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femme de lettres et éditrice finlandaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sofi Oksanen est une écrivaine finlandaise, née le à Jyväskylä. Son troisième roman, Purge, qui a reçu de nombreux prix en Finlande, l'a fait connaitre en France, où il a également été primé du prix Femina étranger et du prix du roman Fnac.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Sofi-Elina Oksanen |
Nationalité | |
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Activité | |
Période d'activité |
Depuis |
Sites web |
(en) www.sofioksanen.com (fi) www.sofioksanen.fi |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Finlandia () Prix Runeberg () Prix du roman Fnac () Prix du livre européen () Grand prix de littérature du Conseil nordique () Prix Femina étranger () Ordre de la Croix de Terra Mariana de 4e classe () Médaille Pro Finlandia de l'ordre du Lion de Finlande () Prix nordique de l'Académie suédoise () Chevalier des Arts et des Lettres () Prix Finlande () Prix Kalevi-Jäntti |
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Sofi Oksanen a également écrit des chroniques dans plusieurs magazines et un article avec Imbi Paju (fi) sur les étapes de l'histoire de l'Estonie durant l'histoire soviétique. Au sujet de l'histoire récente de l'Estonie, elle a également écrit Les Vaches de Staline et Quand les colombes disparurent (fi).
Sofi Oksanen naît d'un père finlandais électricien et d'une mère estonienne ingénieure ayant émigré en Finlande dans les années 1970[1] et grandit à Jyväskylä, en Finlande centrale. Elle achève ses études secondaires, en 1996, au lycée de Voionmaa (fi).
Avant de se consacrer à l'écriture, elle étudie la littérature à l'université de Jyväskylä et à l'université d'Helsinki ainsi que la dramaturgie à l'Académie de Théâtre d'Helsinki.
Sofi Oksanen est ouvertement bisexuelle[1].
En , elle se marie avec Juha Korhonen, un informaticien[2].
Sofi Oksanen s'est fait connaître en Finlande en 2003 avec la publication de son roman Les Vaches de Staline (Stalinin lehmät)[3], qui conte l'histoire d'une jeune fille souffrant de troubles du comportement alimentaire, tout en décrivant l'image des migrantes estoniennes en Finlande.
Deux ans plus tard, elle publie son second roman Baby Jane[4] qui aborde les thèmes de l'anxiété et de la violence conjugale dans les couples lesbiens.
Sa première pièce de théâtre jouée au Théâtre national de Finlande en 2007 est le point de départ de son roman Purge (Puhdistus) paru en 2008[5] et classé premier dans la liste des ventes de fiction en Finlande dès sa publication[6].
Un film tiré de Purge est sorti en septembre en 2012, réalisé par Antti Jokinen[7].
Impliquée dans le débat public en Finlande, Sofi Oksanen écrit dans différentes publications, dans les colonnes de différents périodiques (Sihteeri & Assistentti, Sunnuntaisuomalainen, Metro, Aamulehti) sur des sujets tels que l'identité multinationale, les droits de l'homme, le droit à la libre expression et le droit à l'information face aux défenseurs de la Censure de l'Internet.
Dans ses écrits journalistiques, Sofi Oksanen se montre critique face à l'admiration et au soutien portés par certains au totalitarisme, notamment au totalitarisme de gauche. En 2009, elle a ainsi publié avec la journaliste et réalisatrice estonienne, Imbi Paju, une compilation d'articles intitulée Derrière tout cela il y avait la peur : Comment l'Estonie perdit son histoire et comment elle la récupère (Kaiken takana oli pelko: Kuinka Viro menetti historiansa ja miten se saadaan takaisin), sur les crimes du régime communiste en République socialiste soviétique d'Estonie, et réunissant plus de trente écrivains, dont Paju et Sofi Oksanen. Sofi Oksanen a justifié cette parution par le besoin d'aborder l'un des phénomènes les plus meurtriers du XIXe siècle, de par leur étendue et de leur longue durée, ayant néanmoins fait l'objet de peu de publications en comparaison aux écrits sur les crimes national-socialistes en Estonie[8].
Sofi Oksanen a de plus critiqué l'attitude de certains hommes politiques et journalistes finlandais, et en particulier celle de Matti Vanhanen, qu'elle a qualifié de finlandisation, en réaction à un article publié en 1985 par l'ancien premier ministre et alors journaliste dans le journal Suomenmaa, où il jugeait que les manifestations pour l'indépendance des pays baltes étaient des provocations[9].
En 2009, les propos de Sofi Oksanen tenus à la télévision danoise sur la culture finlandaise et en particulier sur la violence et la tendance à la dépression des hommes finlandais ont provoqué de vives réactions en Finlande[10].
Le 15 juin 2010, l'éditeur WSOY a annoncé qu'il n'éditerait plus Sofi Oksanen[11], le PDG de la société, Anna Baijars, évoquant alors un manque de confiance mutuelle[12]. En octobre 2009, Sofi Oksanen avait critiqué publiquement le manque de professionnalisme de WSOY. À la suite de cet article, douze écrivains ont écrit une lettre critiquant violemment la direction de WSOY[13]. Le 16 juin 2010, dans une interview pour la revue Apu-lehti, elle a accusé WSOY de rupture de contrat et a taxé d'amateurisme les activités de traduction et de commercialisation de l'éditeur. Elle a également comparé le PDG de WSOY à un singe[14]. Sofi Oksanen annonce que la raison est une rupture de contrat par WSOY, au sujet de laquelle elle a déjà été en contact avec l'Union des écrivains finlandais[15][pas clair]. La solution[Quoi ?] est généralement considérée comme exceptionnelle et préjudiciable à l’image de WSOY car Sofi Oksanen est l'écrivain finlandais le plus primé de ces dernières années[16]
En 2013, l'éditeur suédois Bazar Förlag AB a demandé devant le tribunal d’Helsinki des indemnités pour rupture de contrat. Selon lui, Sofi Oksanen aurait signé en 2005 un contrat couvrant un certain nombre d'ouvrages. Le premier aurait dû être Ranskalainen päärynä (La poire française), qui n'a jamais été publié, et le suivant, Purge publié en 2008 par WSOY. Selon Bazar, le contrat couvrait également les droits d'édition en Suède de Stalinin lehmät et de Baby Jane[17].
À la suite de l'interruption de sa collaboration avec WSOY en 2010[18], Sofi Oksanen a fondé en mars 2011 sa propre maison d'édition Silberfeldt Oy. Sa première publication a été la réédition de la version poche de Baby Jane[19] dont WSOY a cédé les droits. Sofi Oksanen a acheté en 2011 les droits de publication en finnois de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne[20], que Silberfeldt a publié en avril 2012[18]. Silberfeldt a aussi publié une carte du système concentrationnaire soviétique réalisé par Niilo Koljonen, à la suite de quoi Sofi Oksanen a organisé en 2012 un séminaire à ce sujet aux Archives nationales audiovisuelles de Finlande (fi).
Le 30 août 2012 Like a publié le quatrième roman d'Oksanen Kun kyyhkyset katosivat (Quand les colombes disparurent). En décembre 2012, elle est devenue écrivaine des éditions Like du groupe Otavamedia dont Harri Haanpää venait d'être nommé le directeur éditorial[21],[22].
Pièces de théâtre et leur première:
Sofi Oksanen a reçu de nombreux prix littéraires, parmi lesquels :
Norma Ross assiste à l'enterrement de sa mère Anita Ross, suicidée à une station de métro d'Helsinki, et se fait aborder par un ancien ami de sa mère, Max Lambert. Elle hérite des problèmes de sa mère, et de son emploi tardif au salon Maxicoiffure, auprès de Marion, spécialisé en mèches de cheveux (surtout des Virgin Remy). Leur origine est multiple : Ukraine, Russie, Thaïlande, Nigeria, Vietnam, Géorgie. Elle le découvre progressivement, surtout à partir des voyages de sa mère, de ses dettes, de ses révélations. Elle est surtout affectée d'une hypertrichose, relativement héréditaire. Ses cheveux sont doués depuis sa naissance, et grâce aux soins de sa mère, d'une finesse et d'une sensibilité remarquables. L'entreprise maffieuse des Lambert s'est emparée de ce marché et de celui des mères porteuses...
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