C'est la partie orientale de l'Ü-Tsang, au Tibet central, qu'elle forme avec le Tsang (tibétain: གཙང་,Wylie: gTsang, chinois simplifié: 后藏;chinois traditionnel: 後藏;pinyin: hòuzàng;litt. «Tibet arrière» partie occidentale). L'Ü-Tsang est une des trois régions tibétaines (ou cholka-sum), les deux autres étant traditionnellement le Ngari Korsum et le Dokham[1] ou, plus récemment et notamment chez les Tibétains en exil, le Kham et l'Amdo[2].
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À la chute de l'Empire tibétain, à la suite de l'assassinat en 841 ou 842, par un ermite bouddhiste de Langdarma, empereur opposé au bouddhisme. Commence alors l'Ère de la fragmentation dans laquelle ses deux fils se battent pour sa succession. Ösung dont les successeurs hériterons du royaume de Gugé, correspondant au Ngari, et Yumtän, dont les descendants contrôlent l'Ü[3].
Lignée des rois de Lhassa
Yumtän est le premier monarque de la lignée des rois de Lhassa(zh).
Bukpa Chenpa (tibétain: བུག་པ་ཅན་པ་,Wylie: bug pa can pa,THL: bukpa chenpa, 布巴坚巴)
Tri Wangchuk Tsen (tibétain: ཁྲི་དབང་ཕྱུག་བཙན་,Wylie: khri dbang phyug btsan,THL: tri wangchuk tsen, 赤旺秋赞)
Tsana Yeshe Gyaltsen (tibétain: ཚ་ན་ཡེ་ཤེས་རྒྱལ་མཚན་,Wylie: tsha na ye shes rgyal mtshan,THL: tsana yeshe gyaltsen, 查那·耶协坚赞). Il a vécu entre le Xesiècle et XIesiècle[4].
Trongpoba (tibétain: འཕྲོང་པོ་བ་,Wylie: 'phrong po ba,THL: trongpoba, 充波瓦)
Empire mongol
Pendant la période du pouvoir mongol (dynastie Yuan), à la fin at du XIIIesiècle, le Ü et le Tsang sont divisés en treize myriarchies (trikor). La liste exacte des myriarchies varie selon les sources. D'après la «chanson de la Reine du printemps», les chroniques du 5e dalaï-Lama, celles de Ü étaient Gyama, Drikung, Tsalpa, Thangpochewa, Phagmodru, et Yazang. Certaines listes comportent Taglung à la place de Thangpochewa[5].
Les Mongols détruisirent la quasi-totalité des établissements Kagyu (bka' brgyud pa) dans les régions centrales du pays ou les transformèrent en établissement Gélugpa (dGe lugs pa)[7]. Chöying Dorje (1604 — 1674), 10ekarmapa, a bénéficié de patronage du roi du Tsang, Karma Tenkyong Wangpo (kar ma bsTan skyong dbang po), alors en guerre ouverte avec les autorités de l'Ü qui appuyaient les l'école Gélugpa et les Mongols. Il fut alors contraint à l'exil pour sauver sa vie[8].
Karma Tenkyong Wangpo est défait par les Mongolsqoshots vers la fin de l'année 1642 au fort de Shimbatsé (capitale du Tsang)[9]. Güshi khan ordonne de l’exécuter, ainsi que ses ministres, Dronyer Bongong et Gangzukpa. Il est enfermé dans un sac de peau et jeté dans la rivière Tsangpo près de Neu[10],[11],[12].
(Gelek 2003)«In traditional Tibetan cultural geography, Tibet is divided into three regions: West Tibet or Upper Tibet, called To Ngari Korsum in Tibetan; the middle area of Tibet-Tsang (Bur Dbus Gtsang Ru-zhi) including the central Tibet cities and valleys of Lhasa, Yarlung, Shigatse, and Gyantse; and East Tibet or Lower Tibet-Dokham (Amdo and Kham, Smad Mdo Kham Sgang Drug). Eastern Tibet is traditionally divided into the regions of Kham and Amdo, and these are now are incorporated into parts of Qinghai, Sichuan, Gansu, and Yunnan provinces.»
(Yeh 2003, p.508)«While the division of Tibetan cultural geography into the three ‘provinces’ of U-Tsang, Kham and Amdo now dominates exile discourse, this is a relatively new representation. An earlier scheme, in use in the mid-seventeenth century, conceived of the three regions as being Ngari Korsum, U-Tsang, and mDo-Kham (including both Kham and Amdo)»
(Cüppers et al. p-107)«This was from the time of Tsha-na Ye-shes rgyal-mtshan (fl. end of 10th / beginning of 11th C.), the widely respected mnga’ bdag of bSam yas, in whose term the “dark period” of Central Tibet ended. It is an indication that in the history of the revolt the idea of the spu rgyal throne was actually never questioned.»
(Grousset 1965, p.645)«Or, à ce moment, l’Église jaune était menacée d’un grave danger. Un prince tibétain, le de-srid de gTsang, protecteur de l’ancien clergé rouge, s’empara de Lhassa (entre 1630 et 1636)».
(Achard 2012, p.431)«Il s'est en effet retrouvé au cœur des conflits qui ont agité le Tibet Central au XVIIe siècle et qui ont abouti à l'invasion mongole et à la destruction de la quasi-totalité des établissements bKa' brgyud pa des régions centrales du pays, ou bien à leur transformation en institutions dGe lugs pa.»
(en) W.D. Shakabpa, One Hundred Thousand Moons: An Advanced Political History of Tibet, vol.1, Brill Publishers, (ISBN978-90-04-17788-8, lire en ligne)
(en) Karl Debreczeny, The Black Hat Eccentric: Artistic Visions of the Tenth Karmapa, Rubin Museum of Art, , 33-63p.
Compte rendu: Jean-Luc Achard, «Karl Debreczeny, The Black Hat Eccentric. Artistic Visions of the Tenth Karmapa, with contributions by Ian A. Alsop, David P. Jackson & Irmgard Mengele, 2012», Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, t.99, , p.431-433 (lire en ligne)
(de) F. R. Hamm, «Tib. dbus und yul dbus.», Indo-Iranian Journal, vol.4, nos2-3, , p.150–153 (DOI10.1007/bf00157627)
(en) G. Uray, «THE OFFICES OF THE BRUṄ-PAS AND GREAT MṄANS AND THE TERRITORIAL DIVISION OF CENTRAL TIBET IN THE EARLY 8TH CENTURY», Acta Orientalia Academiae Scientiarum Hungaricae, Akadémiai Kiadó, vol.15, nos1/3, , p.353-360 (lire en ligne)
(en) Jane Casey Singer, «Painting in Central Tibet, ca. 950-1400», Artibus Asiae, Artibus Asiae Publishers, vol.54, nos1/2, , p.87-136 (DOI10.2307/3250080, lire en ligne)
Ya Hanzhang, Chen Guansheng et Li Peizhuan, Biographies of the Tibetan Spiritual Leaders Panchen Erdenis, Pékin, Foreign Languages Press, , 415p. (ISBN978-7-119-01687-0, OCLC35743089)
(en) Sarat Chandra Dāsa, «Tibet, a Dependency of Mongolia», Journal of the Asiatic Society of Bengal, vol.I, , p.153–54 (lire en ligne)
(en) Chtistoph Cüppers, Robert Mayer et Michael Walter, Tibet after Empire: Culture, Society and Religion between 850-1000, vol.4, Lumbini, Lumbini International Research Institute, coll.«LIRI Seminar Proceedings Series», (lire en ligne)