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La 39e législature du Québec est élue lors de l'élection générale québécoise de 2008 tenue le . Elle permet la reconduction du gouvernement libéral de Jean Charest, mais cette fois avec une majorité des sièges à l'Assemblée nationale.
38e législature | 39e législature | 40e législature | |||||||||||||||||||||
Gouvernement Charest | Gouvernement Marois | ||||||||||||||||||||||
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
Elle est dissoute par le lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne, sur demande du premier ministre, le .
Élu avec une courte majorité de 66 députés sur 125 lors de l'élection générale québécoise de 2008, le gouvernement libéral de Jean Charest doit défendre son intégrité dans plusieurs dossiers au cours de son troisième mandat.
Le gouvernement a eu maille à partir avec l'opposition péquiste en matière d'intégrité dès 2009. Le critique du Parti québécois en matière de famille, Nicolas Girard, remet en question l'attribution de permis de garderies à des personnes proches du parti au pouvoir. Cette remise en cause du programme des Centres de la petite enfance éclabousse le ministre responsable du dossier, Tony Tomassi, qui doit démissionner le et faire face à des accusations criminelles.
Les allégations de l'ancien procureur général, Marc Bellemare liant le financement du Parti libéral et la nomination des juges forcent la tenue d'une commission d'enquête présidée par l'ex-juge de la Cour suprême du Canada, Michel Bastarache, qui conclut en que Me Bellemare n'a pas subi de « pressions colossales » pour la nomination de juges, comme il l'avait soutenu. Toutefois, le rapport note que le processus de nomination des juges est « perméable » à des influences de toutes sortes et formule 46 recommandations.
Cependant, le dossier qui a occupé le plus de place dans les débats publics sont liés à l'attribution des contrats publics dans le domaine de la construction. Dès 2009, les reportages de l'émission Enquête et d'autres médias mettent au jour des scandales de collusion et de corruption liant des entrepreneurs en construction, des firmes de génie-conseil, un grand syndicat de la construction et des organisateurs politiques, sur la scène municipale et provinciale.
Le gouvernement Charest s'est opposé pendant deux ans aux demandes des partis d'opposition qui exigeaient une commission d'enquête, proposant plutôt des mesures législatives comme la création d'une unité permanente anti-corruption et une réforme du placement syndical. Il doit cependant faire volte-face après la fuite d'un rapport de l'ancien chef de police de Montréal, Jacques Duchesneau qui note de nombreux problèmes au ministère des Transports et met en place la commission Charbonneau en .
Les premiers mois de 2012 sont marqués par la plus longue grève étudiante de l'histoire du Québec. Au plus fort du conflit, plus de 300 000 étudiants abandonnent les salles de cours des cégeps et universités. Le , le gouvernement reçoit l'appui de la Coalition avenir Québec pour adopter le projet de loi 78, qui force le retour en classe et limite le droit de manifester sous peine de lourdes amendes. La loi suscite des réactions négatives au Québec et à l'étranger.
La 39e législature s'est déroulé sur deux sessions parlementaires.
La 1re session parlementaire de la législature s'est déroulé du au [1]. Les projets de lois marquants sont les suivants :
La 2e session parlementaire de la législature s'est déroulé du au . Les projets de loi marquants sont les suivants :
Tel qu'il l'avait fait lors de la 38e législature du Québec, le premier ministre Jean Charest a décidé de former un gouvernement composé à parts égales entre les hommes et les femmes. Cet engagement n'a toutefois pas été tenu de façon uniforme au cours de la législature[13].
Le premier ministre a procédé à quelques remaniement ministériels en raison de démission (Monique Jérôme-Forget, Jacques P. Dupuis), de décès (Claude Béchard) ou d'expulsion (Tony Tomassi, David Whissell).
Nathalie Normandeau, Line Beauchamp et Michelle Courchesne ont occupé successivement le poste de vice-première ministre.
Période | Libéral | Parti québécois | Action démocratique | Québec solidaire | Indépendant | Option nationale | Coalition avenir |
---|---|---|---|---|---|---|---|
à | 66 | 51 | 7 | 1 | 0 | – | – |
à | 66 | 51 | 6 | 1 | 0 | – | – |
à | 65 | 51 | 6 | 1 | 0 | – | – |
à | 67 | 50 | 6 | 1 | 0 | – | – |
à | 67 | 51 | 6 | 1 | 0 | – | – |
à | 67 | 51 | 4 | 1 | 2 | – | – |
à | 67 | 50 | 4 | 1 | 2 | – | – |
à | 66 | 50 | 4 | 1 | 3 | – | – |
à | 66 | 51 | 4 | 1 | 3 | – | – |
à | 65 | 51 | 4 | 1 | 3 | – | – |
à | 65 | 52 | 4 | 1 | 3 | – | – |
à | 65 | 46 | 4 | 1 | 9 | – | – |
au | 64 | 46 | 4 | 1 | 9 | – | – |
au | 64 | 46 | 4 | 1 | 8 | 1 | – |
au | 64 | 45 | 4 | 1 | 9 | 1 | – |
au | 65 | 45 | 4 | 1 | 9 | 1 | – |
au | 64 | 45 | 4 | 1 | 9 | 1 | – |
au | 64 | 45 | 4 | 1 | 5 | 1 | 4 |
au | 64 | 44 | 4 | 1 | 5 | 1 | 5 |
à | 64 | 44 | – | 1 | 5 | 1 | 9 |
à | 64 | 46 | – | 1 | 3 | 1 | 9 |
au | 64 | 46 | – | 1 | 2 | 1 | 9 |
au | 63 | 46 | – | 1 | 2 | 1 | 9 |
à la dissolution | 64 | 47 | – | 1 | 2 | 1 | 9 |
|
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