Il a critiqué les prétentions de structuralistes comme Roman Jakobson ou Roland Barthes à expliquer la littérature uniquement par le biais de la linguistique (Le Mirage linguistique et De Barthes à Balzac, qui revient sur S/Z)[3]. Mais Pavel est surtout connu pour son emploi de la théorie philosophique des mondes possibles pour étudier les univers de fiction. Il a ainsi contribué à lancer des questionnements sur les rapports entre les univers fictionnels et les univers de référence, sur l'ontologie des personnages et sur la valeur de vérité de la fiction.
Œuvre
Romans
Le Miroir persan, Paris: Denoël & Montréal: Quinze, 1978.
La Sixième Branche, Paris: Fayard, 2003.
Essai
Fragmente despre cuvinte, essai, Bucarest: Editura pentru literatura, 1968.
«Le roman doit "saisir l'individu dans sa difficulté d'habiter le monde". Un entretien avec Thomas Pavel, professeur de littérature française et comparée à Chicago», Le Monde, (lire en ligne).
Jean-Didier Wagneur, «Se faire grec pour se voir. Par un professeur de l'université de Princeton, une archéologie des fictions du classicisme et de leur prédilection pour l'Antiquité», Libération, (lire en ligne).