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ancienne salle de spectacle du 17e arrondissement de Paris, de 1928 à 1964 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le théâtre des Folies-Wagram, L'Étoile ou encore le théâtre de l'Étoile, est un ancien music-hall parisien, fondé en 1928 et aujourd’hui disparu, qui était situé au 35 de l'avenue de Wagram dans le 17e arrondissement de Paris.
Lieu | Paris |
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Coordonnées | 48° 52′ 37″ nord, 2° 17′ 49″ est |
Architecte | Paul Farge |
Inauguration | 1928 |
Fermeture | 1964 |
Anciens noms | Folies-Wagram (1928-1936) |
Le théâtre ferme en 1964. Il est remplacé par un immeuble de commerces et de bureaux.
Le théâtre, est construit à l'initiative de Paul Fournier et de la société Lutetia-Empire, qui possède déjà de nombreux cinémas à Paris, ainsi que deux grandes salles de musique, le théâtre de l'Empire, avenue de Wagram et Bobino, rue de la Gaîté.
Inaugurée le sous le nom de Folies-Wagram (et sous la direction de Victor de Cottens), la nouvelle salle accueille des spectacles de music-hall et des concerts de jazz. La Revue Wagram inaugure la salle avec Marie Dubas, Henry Garat, la danseuse afro-américaine Ruth Virginia Bayton[1]. Plus tard cette année-là, le théâtre présente la première française de l'opérette Teresina d'Oscar Straus.
En 1929, on y donne Tip-Toes, une comédie musicale de George et Ira Gershwin[2]. En février 1932, Charlot à Paris, œuvre de Jean Liamine et de Germaine Raynal sur un livret d'A. De Montgon est créée. Le critique de L'Ordre évoque une « brillante carrière » pour les précédentes représentations de La Belle au bois dormant[3]. Avant la Seconde Guerre mondiale, les Folies-Wagram mettent en scène principalement des opérettes et des revues. La rare exception est la première mondiale, le , de la pièce Les Cenci d'Antonin Artaud, une histoire violente d'inceste, de meurtre et de trahison, mais qui n'attire pas l'audience attendue[4].
Après sa fermeture estivale en 1935 et d’importants travaux de restauration, le théâtre rouvre le sous le nom de théâtre de l'Étoile et poursuit son répertoire d’opérettes et de revues[5]. Durant la guerre s'y produisent Fréhel, Johnny Hess, Georgius, Rose Carday et les orchestres de Raymond Legrand, Richard Blareau, Fred Adison, Aimé Barelli. En 1941, il passe sous la direction artistique du chanteur et chansonnier Georgius.
Le jazz est encore à l'honneur à la Libération avec Rex Stewart, Claude Bolling et Boris Vian. Charles Trenet y chante (en 1947, 1952, 1961), Line Renaud (en 1949), Yves Montand (en 1951, 1953-1954[6] et 1958), Dalida (en 1959), ainsi que Lilian Harvey, Édith Piaf ou encore Henri Salvador. On y donne plusieurs opérettes (Les Nuits de Saint-Germain-des-Prés de Guillaume Hanoteau et Georges van Parys en 1950, Nouvelle-Orléans de Jean Suberville, Pascal Bastia et Sidney Bechet en 1958) et des ballets modernes, mais aussi une revue sur glace, High Parade avec Jack Hylton (1948). Marlene Dietrich y donne un concert en , habillée par Jean Louis, costumier de cinéma.
Le , Maurice Béjart y crée le premier ballet de musique concrète sur la Symphonie pour un homme seul composée en 1949 par Pierre Schaeffer et Pierre Henry et qui y sera donné tout l'été.
De graves difficultés financières dans la gestion et une fréquentation en baisse conduisent à la fermeture définitive le [7]. Le théâtre est démoli. Depuis lors, c'est un immeuble de commerces et de bureaux qui l'a remplacé..
L'architecte du théâtre est Paul Farge qui a également conçu la rénovation de l'Empire. L'intérieur du théâtre a une couleur rose et argentée et peut accueillir 1 500 personnes. Un foyer et un bar américain sont situés au premier étage.
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