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saxophoniste américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Steve Lacy, de son vrai nom Steven Norman Lackritz, est un saxophoniste et un compositeur de jazz né le à New York et mort le à Boston.
Nom de naissance | Steven Norman Lackritz |
---|---|
Naissance |
New York États-Unis |
Décès |
(à 69 ans) Boston États-Unis |
Genre musical | Dixieland, free jazz |
Instruments | Saxophone soprano |
Labels | FMP, Tzadik |
Il a débuté par le jazz traditionnel (le Dixieland) avant de s'engager dans le free jazz avec Cecil Taylor. C'est avec lui qu'il découvre Thelonious Monk, sa grande source d'inspiration. Il a longtemps vécu en Europe et en particulier à Paris. Il collabore avec entre autres le pianiste Tchangodei au milieu des années 1980 (Albums "The Bow" et "The Wasp"), et le batteur Oliver Johnson (1944-2002).[style à revoir]
Steve Lacy entre dans le monde de la musique et du jazz par le biais de la photographie, en réalisant des portraits, dont des portraits de musiciens de jazz new-yorkais[1].
Au début des années 1950, Steve Lacy commence à devenir musicien professionnel. Il joue du jazz traditionnel dans des clubs, et apprend les bases de cette musique avec le clarinettiste Cecil Scott, de trente ans son aîné. Il joue de la clarinette, de la flûte et du saxophone, en compagnie de quelques grandes figures telles que Pee Wee Russell, Rex Stewart, Dickie Wells.« J'ai même accompagné Willie "The Lion" Smith, j'adorais cette musique, j'apprenais tout ce qui avait trait à elle », reconnaît-il[1]. Il écoute également les nouveaux venus et le bebop qui prospère.
Mais la rencontre décisive est celle avec le pianiste Cecil Taylor avec qui il joue régulièrement de 1953 à 1959. « Il m'a tout appris » dit Steve Lacy de Cecil Taylor, « Fats Navarro, Bud Powell, Charlie Parker... Je ne connaissais même pas Stravinsky »[1]. Il se spécialise dans le même temps sur un instrument bien spécifique, le saxophone soprano, et devient un des interprètes de référence de cet instrument, un peu dédaigné par les autres saxophonistes de jazz. Cecil Taylor lui fait découvrir un autre pianiste, Thelonious Monk, également compositeur, à qui il consacre une grande partie de ses enregistrements, dont les premiers vinyles, et qu'il accompagne plusieurs mois en 1960. Steve Lacy, entré à plain pied dans le monde du free jazz, fonde ensuite avec le tromboniste Roswell Rudd un quartet qui de 1961 à 1964 interprète la musique de Monk. Steve Lacy multiplie les collaborations et enregistre notamment avec le compositeur, pianiste et chef d'orchestre Gil Evans[2].
Après un court séjour en Argentine[1], il part pour l'Europe, celle-ci se montrant au moins aussi accueillante au free jazz et au jazz expérimental que les États-Unis. Il commence à jouer en Suède et en Italie avec Don Cherry, Carla Bley, et Enrico Rava. En 1968, il s'installe à Rome, où il rencontre Irene Aebi, qui devient son inspiratrice et sa collaboratrice comme chanteuse et violoniste[2] et qu'il épousera en 1993.
Au début des années 1970, il s'installe à Paris et y constitue un groupe, dont la composition varie mais auquel collabore notamment le contrebassiste Kent Carter (en) auquel succédera Jean-Jacques Avenel, le saxophoniste Steve Potts, le batteur Oliver Johnson et le pianiste Bobby Few, auxquels se joint Irene Aebi. Steve Lacy met en musique des textes de Lao Tseu, de Brion Gysin, et des écrivains de la Beat Generation, Jack Kerouac, Gregory Corso, William Burroughs, mais aussi Robert Creeley. Un de ses lieux privilégiés à Paris est l'American Center, institution culturelle et artistique alors particulièrement dynamique[2].
À la fin des années 1990, Steve Lacy veut quitter Paris[3]. Il réside un moment à Berlin et y crée un opéra en 1997, The Cry, sur un texte de Taslima Nasreen[4]. En 2001, il retourne vivre aux États-Unis. Il y enseigne au département jazz d'un conservatoire bien connu de Boston, The New England Conservatory[2].
Steve Lacy a été profondément marqué par les compositions de Thelonious Monk, que Cecil Taylor lui fait découvrir dès ses premières années comme musicien professionnel, et auprès duquel il a évolué, pendant quelques mois, en quintette et en big band. Il a enregistré régulièrement, tout au long de son parcours les œuvres de Monk. Duke Ellington l'a également inspiré : « Il fut ma première inspiration » dit-il même de ce musicien. Dès 1957, sur un de ses vinyles, Soprano Sax, en compagnie notamment de Wynton Kelly, il inclut deux morceaux du grand Duke, Rockin'In Rhythm et Daydream. De même consacre-t-il un de ses derniers enregistrements, en 2002, 10 of Dukes & 6 Originals, à dix morceaux de Duke Ellington. Steve Lacy a été également constamment à l'écoute des interférences entre littérature et musique[5].
Elle comprend environ 200 références, dont :
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