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poétesse française (1871-1952) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philadelphe de Gerde ou Filadelfa de Gerde (1871-1952), de son vrai nom Claude Duclos est une félibresse écrivant en langue d'oc.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Claude Duclos |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Gaston Requier (d) |
Distinction |
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Née en 1871 à Banios, dans les Hautes-Pyrénées, l'autrice prend pour nom de plume Philadelphe de Gerde en référence au village où elle passe l'essentiel de sa vie, Gerde, près de Bagnères-de-Bigorre[1]. C'est en bigourdan qu'elle publie ses premiers poèmes, signés Filadèlfa, dans L'Avenir, journal local. Invitée par Frédéric Mistral aux fêtes de la Sainte-Estelle à Carcassonne en , elle y est acclamée par les félibres[2]. Marius André, poète provençal, lui dédie un poème d'amour La Glòri D'Esclarmoundo (Fraire Seguin, 1894)[3] ; mais la belle épousera Gaston Réquier en 1905 à Nice[réf. nécessaire]. En 1899, elle est lauréate des jeux floraux du Félibrige. Lors de la Sainte-Estelle de Pau (), elle décide de se consacrer au souvenir de sa langue. Elle se retire auprès de son mari, passant leurs hivers en Provence où elle compose les Cantos en Dò, chants de deuil et de colère.
En 1909, à la suite de divers incidents (démission du capoulié Pierre Dévoluy, intervention de Philadelphe pour faire élire Valère Bernard) elle fonde L'estello, journal d'expression occitane. En 1911, son mari cesse de financer l'Estello. Elle quitte le Félibrige, et se rapproche de l'Action française, qui partage ses idéaux catholiques et régionalistes. Bernadeto est un poème de remerciements à Notre-Dame de Lourdes. Philadelphe de Gerde fait partager son attachement au nationalisme occitan, voyageant dans le sud-est, créant la « Ligue Guyenne et Gascogne »[4],[5]. Elle anime la « Frairia ded Desvelh » et le groupe « Nous-Auti », promouvant les costumes, danses, chants et coutumes régionaux. Les liens ne sont pas rompus avec le félibrige: en 1924, l'Académie des Jeux Floraux lui décerne des Lettres de Maîtrise. Le , à Toulouse au Capitole, elle déclame en langue d'oc L'Éloge de Clémence Isaure. Cette reprise de contact avec les félibres l'aide à mieux fixer la graphie de ses poèmes, selon les principes de « l'Escôla Occitana »[6].
En 1930, son mari décède. Mais elle continue de parcourir sa région sans se lasser jusqu'en 1939 ; coiffée du capulet noir bigourdan, en signe de deuil pour la langue et les coutumes de Bigorre.
En 1934, elle est présidente du groupe des Dames d'Action française des Hautes-Pyrénées[7].
Sa dernière apparition en à Toulouse lors des fêtes de la Sainte-Estelle fut un triomphe, organisé par l'Académie des Jeux Floraux et le Félibrige. Elle meurt le .
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