection | 4 septembre 2012 |
Circonscription | Drummond (2008-2012) Johnson (2012-2014) |
Législature | 39e et 40e |
Groupe politique | Parti québécois |
Prédécesseur | Sébastien Schneeberger (Drummond) Étienne-Alexis Boucher (Johnson) |
Successeur | Circonscription abolie (Drummond) André Lamontagne (Johnson) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Drummondville (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Bloc québécois (fédéral) Parti québécois (provincial) |
Conjoint | Nancy Déziel |
Diplômé de | Université de Montréal |
Profession | Enseignant Agent d'artiste |
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Élu député de la circonscription de Drummond à l'Assemblée nationale du Québec pour le Parti québécois (PQ) aux élections générales de 2008, il est whip en chef du gouvernement péquiste à l'Assemblée nationale, entre et , pour ensuite être nommé ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs.
Il devient député de Johnson lors des élections générales de 2012, mais est battu par André Lamontagne aux élections générales de 2014 et quitte alors l'Assemblée nationale. Blanchet remporte la course à la direction du Bloc québécois de 2019 et est élu député dans la circonscription de Belœil—Chambly lors des élections fédérales de 2019.
Originaire de Drummondville, Yves-François Blanchet obtient un diplôme d'études collégiales en sciences humaines du Cégep de Drummondville en 1984 et un baccalauréat en anthropologie et en histoire de l'Université de Montréal en 1987[1]. Engagé politiquement depuis 1987 au sein du Parti québécois au moment où Jacques Parizeau prépare son retour en politique, il est engagé comme permanent au comité national des jeunes du Parti québécois en 1988 et en 1989[1],[2].
En 1990, Yves-François Blanchet fonde avec son associé Alain Goulet les Productions culturelles Paradigme inc., une boîte de gérance d'artistes visant à aider la relève du rock québécois[3],[4]. Il fonde aussi Diffusion YFB inc. Le plus connu parmi ses clients est le chanteur Éric Lapointe[5], mais il s'occupe aussi au début de sa carrière des groupes Possession simple et French B[6]. En , il s'associe avec Donald Tarlton (Donald K. Donald), Jean-François Amiot et André Hudon pour former l'agence de production et de marketing de spectacles Génération[7]. Cette entreprise sera plus tard absorbée par l'agence de Blanchet, Diffusion YFB[8]. En 2000, il fonde Projets D2 inc. qui s'occupe des carrières de Laurence Jalbert, Nancy Dumais et Mélanie Renaud[9], puis à partir de 2002 de celles de Maxim Martin, Caroline Néron[10] et Florent Vollant[11]. Une autre filiale, Disques D7, vise le marché anglophone canadien et la diffusion d'artistes étrangers, et représente le groupe britannique Archive, la chanteuse américaine Mary Gauthier, le Belge Jeronimo et les Français Melvil Poupaud et Lord Kossity[12].
En , Yves-François Blanchet devient président de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ)[13]. À ce titre, il intervient dans des débats concernant entre autres les quotas de musique francophone dans les stations de radio[14], le téléchargement illégal de musique par Internet[15] et les retombées de la condamnation du producteur Guy Cloutier[16]. Il termine son mandat en , quand Paul Dupont-Hébert lui succède[17].
Yves-François Blanchet est également enseignant à l'École du show-business et auprès de jeunes décrocheurs à Intégration Jeunesse du Québec[1].
En , Yves-François Blanchet est choisi candidat du Parti québécois dans la circonscription de Drummond ; il est alors un des candidats-vedettes du PQ[5] qui tente de revenir sur le devant de la scène politique après être tombé au rang de deuxième opposition aux élections précédentes de 2007. Le 8 décembre, il est élu dans une lutte serrée contre le libéral Jacques Sigouin et le député sortant Sébastien Schneeberger de l'ADQ.
Au cours de son premier mandat, il est nommé en porte-parole de l'opposition officielle en matière d'aide financière aux études. En on lui confie les dossiers de la jeunesse et des affaires étudiantes, puis en ceux de la culture et des communications, et enfin en les dossiers de l'immigration, des communautés culturelles et de langue. Il devient également vice-président de la commission de la Culture et de l'Éducation en .
Lors des élections de , la circonscription de Drummond ayant disparu avec la refonte de la carte électorale de 2011, Yves-François Blanchet est candidat dans Johnson. Il est réélu de justesse, avec 203 voix d'avance sur le candidat de la Coalition avenir Québec, Stéphane Legault[18]. Le Parti québécois est alors porté au pouvoir d'un gouvernement minoritaire, et Blanchet est nommé whip en chef de ce gouvernement[19]. Peu après, le , il fait son entrée au Conseil des ministres en étant nommé ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs au sein du gouvernement Marois en remplacement de Daniel Breton[20].
Défait en 2014, il devient chroniqueur politique sur les ondes de la Société Radio-Canada, ainsi que pour Groupe Capitales Médias.
Martine Ouellet, cheffe du Bloc québécois, le parti indépendantiste œuvrant sur la scène fédérale, perd un vote de confiance le [21] et démissionne le lendemain. Blanchet annonce en novembre suivant son intention de lui succéder[22]. À la suite du retrait du seul autre candidat[23], il est élu sans opposition à la fonction le [24].
Lors des élections fédérales de 2019, il est élu député dans la circonscription de Belœil—Chambly avec une majorité de 18 998 voix. Il dirige depuis lors la députation de 32 élus du Bloc québécois, le troisième parti en importance de la Chambre des communes. Comme le gouvernement est minoritaire, le Bloc détient avec le Nouveau Parti démocratique la balance du pouvoir.
Le , Blanchet obtient l'appui de 97,25 % des militants lors d'un vote de confiance au congrès du Bloc québécois à Drummondville[25].
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Yves-François Blanchet (sortant) | Bloc québécois | 34 678 | 53,09 % | 19 176 | |
Marie-Chantal Hamel | Libéral | 15 502 | 23,73 % | ||
Stéphane Robichaud | Conservateur | 5 661 | 8,67 % | ||
Marie-Josée Béliveau | NPD | 5 524 | 8,46 % | ||
Danila Ejov | Parti populaire | 1 316 | 2,01 % | ||
Fabrice Gélinas Larrain | Vert | 1 294 | 1,98 % | ||
Mario Grimard | Parti Libre Canada | 810 | 1,24 % | ||
Benjamin Vachon | Parti marijuana | 191 | 0,29 % | ||
Thomas Thibault-Vincent | Parti Rhinocéros | 185 | 0,28 % | ||
Michel Blondin | PIQ | 163 | 0,25 % | ||
Total des votes valides | 65 324 | 98,33 % | |||
Total des votes rejetés | 1 109 | 1,67 % | |||
Total des votes exprimés | 66 433 | 68,75 % | |||
Électeurs inscrits | 96 633 |
|
Yves-François Blanchet a été président pendant deux ans de la division québécoise du Jour de la Terre (2006-2008). Il a aussi siégé sur de nombreux conseils d'administration tels que le Conseil canadien de la musique, le comité ministériel sur la culture à la Commission du disque et du spectacle de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), le Fonds RadioStar, la Fondation Musicaction et la Société de gestion collective des droits des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes du Québec (SOPROQ) (2000-2008).
Yves-François Blanchet est père de quatre enfants.
Dans la nuit du , Yves-François Blanchet est intercepté par le service de police de Drummondville alors qu'il est dans sa voiture pour aller récupérer des effets personnels[27]. Son véhicule est en marche, mais immobilisé. Les policiers lui demandent de passer un éthylotest[27]. À deux reprises, il l'échoue[27]. Les policiers procèdent à son arrestation.
En point de presse, la journée même, Blanchet déclare que « le moteur de [son] véhicule n'était pas en marche »[28].
Lors de son procès, Blanchet affirme alors qu'il voulait simplement recharger son cellulaire[29], qu'il n'avait pas l'intention de prendre le volant et que sa voiture hybride s'est mise en marche par elle-même afin de conserver une charge optimale de la batterie[30].
Les policiers affirmeront que lors de son arrestation, il avait un taux d'alcool dans le sang deux fois supérieur à la normale.
Il sera reconnu coupable le de conduite en état d'ébriété[31]. Son permis de conduire sera suspendu pour une période d'un an, en plus de devoir payer une amende de 1 000 $[32].
Le [33], sur la page Facebook du collectif féministe Hyènes en jupons, une femme anonyme[34] accuse Yves-François Blanchet de harcèlement sexuel à son égard[35]. Selon le témoignage[36], les événements se seraient produits dans un bar de Montréal en 1999[37]. Quelques jours après cette dénonciation, le collectif annonce avoir reçu des menaces et ferme sa page[38].
À la suite des allégations le concernant, lors de sa première sortie publique[39], Yves-François Blanchet évoque la possibilité de poursuivre les Hyènes en jupons pour diffamation[40]. Il nie sans équivoque les gestes qui lui sont reprochés, tout en invitant la personne derrière ces allégations à porter plainte aux autorités compétentes[41]. Les députés bloquistes prennent eux aussi position[42] et appuient unanimement leur chef dans un communiqué de presse diffusé par le parti[43].
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