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journaliste et essayiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Xavier Ternisien est un journaliste et essayiste français né en 1964.
Conseiller municipal de Tavel | |
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depuis |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Xavier Jean Michel Ternisien |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Rédacteur à | |
Père |
Jean-Claude Ternisien (d) |
Enfant |
Maximilien Ternisien (d) |
Ancien responsable de la rubrique « Religions » au service « Société » du quotidien Le Monde, de à , puis responsable des rubriques « Collectivités locales » puis « Médias », il a quitté le quotidien le [1].
Fils d'Arlette et Jean-Claude Ternisien, gérants de la librairie Duclercq-Ternisien à Abbeville, Xavier Ternisien a un frère[2].
Il est diplômé du Centre de formation des journalistes de Paris (promotion 1989) et de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1988)[3]. Il est titulaire d'une licence de lettres modernes (université Paris-Sorbonne,1985) et d'un master 2 en ingénierie immobilière (université Paris XII, 2015).
Passé d'abord par Croire aujourd'hui, il entre en 2000 au Monde sur la recommandation du jésuite Luc Pareydt, pour seconder son spécialiste religieux Henri Tincq[4].
Il est l'auteur de plusieurs livres sur les religions en France, concernant le catholicisme, l'islam et la laïcité.
Si ses livres sur l'islam ont été accueillis favorablement par des intellectuels et historiens représentants d'une "laïcité ouverte"[5],[6],[7] comme Jean Baubérot ou Franck Fregosi et par des musulmans, comme le site oumma.com qui salue La France des mosquées comme un livre incontournable[8], et considère que Les Frères musulmans, en dépit d'imprécisions, est également un livre de référence[9], il déclenche la colère de certains militants laïques [10]. Xavier Ternisien a été la cible d'attaques de l'extrême droite lors de la parution de son deuxième livre, en 1997, L'Extrême droite et l'Eglise (Brepols), dans lequel il mettait en garde contre l'offensive du Front national visant à séduire une frange du catholicisme. Le journaliste et écrivain Jean Madiran a rédigé un ouvrage polémique contre celui-ci, intitulé L'Extrême-droite et l'Eglise, réponse (Editions de Présent)[11].
Oumma.com avait déjà reproduit plusieurs des articles de Xavier Ternisien au début des années 2000[12], lui valant des controverses exacerbées dans certains milieux laïques, telle la revue ProChoix[13], ces derniers l'accusant de complaisance à l'égard de l'islamisme. Dans un article « Salir un homme », il répond aux critiques en reprochant à ProChoix des approximations et des attaques personnelles tirant leurs sources de sites d'extrême droite[14].
Caroline Fourest a perdu son procès en diffamation contre Xavier Ternisien et son article « Salir un homme »[15]. Dans un jugement du la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris a estimé que « les propos de Xavier Ternisien ne sortent pas du champ de la critique des œuvres de l’esprit et de l’expression libre d’opinions dans le cadre d’un débat d’idée ou, à tout le moins, d’une polémique entre intellectuels ». Elle a également perdu en appel, en , un procès au civil dans lequel elle mettait en cause un article de Xavier Ternisien.
Xavier Ternisien donne la parole en 2006 dans les colonnes du journal Le Monde à Janine Tavernier, ancienne présidente de l'UNADFI, lorsqu'elle dénonce ce qu'elle indique être des dérives d'associations anti-sectes[16]. Il relaie les propos de Didier Leschi, chef du bureau central des cultes à propos de la légitimité que confère le statut d'association cultuelle aux Témoins de Jéhovah[17], et de Jean-Arnold de Clermont, président de la Fédération protestante de France qui évoque les discriminations dont ceux-ci seraient l’objet[18], notamment de la part des membres de la Commission d’enquête parlementaire et des associations de défense des victimes qui contestent ce statut cultuel.
Xavier Ternisien a été chargé de la rubrique « Collectivités locales et Outre-mer » au service « France » du Monde de à . Il s'occupe ensuite de la presse écrite et sur Internet au service Entreprises du Monde. En , il publie un article intitulé « Les Forçats de l'info » pour la rubrique Médias du Monde[19]. Son portrait sans concession des rédactions Web provoque la colère de plusieurs journalistes Internet, qui ne se retrouvent pas dans la description faite par Xavier Ternisien, tandis que d'autres approuvent la manière dont il dénonce les conditions de travail dans les « usines à dépêches » La polémique se propage sur les blogs de journalistes comme Suivez le geek, de Laurent Suply (LeFigaro.fr)[20] ou Nouvelle Formule, d'Eric Mettout (lexpress.fr)[21]. Dans un article rétrospectif paru le 25 janvier 2021, l'article est évoqué comme ayant marqué son époque et « mis le doigt sur de vrais problèmes »[22].
Il est aujourd'hui chef d'entreprise dans la gestion de patrimoine. Installé dans le Gard depuis 1996[23], il crée l'association Tavel avenir et patrimoine[24]. En 2020, il prend la tête d'une liste à l'occasion des élections municipales dans cette commune[25]. En 2021, il fait équipe avec Céline Alcalde lors des départementales dans le canton de Roquemaure[26].
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