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commune française du département du Gard De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sommières (Someire en occitan) est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
Sommières | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sommières (siège) |
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Maire Mandat |
Pierre Martinez 2020-2026 |
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Code postal | 30250 | ||||
Code commune | 30321 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sommiérois, Sommiéroises | ||||
Population municipale |
5 028 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 485 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 231 hab. (2009) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 07″ nord, 4° 05′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 19 m Max. 106 m |
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Superficie | 10,36 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Sommières (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Sommières (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calvisson | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.sommieres.fr | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Bénovie, le ruisseau des Corbières et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sommières est une commune urbaine qui compte 5 028 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Sommières et fait partie de l'aire d'attraction de Sommières. Ses habitants sont appelés les Sommiérois ou Sommiéroises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le beffroi de Sommières, inscrit en 1926, l'Immeuble 3 rue Taillade, inscrit et classé en 1984, et le château, inscrit en 2010.
Située à l'extrême sud du département du Gard, à la périphérie ouest de la plaine de la Vaunage et à la périphérie du département de l'Hérault, dans une région très viticole, à vingt-sept kilomètres de Nîmes et à vingt-huit de Montpellier, cette ville très pittoresque est connue pour son centre médiéval construit en « damier » le long du fleuve le Vidourle, dont les étroites rues sont enjambées de multiples arcades et porches, pour son château, aujourd'hui en ruine mais en cours de restauration, dont la haute tour accessible aux visiteurs, domine la cité et pour son célèbre pont romain si souvent malmené lors des redoutables vidourlades. La commune est en effet régulièrement assujettie aux inondations lors d'épisodes de pluies cévenoles, le record datant de .
Sommières est l'une des soixante-quinze communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des trente-quatre communes du Pays Vidourle-Camargue.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villevieille à 1 km à vol d'oiseau[3], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle »[8], d'une superficie de 209 ha, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[15].
Au , Sommières est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sommières[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sommières, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,5 %), zones urbanisées (22,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), forêts (2,8 %), prairies (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Sommières (PSMV) a été approuvé par délibération du Conseil Municipal du 23 Septembre 2014 et par Arrêté Préfectoral du 16 Avril 2015 générant dans le secteur classé l'avis préalable de l'Architecte des Bâtiments de France pour tout travaux à effectuer, ceci afin de coordonner ceux-ci avec le patrimoine historique de la ville.
Cette mesure bien perçue par les personnes concernées par les travaux se heurte toutefois à l'incompréhension souvent laissée par l'émetteur de l'avis préalable entraînant ainsi l'abandon regrettable du projet envisagé.
Le territoire de la commune de Sommières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[19], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20],[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002, 2014, 2015 et 2021[22],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 342 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1187 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Le nom est mentionné sous les formes latines Sumerium (1039), Somerium (1086), Saumerium (1094), Summidrium (1310) ; un texte de 1243 parle des castrum et villa Smidrii. En français, ville de Sommieres (1435), Somyeres (1557) et Saumieres (1582)[26],[27].
De gueules au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, sur une rivière courante d'argent, sommé d'une croix du même accostée de deux tours aussi d'argent (ouvertes et ajourées de sable). |
Le pont au-dessus du Vidourle fut construit au Ier siècle et attribué à l'empereur Tibère afin de relier Nîmes à Toulouse. Il était initialement constitué de plus de 20 arches pour une longueur totale de plus de deux cents mètres. Ses dimensions étaient ainsi suffisantes pour enjamber le lit "normal" du Vidourle et assurer la liaison entre les deux rives, malgré les nombreuses crues du fleuve.
Sommières fut érigée au Xe siècle en grande partie sur le pont (dont il ne reste ainsi que 7 arches visibles), à même le lit mineur du fleuve, ce qui explique les nombreuses inondations dont est victime la ville lors des débordements du Vidourle. Sommières fut un des fiefs principaux de la Maison des Princes d'Anduze, Satrapes de Sauve, et de leurs cousins les Roquefeuil-Anduze. Ces deux familles seigneuriales, de grande importance régionale, y battaient monnaie, dans un des ateliers de la ville, entre les années 1220-1266.
Durant les guerres de religion, la ville change de mains à plusieurs reprises. Après le massacre de la Saint-Barthélemy, ce sont d’abord les protestants qui quittent la ville pour Anduze et Sauve. Ils réunissent une troupe, et sous la direction d’Antoine Dupleix, dit le capitaine Grémian, ils reprennent la ville par surprise le [28].
Le gouverneur du Languedoc, Montmorency-Damville décide en de reprendre à son tour la ville, qui est investie le . Après deux mois de siège, le comte de Damville accepte la reddition des huguenots. Il épargne les habitants et les défenseurs[29], des Cévenols portant au chapeau la cuillère des Gueux de Zélande, sur instruction du roi[30] mais les protestants doivent quitter la ville[31].
En 1622, durant les rébellions huguenotes, la ville est assiégée, comme presque toutes les villes protestantes, par l’armée royale.
Lors de la guerre des Camisards, Jean Cavalier fait une incursion dans Sommières le contre les troupes royales de la place dirigées par M. Montredon. Il incendie une partie du faubourg du Bourguet pour les faire sortir du bastion mais celles-ci n'interviennent pas et sept à huit personnes décèdent[32].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Au XIXe siècle, Sommières est une bourgade industrielle enrichie par le traitement de la laine.
En matière linguistique et culturelle, le Vidourle constitue la frontière et une zone de transition généralement admise entre les variantes languedociennes et provençales du pays d'Oc (et non le Rhône comme cela est souvent mentionné).
Sommières a donné son nom à une dénomination complémentaire de l'appellation Languedoc: Languedoc-Sommières.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2022, la commune comptait 5 028 habitants[Note 7], en évolution de +3,44 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
2021 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 040 | 5 028 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 086 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 639 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 280 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 36 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 15,4 % | 15,1 % | 11,6 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 021 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Sommières[Carte 3],[I 11]. Elle compte 2 215 emplois en 2018, contre 2 057 en 2013 et 1 944 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 630, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 12].
Sur ces 1 630 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 696 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 78,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
732 établissements[Note 11] sont implantés à Sommières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 732 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 43 | 5,9 % | (7,9 %) |
Construction | 64 | 8,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 283 | 38,7 % | (30 %) |
Information et communication | 12 | 1,6 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 24 | 3,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 41 | 5,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 92 | 12,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 104 | 14,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 69 | 9,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,7 % du nombre total d'établissements de la commune (283 sur les 732 entreprises implantées à Sommières), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-est du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 41 | 26 | 18 | 19 |
SAU[Note 14] (ha) | 469 | 402 | 311 | 430 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 26 en 2000 puis à 18 en 2010[40] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 469 ha en 1988 à 430 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 23 ha[40].
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