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femme d'affaires française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sophie de Menthon, née Turpin le dans le 17e arrondissement de Paris, est présidente du mouvement patronal ETHIC.
Membre du Conseil économique, social et environnemental |
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Sophie de Menthon est née Sophie, Marie, Clarisse, Anne, Bernadette Turpin, fille de Jean Turpin et de Maud Wirtz-Daviau[1],[2]. Son père est diplomate à l’ONU. Sa mère est une ancienne étudiante de Sciences Po. Elle « était au foyer et désespérée de l’être »[3].
Après avoir grandi à New York, elle échoue à l'examen d’entrée de l’Institut d’études politiques de Paris, et obtient par la suite une licence d’anglais[3].
Elle commence à travailler comme enquêtrice pour des études d’opinion puis fonde en 1976 la société de télémarketing Sophie de Menthon Conseil, devenue plus tard Multilignes Conseil, puis rachetée par le groupe Teleperformance dans les années 2000[3].
En 1979, elle crée le Syndicat du marketing téléphonique (actuellement le Syndicat des professionnels des Centres de Contacts), qui rassemble les prestataires externalisés de centres de contacts[4][source secondaire souhaitée].
En 2004, elle crée la Société de management des entreprises (SDME), une société de conseil aux entreprises et de média training dont elle prend la présidence[5].
Elle s'investit au sein du mouvement Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance (Ethic), qu'elle préside depuis 1995. Elle promeut en 2003 la Fête des entreprises sous le slogan « J'aime ma boîte », pour fédérer des moments de convivialité entre salariés et entrepreneurs, le troisième jeudi du mois d'octobre, chaque année.
Également membre du comité éthique du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), elle en démissionne le [6], se sentant « en décalage » avec le mouvement patronal, et entendant marquer son « désaccord fondamental » avec la réflexion menée par Laurence Parisot sur l'encadrement des rémunérations des patrons.
Le , elle se déclare candidate à la présidence du MEDEF au micro d'Europe 1[7] mais renonce le [8],[9]. Laurence Parisot est réélue.
Elle considère que l'image des patrons s'est dégradée durant l'année 2009 — après la Crise économique mondiale des années 2008 et suivantes —, considérant que l'amalgame est trop souvent fait entre grands patrons et chefs de petites et moyennes entreprises. Elle se déclare par ailleurs favorable à une fiscalité minimale de l'entreprise à l'échelle européenne[réf. nécessaire].
Elle est membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de 1997 à 1999 puis de 2009[3] à 2015.
Grâce à Nicolas Sarkozy, elle est nommée en tant que personnalité qualifiée, membre de la section « Finances » du CESE en 1997[Légifrance 1], du Conseil national de la création d'entreprises en 1997[Légifrance 2] et 2000[Légifrance 3], de l'Observatoire de la parité en 2002[Légifrance 4], et du Conseil d'orientation de la simplification administrative en 2004[Légifrance 5]. Elle a aussi participé à la commission Stasi sur la laïcité en France en 2003, au rapport Novelli sur les conséquences des 35 heures en 2004, et a été interrogée par la mission Stoléru pour l'accès des PME aux marchés publics en 2008[10].
Elle a été mariée et divorcée deux fois. Elle se marie une première fois à 19 ans avec René de Menthon, avec qui elle a deux enfants[3]. Elle divorce et se marie une deuxième fois avec Nicolas Crespelle, dont elle divorce également[11]. Elle n'a pas de religion[3].
Cependant, ce sont ses participations à des émissions de télévision et à l'émission de radio Grandes Gueules sur RMC qui semblent l'avoir fait davantage connaître du public[réf. nécessaire]. Elle est aussi intervenue régulièrement dans l'émission Good Morning Business de la radio BFM, et dans l'émission On ne va pas se mentir sur I-Télé. Aujourd'hui[Quand ?] elle intervient sur Sud Radio de manière hebdomadaire dans l'émission de Valérie Expert dans Débats d'experts et également dans la République LCI présentée par Julien Arnaud et Roselyne Bachelot. Elle est également éditorialiste pour Challenges et Valeurs actuelles.
Fustigeant le « politiquement correct » sur les réseaux sociaux[3], elle est remarquée pour des propos parfois inappréciés : trouvant, durant une polémique sur le harcèlement sexuel, « plutôt sympa » de se faire siffler dans la rue[12] ou, concernant l’emploi présumé fictif de l'épouse de François Fillon, elle estime les personnalités politiques insuffisamment rémunérées et comprend qu'il soit nécessaire de « boucler, artificiellement, les fins de mois ou [d']arrondir le budget familial »[13].
Elle provoque des polémiques sur les réseaux sociaux. Après le débat télévisé des onze candidats à l'élection présidentielle de 2017, le , Sophie de Menthon lance une pétition (avant de la retirer) demandant à l'Éducation nationale de retirer à Nathalie Arthaud, qui se présente comme « candidate communiste », le cours d'économie qu'elle assume[14]. À travers un échange de lettres ouvertes, la candidate répond : « la vision du monde de Madame de Menthon est à l'exact opposé de la mienne. […] sa lettre illustre à quel point le monde est divisé en classes sociales aux intérêts contradictoires et même aux sensibilités opposées »[14].
En 2015, elle crée une polémique à la suite de son tweet publié dans le cadre d’un débat public sur le harcèlement de rue et de « recommandations au gouvernement pour que cesse le harcèlement dans les transports », de la part du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Dans son tweet, elle distingue ce dernier des sifflements « 100% des femmes seraient « harcelées » quotidiennement. Ne pas tout confondre : être sifflée dans la rue est plutôt sympa ! » Ces propos déclenchent alors une vague de protestation et d’indignation dont celle de la secrétaire d'État à la Famille, Laurence Rossignol[15]. Devant la polémique, elle répond « qu’il y a une différence générationnelle dans la manière dont c’est vécu »[16].
En , elle fait inviter par le Cercle de l'Union interalliée, un club d'entrepreneurs dont elle est membre, Éric Zemmour, polémiste et bientôt candidat à l'élection présidentielle. Elle précise : « Comme bientôt Montebourg et Mélenchon, sous un prisme exclusivement économique »[17].
En 2022, plusieurs médias révèlent son rôle d'entremetteuse entre monde des entreprises et le RN[18], puis, deux ans plus tard, sur la possibilité qu'elle soit ministre en cas de majorité RN[19].
Elle soutient l'égalité des salaires entre hommes et femmes et les quotas de femmes dans les conseils d’administration mais critique ce qu'elle considère relever du « genrisme »[3].
Nostalgique « de l’amour courtois », elle estime que c’est à l'homme de séduire la femme et prône la différence des sexes[3].
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