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commune française du département de la Seine-Maritime De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Yport est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Yport | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CA Fécamp Caux Littoral Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Philippe Capron 2024-2026 |
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Code postal | 76111 | ||||
Code commune | 76754 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Yportais | ||||
Population municipale |
709 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 343 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 44′ 19″ nord, 0° 18′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 96 m |
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Superficie | 2,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Fécamp (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fécamp | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-yport.fr/ | ||||
modifier |
Yport est une commune littorale normande située à une trentaine de kilomètres au nord-est du Havre, sur le littoral de la Manche.
La commune est desservie plusieurs fois par jour par la ligne de bus régionale no 24 reliant Le Havre à Fécamp.
Yport se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[1].
A quelques centaines de mètres à l’Est de la plage d’Yport sur l’estran se trouvent des resurgences d’eau douce de type karstiques[2]. Elle sont appelées « Fontaines d’Yport » et sont visibles à marée basse.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Octeville-sur-Mer à 25 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Yport est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fécamp, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), forêts (34 %), zones urbanisées (16,6 %), zones humides côtières (1,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Isport en 1217 puis vers 1262 ; Ipport en 1461-62 ; et enfin Yport en 1552[17].
Le second élément -port vient bien du français port qui désigne bien un port comme l'atteste d'ailleurs la notation de 1217 : portus de Isport « port d'Yport »[17].
Le premier élément est peut-être un anthroponyme comme dans Vatteport (Vateport 1616) à Vatteville (Eure, Watevilla 1086). Cependant, les formes sont peu anciennes et pas assez caractérisées[18] pour révéler la nature de l'élément Is- récurrent jusqu'au XVIe siècle[17]. Il y a en effet plusieurs possibilités : la Haute-Normandie est caractérisée par un phénomène secondaire qui affecte le groupe Wi- initial qui se réduit à I- / Y-[19] dès le XIIIe siècle. D'autre part, le second élément des noms de personnes germaniques occidentaux et nordiques a tendance à s'amuïr devant un appellatif toponymique, comme ici -port. Un composé de type scandinave *Isulfr / Ísólfr / Ísolfr[20] pourrait convenir, en admettant une chute précoce de l'élément -ou dans *Isouport > *Iseport > Isport, bien que cet anthroponyme ne semble pas attesté ailleurs en Normandie. Cette chute de la finale -ou (< -olfr / ulfr) est possible au début du XIIIe siècle[21] cf. Gonneville-sur-Dives (Gunnolvilla en 1135 ; Gonnouvilla en 1198 ; Gonnevilla au XIVe siècle[22]), sur nom de personne norrois Gunnulfr/ Gunnólfr.
Le site fut probablement occupé durant la période néolithique. Il fut habité, après le IVe siècle av. J.-C., par les Calètes.
Durant l'époque romaine, une voie romaine reliant Fécamp à Étretat passait à l’actuel lieu-dit du Fond Pitron, d'où partait une bifurcation vers le village. L'actuelle D 940 a repris le tracé de cette voie romaine. La présence d'indigènes gallo-romains a été établie par différentes fouilles archéologiques mais rien ne prouve que l'habitat était permanent et il s'agissait peut-être seulement d'un site de pêche.
L'habitat permanent à Yport n'est avéré qu'à partir du haut Moyen Âge sous le nom de Isport. Le village dépend alors de Criquebeuf-en-Caux, où se trouvaient l'église, le cimetière et l'école, à deux kilomètres d'Yport.
Ce n'est qu'au XIXe siècle que la commune d'Yport existera en tant que telle, avec notamment la construction de l'église. La commune d'Yport est créée officiellement le et son premier maire est Jean-Baptiste Feuilloley.
Le XIXe siècle marque aussi le début de l'essor de la pêche qui entraîne l'arrivée de nouveaux habitants. La population atteint 1 800 habitants. Le front de mer évolue beaucoup durant cette période : rampe en 1842, épi en 1858, chenal en 1873, corps de garde (détruit en 1905), plate-forme d'artillerie. Port d’échouage, le front de mer est marqué par la présence de cabestans, de caïques et de caloges (anciennes caïques renversées servant de réserve).
C'est aussi au XIXe siècle que la mode des bains apparaît, et Yport n'y échappe pas.
En 1849 puis en 1884, le village est touché par une épidémie de choléra.
Actuellement, si la pêche a disparu, comme partout sur la Côte d'Albâtre (les dernières caïques sont désarmées dans les années soixante) l'aspect du village n'a que très peu changé. Seul le front de mer a subi de notables évolutions avec la construction du Casino Groupe Tranchant, et de l'activité liée au tourisme estival. Un grand parking a remplacé les caloges.
Yport avait son propre idiome, quasiment éteint à l’heure actuelle, mais qui se caractérisait par une grande différence avec celui parlé à Fécamp.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1843 | 1866 | Jean Feuilloley | ||
1866 | 1870 | Julien Gorgeu | ||
1870 | 1876 | Arsène Loisel | ||
1876 | 1882 | Julien Gorgeu | ||
1882 | 1884 | Casimir Vatinel | ||
1884 | 1884 | Julien Gorgeu | ||
1884 | 1886 | Arsène Loisel | ||
1886 | 1893 | Alfred Nunès | ||
1893 | 1904 | Emmanuel Foy | ||
1904 | 1906 | Henry Simon | ||
1906 | 1908 | Pierre Leroy | ||
1908 | 1914 | Adrien Cramoisan | ||
1914 | 1919 | Paul Gavault | ||
1919 | 1934 | Édouard Maillard | ||
1934 | 1945 | Léon Gosselin | ||
1945 | 1945 | Émile Defaux | ||
1945 | 1953 | Maurice Lebeau | ||
1953 | 1956 | Charles Adam | ||
1956 | 1971 | Roger Dénouette | ||
1971 | 1983 | André Toutain | ||
1983 | 1989 | Philippe Lecanu | ||
1989 | mars 2001 | Alain Mutel[Note 2] | ||
mars 2001 | janvier 2004 | Daniel Loisel | Décédé en fonction | |
janvier 2004 | mars 2008 | Francis Grandguillot[23] | Ancien commerçant et animateur socioculturel | |
mars 2008 | avril 2014 | Christophe Dubuc | DVG | Journaliste indépendant Vice-président de la CC de Fécamp (2008 → 2014) Vice-président de l'Office de tourisme intercommunal |
avril 2014[24],[25] | juillet 2020[26] | Alain Charpy | SE | Directeur d’une agence postale au Havre |
juillet 2020[27],[28] | novembre 2023[29] | Christophe Dubuc | DVG | Journaliste indépendant Décédé en fonction |
janvier 2024[30] | En cours (au 20 janvier 2024) |
Philippe Capron | Pharmacien, ancien premier adjoint Maire par intérim de novembre 2023 à janvier 2024 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 709 habitants[Note 3], en évolution de −15,39 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2006 | 2009 | 2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 034 | 947 | 845 | 726 | 709 | - | - | - | - |
Petite station balnéaire, Yport profite du tourisme, mais également des retombées économiques de son casino.
Les armes de la commune de Yport se blasonnent ainsi : |
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