Ardres
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Ardres (parfois appelée Ardres-en-Calaisis) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ardrésiens.
Ardres | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | CC Pays d'Opale | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Loquet 2020-2026 |
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Code postal | 62610 | ||||
Code commune | 62038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ardrésiens | ||||
Population municipale |
4 398 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 325 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 51′ 20″ nord, 1° 58′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 17 m |
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Superficie | 13,52 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Ardres (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calais-2 | ||||
Législatives | 6e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-ardres.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 186 habitants en 2021.
La commune est située dans le nord du Pas-de-Calais, à une douzaine de kilomètres au sud-est de Calais. Elle est principalement desservie par la D 231, la D 943 et la D 224.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
La superficie de la commune est de 13,52 km2. La commune a un relief très plat, typique de la plaine de Flandre, son altitude varie de 2 à 17 mètres[1].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
Le territoire communal est traversé par huit cours d'eau :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 829 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 8 km à vol d'oiseau[13], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
La commune a signé en mars 2010 une charte d'entretien des espaces publics, avec l'Agence de l'eau Artois-Picardie[17].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18].
Dans ce cadre, la commune fait partie de quatre espaces protégés :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies et marais tourbeux de Guînes, d'une superficie de 139 hectares[26].
Sur le territoire communal se trouve le site des sources artésiennes et « trous sans fond » dans la région d'Ardres qui est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique[27].
Au , Ardres est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ardres[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[30]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (13,5 %), eaux continentales[Note 6] (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), zones humides intérieures (2,3 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En plus du chef-lieu Ardres, la commune compte plusieurs localités : Bois-en-Ardres, La Cauchoise, Le Palentin, Les Pélerins.
La commune est a accessible par l'A16, dans le sens Paris - Calais, sortie Calais Saint-Pierre puis la RD 943 jusqu'à Ardres ou par l'A26, dans le sens Reims - Calais, sortie Ardres (no 2) puis RD 943 jusqu'à Ardres.
La commune est située sur la ligne de Lille aux Fontinettes et dispose de la gare de Pont-d'Ardres qui est une halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.
La commune disposait, de 1899 à 1964, de la ligne de tramway d'Ardres à Pont-d'Ardres, une ancienne ligne de tramway qui circulait dans Ardres et faisait la jonction avec la gare de Pont-d'Ardres.
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[34].
Vient du flamand aard qui signifie « champ, pâture »[35]:
En néerlandais : Aarden[37], en flamand : Aarde[38](littéralement terre ou les terres).
À l'époque gallo-romaine, Ardres est une bourgade prospère grâce à son marché agricole.[réf. nécessaire]
Entre 1060 et 1070[39], Arnold, seigneur de la seigneurie de Selnessa-Ardres et vassal du comte de Guînes, élève une motte au milieu du marais sur laquelle il bâtit un donjon de bois. Il est le fils du premier seigneur de la dite seigneurie, Herred, familier du comte Eustache de Guînes, et d'Adèle, nièce de l'évêque des Morins (voir seigneurs d'Ardres).
En 1096, Arnould II d'Ardres participe à la première croisade. Son nom figure dans la cinquième salle des croisades du château de Versailles.
Au XIIIe siècle, comme d'autres cités du comté, Ardres dispose d'une administration communale relativement autonome par rapport au comte de Guînes, (commune) : en 1254, Arnould III de Guînes déclare devoir à ses échevins de Guînes, Ardres, Audervic (Audruicq), et du pays de Bredenarde la somme de 20 700 livres parisis qu'ils avaient payé pour sa rançon[40].
Ardres est en 1273 une des douze pairies du comté de Guînes, d'autres sources parlant des seigneurs d'Ardres en tant que barons du comte de Guînes[41]. Baudouin, sire de la Motte d'Ardres (seigneur d'Ardres; il s'agit de Baudouin IV de Guînes, dépossédé du comté de Guînes que son père Arnould III de Guînes avait vendu au roi de France) est un des treize barons du comté[41].
Le prieuré d'Ardres est également cité comme constituant une des onze ou douze pairies du comté de Guînes[41].
En 1334, Philippe roi des français (Philippe VI de Valois) approuve l'accord conclu au sujet du procès existant entre le comte de Flandre, (Louis Ier de Flandre) et les habitants d'Ardres à propos du tonlieu de Bapaume et en remet la décision à Philippe de Haverskerque et à maître Jean Chauwyas. Ces deux arbitres vont condamner en 1336 la communauté de la ville d'Ardres à payer, conformément aux usages, le droit de péage de Bapaume[42].
En 1396, le roi Charles VI amène à Ardres sa fille Isabelle de France, destinée à Richard II, avant de rencontrer ce souverain le 27 octobre dans la plaine entre Ardres et Guînes, sur la frontière entre les deux royaumes, et de procéder à la remise de la princesse le 31. Le mariage a été célébré le 3 novembre à Calais (église Saint-Nicolas)[43].
Le , une troupe anglaise venue de Calais, cherche par une nuit noire à s'emparer d'Ardres, mais les soldats face à une population qui se défend ne peuvent qu'incendier le faubourg[44].
Au XVIe siècle, la ville accueille François Ier, qui y rencontre Henri VIII d'Angleterre lors de l'entrevue du Camp du Drap d'Or, qui se tient du 1er au .
Le , le traité d'Ardres clôt les guerres entre François Ier et Henri VIII d'Angleterre.
En 1596, l'archiduc Albert d'Autriche s'empare d'Ardres après un siège : la ville est rendue en 1598, à la paix de Vervins.
Le , Louis XIII, de passage à Calais, ordonne qu'on démolisse la citadelle d'Ardres gouvernée par Jean de Monchy, seigneur de Montcavrel. Celui-ci cherche à voir le roi à Calais, mais Louis XIII refuse de lui parler et part le lendemain pour Boulogne[44].
Pendant la Première Guerre mondiale, Ardres est en 1918 le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Brêmes fait partie de ce commandement d'étapes et a donc accueilli des troupes[45]. Ardres a également accueilli des troupes dépendant du commandement d'étapes de Guînes en 1917-1918[45]; ainsi que du commandement d'étapes de Nouvelle-Église[45]. En mars 1918, des troupes belges (35 officiers, 540 hommes de troupe, 11 chevaux) cantonnent sur Ardres[46]. Le bureau du commandement d'étapes est installé à la mairie et relié au central téléphonique d'Ardres. Il agit en liaison avec le gouverneur militaire de Calais[47]. En septembre 1917, des travailleurs sont en poste dans la sucrerie d'Ardres au titre de l'effort de guerre[48].
Le 23 décembre 1940, Adolf Hitler, arrivé la veille dans son train spécial à la gare d'Audruicq, traversa la commune en voiture pour aller inspecter les troupes et l'artillerie allemande sur la côte et passa Noël avec les troupes d'occupation[49].
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[50].
Le 18 juin 2019, un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Ardres, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[51].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes Pays d'Opale.
La commune est rattachée au canton de Calais-2.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | 1914 | Benjamin Ritiez | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1919 | août 1933 | Victor de Saint-Just | FR | Ancien général de division Député du Pas-de-Calais (Saint-Omer-2) (1924 → 1933) Décédé en fonction |
août 1933 | 1940 | François de Saint-Just Fils du précédent |
FR | Député du Pas-de-Calais (1933 → 1940) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1964 | après 1971 | André Pruvot | SFIO | Chef de laboratoire |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1975 | mars 1989 | Édouard Condette[52] (1915-1999) |
PS | |
mars 1989 | mars 2008 | Bernard Carpentier | UDF puis UMP |
Préparateur en pharmacie Conseiller général d'Ardres (1992 → 2011) Président de la CC de la région d'Ardres (2000 → 2008) |
mars 2008 | En cours (au 27 avril 2022) |
Ludovic Loquet | MRC puis DVC (app. LREM) |
Fonctionnaire territorial Conseiller général d'Ardres (2011 → 2015) Conseiller départemental de Calais-2 (2015 → 2020 et 2021 → ) 8e vice-président du conseil départemental (2021 → ) Président de la CC Pays d'Opale (2020 → ) Suppléant de la députée Brigitte Bourguignon (2017 → 2020) Réélu pour le mandat 2014-2020[53] Réélu pour le mandat 2020-2026[54],[55],[56] |
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Halingen (d)[57] | Allemagne | depuis | ||
New Romney[57] | Royaume-Uni | depuis |
La commune est labellisée « 3 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[58].
La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[59].
Les habitants de la commune sont appelés les Ardrésiens[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].
En 2021, la commune comptait 4 398 habitants[Note 7], en évolution de +1,81 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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4 320 | 4 404 | 4 398 | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 119 hommes pour 2 284 femmes, soit un taux de 51,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,4 | 1,7 | |
5,6 | 9,4 | |
18,6 | 20,1 | |
22,2 | 20,1 | |
17,2 | 17,7 | |
16,1 | 13,5 | |
19,9 | 17,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
En 2019, dans la commune, il y a 1 806 ménages fiscaux qui comprennent 4 287 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 8] de 19 970 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 49 % (57,6 % en France métropolitaine)[66],[67].
Blason | D'argent à l'aigle bicéphale de sable, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Détails | Inspiré des armes de la famille d'Ardres, dont la branche aînée s'est éteinte au XIIe siècle, et qui portait « d'argent à l'aigle bicéphale de sable armée et becquée de gueules ». Le 12 mai 1520, à l'approche du Camp du Drap d'Or, François Ier aurait autorisé la commune par lettre patente, en plus de la devise, à porter le chef de France moderne (d'azur à trois fleur de lys d'or) bien qu'à l'époque il aurait été fait état d'étoiles d'or[73]. Adopté par la municipalité. |
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[74] :
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