Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections «Bibliographie», «Sources» ou «Liens externes» ().
En 1884, il obtint une place de pensionnaire à l'Académie Espagnole des Beaux-Arts de Rome, d'où il envoya son œuvre La Invasión de los bárbaros, qui obtint la médaille de 1reclasse de l'Exposition nationale des beaux-arts de Madrid en 1887 et la médaille d'or de l'Exposition universelle de Vienne en 1888. L'œuvre fut acquise par le musée du Prado. Avec sa première exposition où il présente Nirma et Egérie, également acquise par le musée du Prado.
Il se spécialise très rapidement dans les représentations de chevaux, aussi bien dans des sujets orientalistes, antiques qu'avec ses peintures d'Indiens d'Amérique du Nord. Fin 1887, il s'installe à Paris et produit des dessins pour la revue L'Illustration dont il est correspondant. En 1894, il expose au Salon des artistes français, une toile intitulée La Naumaquia. Il fait la connaissance de Matilde Chaye Courtez, une jeune femme peintre argentine qu'il épousera. En 1895, il devient le professeur de Blanche Odin (1865-195) et s'installe à Bagnèrès-de-Bigorre. Il fera de nombreux voyages en Argentine où la haute société de Buenos Aires le sollicite pour des portraits. Il réalise de grandes compositions murales et parfois quelques scènes allégoriques. Il voyage également à Venise et en Algérie.
En 1900, il peint quatre tableaux pour la décoration du passage menant au restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris.
Un peu plus de 250 de ses œuvres sont répertoriées[réf.nécessaire].
Espagne. Le Généralife. Sérénades et Songes, d'après Zacharie Astruc, Société française d'éditions d'art, 1897, 309 p.
Tabaré, de Zorilla de San Martin et Barreiro y Ramos, 1908; rééd. 1991.
Quo Vadis, de Henrick Sienkiewicz, 1910.
Ulpiano Checa manifeste sa sympathie et son intérêt pour la ville de Bagnères-de-Bigorre, en réalisant gracieusement des affiches publicitaires lithographiques, entre 1891 et 1897, pour le compte des Chemins de Fer d’Orléans, du Midi et du Nord. L'une d'elles présente une bagnéraise au capulet, sous les traits de Philadelphe de Gerde; une autre fait La promotion de Bagnères-de-Bigorre et de ses thermes présentant un couple d’élégants à dos d’âne dans les alentours de Bagnères.
L'Andalousie au temps des Maures, affiche lithographiée, Paris, Imprimerie Lemercier, 131 × 354 cm, Exposition universelle de 1900, commande de l'État français.
Blanche Odin, Ulpiano Checa, la Rencontre par Xavier Etcheandia et Bénédicte Magnin, Bagnères-de-Bigorre, Musée des Beaux-Arts Salies, 2012.
(es) Ángel Benito García, Ulpiano Checa. Autobiografía apócrifa. Catálogo general del Museo, Colmenar de Oreja, 2010, Ayuntamiento de Colmenar de Oreja.
E. Dizy Caso, Les orientalistes de l'école espagnole, Paris, ACR, 1997, pp.58-61.
(es) Carlos Gonzales et Marti de Montserrat, Américain dans Paris. 1850-1900, Barcelone, Tusquet, 1989.
Manuel Ossorio y Bernard, Biographie d'artistes espagnols du XIXesiècle, 1883-1884, Madrid (Giner, 1975, p.157.)
Collectif, La peinture de l'Académie espagnole de Rome 1873-1903, [catalogue d'exposition], Madrid, Direction Générale du Patrimoine Culturel, 1992, p.182.
Collectif, Le Train Bleu, Presse Lois Unis Service, 1990, 114 p. (ISBN2-908557-01-0).
E. Cazenave, Les artistes de l'Algérie 1830-1962, Association Abd El Tif, 2001, pp.196-197.