Loading AI tools
film français réalisé par Jean Eustache De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Une sale histoire est un diptyque cinématographique français, composé de deux volets (volet document et volet fiction), réalisé par Jean Eustache, sorti en 1977.
Réalisation | Jean Eustache |
---|---|
Scénario | Jean Eustache sur une idée de Jean-Noël Picq |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 50 minutes (28 + 22) |
Sortie | 1977 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'histoire est filmé dans deux versions successives, avec des interprètes différents.
Le film avait pour slogan « Un film que les femmes n'aiment pas »[1],[2].
Un homme raconte devant un groupe d'amis comment il est devenu voyeur en regardant par un trou dans les toilettes des dames, et, chemin faisant, ce qu'il pense du sexe des femmes, de sa propre obsession, puis, en fin de compte, pourquoi il n'en conçoit aucune honte ; vers la fin de son récit, il répond à quelques questions.
Vers la fin du récit, le narrateur cite de mémoire le marquis de Sade.
La dernière phrase du narrateur est « Moi j'ai dû fournir un gros travail pour le voir malgré elles ; avec l'humiliation, l'abaissement... Et en même temps avec une certaine fierté, car s'il est vrai qu'il n'y a pas de plaisir sans peine, y'a pas de travail sans fierté. Et là je travaillais assez pour penser quand même que j'avais ma dignité en faisant tout ça. »
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Jean Eustache présente deux fois le même récit, avec des dispositifs et interprètes différents. L'ordre choisi par le cinéaste lors de la présentation de ce diptyque est d'abord le volet « document », puis le volet « fiction ». La césure est marquée par deux génériques distincts : celui de la première partie adopte une forme manuscrite à l'encre bleu sur fond blanc, et celui de la deuxième partie opte pour un graphisme classique en lettres blanches imprimées sur fond noir.
Dans le volet « document », c'est Jean-Noël Picq qui raconte la même histoire. Il la déroule face à un groupe d'amis composé de quatre femmes et de Jean Eustache lui-même.
Dans le volet « fiction », c'est Michael Lonsdale qui joue et raconte l'histoire, sous la forme d'un monologue comment il est devenu voyeur par le passé, dans un café parisien. Au départ, il est invité à le faire par Jean Douchet, puis le duo est rejoint par trois femmes et un jeune homme qui, peu à peu, composent un public.
La partie fictionnelle dure plus longtemps que la partie documentaire. Le choix de la pellicule et le montage des plans sont différents (35 mm pour « fiction », 16 mm pour « document »). Le texte que le spectateur entend est en revanche quasi identique.
Le critique Jean Roy y voit le film manifeste de Jean Eustache[2].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.