Treize myriarchies
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les treize myriarchies (tibétain : trikkor tchousoum) dirigés par treize myriarques (tripeun), sont une organisation féodale mise en place par l'empereur mongol Kubilai Khan de la dynastie Yuan (sino-mongole) sur le Tibet et ses alliés bouddhistes, les lamas de l'école Sakyapa, dans ce que l'on appelle le régime Sakya-Yuan, forme la base d'un nouveau jeu de pouvoir[1]. En 1260, Kubilai donne à Phagpa (‘Phags pa) le poste de dishi (précepteur impérial) et le pouvoir sur les treize myriarchies le Tibet central ou U, le Tsang, le Tibet de l’Ouest, le Kham et l’Amdo[2].
D'après la « chanson de la Reine du printemps », les chroniques du 5e dalaï-lama (Lobsang Gyatso), celles de Ü étaient Gyama, Drikung, Tsalpa, Thangpochewa, Phagmodru, et Yazang. Certaines listes comportent Taglung à la place de Thangpochewa[3].
Mangyül Gungthang est l'une d'elles.
Le Lato du Nord et le Lato du Sud (régions les plus à l'Ouest de l'Ü-Tsang) étaient deux myriarchies[1].
Les myriarques sont soumis au dishi (précepteur impérial, issu des Sakya, résident à Pékin[4] (alors Khanbaliq)). Chacune de ces myriarchies doivent verser un tribut et fournir des soldats aux Mongols. Les monastères sakya en sont exempte[5].
D'après, Fabienne Jagou, le monarque tibétain, Changchub Galtsen (Byang chub rgyal mtshan, 1302-1364), destitue les Saskyapa et prend le pouvoir, appuyé par l'école Phagmo Drupa (Phag mo gru pa), vers 1350, abolit les myriarchies et unifie le Tibet[4]. C'est le début de la période Phagmodrupa.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.