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aquarelliste et peintre de fleurs De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Blanche Odin, née le à Troyes et morte le à Bagnères-de-Bigorre, est une aquarelliste française.
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Blanche Augustine Odin |
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Blanche Augustine Odin est née le à Troyes de Louise Anne Odin, corsetière, et de père officiellement inconnu[1]. Dans les années 1870, elle habite Paris, y est pensionnaire au couvent des Ursulines, et se rend pour les vacances dans les Hautes-Pyrénées, à Maubourguet[2].
Elle décide vers l'âge de vingt ans de se consacrer à la peinture et devient vers 1890 élève à Paris de l'aquarelliste Madeleine Lemaire et de la peintre sur émail et porcelaine Delphine de Cool, à une époque où l'école des beaux-arts est encore fermée aux femmes. Elle suit dans les années 1895 les cours d'Ulpiano Checa qu'elle rencontre à Bagnères-de-Bigorre à l'occasion des cures de sa mère.
À partir de 1902, elle ouvre à Paris un atelier, au 21, rue du Vieux-Colombier, qui connaît un grand succès. Elle expose ses œuvres dans les Salons, dont celui de l'Union des femmes peintres et sculpteurs, et à la galerie Georges Petit à Paris. Elle réalise de nombreuses œuvres de commande, en particulier des représentations de bouquets de roses.
Elle est reconnue à l'aquarelle comme une virtuose du détail et de la couleur par la critique de l'époque : « Sous son pinceau, qui a à la fois de la grâce et de la virilité, les fleurs, dans leur infinie variété s'épanouissent avec autant de généreux éclats que de saveur. Elles sont, telles qu'elles sont présentées, un enchantement pour le regard, qui va des unes aux autres, sans arriver à se fixer ici ou là »[3].
Elle achète une maison en 1921 à Bagnères-de-Bigorre, où elle s'installe définitivement en 1934 avec sa mère[4], qui décédera en 1939. Son atelier se situe au 6, rue Gambetta. En 1938, elle fait don de quarante-huit aquarelles au musée Salies. Elle meurt à Bagnères-de-Bigorre le [1], où elle a une certaine notoriété ; elle fait cependant partie de ces nombreuses femmes artistes oubliées, malgré une carrière importante à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, dont en particulier ses consœurs « fleuristes » Lucienne Bisson, Antoinette Chavagnat, Mathilde Delattre, Marie-Thérèse Dethan-Roullet, Eugénie Faux-Froidure, Jeanne Lauvernay-Petitjean, etc. qui se côtoyaient de salons en salons et à qui la critique faisait bonne réception[5]. Il faut attendre les années 1990 pour qu'une autre aquarelliste, Monique Pujo Monfran[2], consacre plusieurs ouvrages à l'artiste et à sa technique, contribuant à sa redécouverte progressive.
Une partie de sa collection est visible au musée Salies de Bagnères-de-Bigorre (ouvert de mai à octobre).
Liste non exhaustive :
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