le Berghof, dans les Alpes bavaroises, résidence privée de Hitler, fréquentée notamment par des personnalités étrangères et des hauts dignitaires du Reich.
En 2024, le mieux conservé de tous est: le Wolfsschlucht II, dans le nord de la France à proximité du village de Margival (Aisne).
Quartiers généraux fixes
Le tableau ci-dessous fournit:
la liste des dix Quartiers généraux qui ont été utilisés (au moins une journée) par le Führer[b];
puis la liste de ceux qui n'ont pas été utilisés par Hitler[b], notamment s'ils n'ont pas été achevés.
Le train spécial du Führer, Führersonderzug en allemand, désigne le train fréquemment utilisé par Adolf Hitler pour voyager à travers l'Europe entre ses différents quartiers généraux (cf. infra)[9]. Après qu'Hitler a vu le train de Mussolini, celui-ci est commandé à la Deutsche Reichsbahn en 1937, puis livré en août 1939[10]. Son premier voyage se fait de Berlin au Nord-Ouest de la Pologne peu après le début de la Guerre[10]. Ce train lui servait également de quartier général qui était appelé FHQu Frühlingssturm (vent de printemps) quand pendant la campagne des Balkans au printemps 1941, il fut localisé à Mönichkirchen en Autriche. Auparavant en 1940 le train était nommé Führersonderzug «Amerika» et fut désigné après sous le code de Führersonderzug «Brandenburg» après l'entrée en guerre des États-Unis[10]. Après la campagne des Balkans, le train ne fut plus utilisé comme quartier général, mais Hitler l'utilisa toujours pour ses déplacements entre Berlin, Berchtesgaden et Munich notamment. Le dernier voyage en train a lieu le de Adlerhorst, en direction de Berlin[10].
Deux trains fantômes existaient également, pour rouler devant et derrière ce train et servir de leurre[10]. Les villes d'arrivées du train étaient souvent choisies à cause de la présence d'un tunnel permettant d'abriter le long train des bombardements[10].
La composition exacte du Führersonderzug n'est pas connue avec certitude, néanmoins un nombre important de détails sont révélés par les informations du départ "Bln 2009", quand le train partit d’Anhalter Bahnhof à Berlin le pour arriver à la Wolfsschanze le .
Les seize ou dix-sept véhicules composant le train, pour environ 430 mètres de longueur[10], sont dans l'ordre[2]:
le Führerwagen, voiture réservée à l'usage personnel de Hitler; ce wagon est brulé en Autriche par les SS le puis rendu plus tard aux Allemands[10].
le Befehlswagen (voiture de commandement) incluant une salle de conférence et un centre de télécommunications;
le Begleitkommandowagen, pour le Führerbegleitkommando (unité SS chargée de la protection de Hitler, 26 hommes[10]);
une voiture salle à manger;
deux voitures pour invités;
le Badewagen (voiture salle de bains avec une baignoire en marbre[10]);
une seconde voiture salle à manger;
deux voitures-couchettes pour le personnel;
un Pressewagen (voiture pour la presse);
un second fourgon à bagages;
un dernier wagon de combat Flakwagen.
Autres trains spéciaux
Il existait d'autres trains spéciaux (Sonderzug en allemand) utilisés par les dignitaires ou les chefs militaires du régime[1],[8] comme Göring ou Himmler[10]:
Ministerzug (train des ministres) utilisé par Ribbentrop et Himmler;
Sonderzug "Afrika" (aussi appelé "Braunschweig"), utilisé par le chef du haut commandement des forces armées allemandes (Chef des Oberkommandos der Wehrmacht (Chef des OKW))[h]
Sonderzug "Asien" (aussi appelé "Pommern") utilisé par Hermann Göring[i];
Sonderzug "Atlantik" (aussi appelé "Auerhahn"), utilisé par le commandant en chef de la Kriegsmarine[j];
Sonderzug "Atlas" (aussi appelé "Franken"), un train de commandement utilisé par l'état-major d'opérations des forces armées (Wehrmachtführungsstabes);
Sonderzug "Enzian", train de commandement utilisé par le chef du service de renseignement de la Luftwaffe (Nachrichtenwesens der Luftwaffe);
Sonderzug "Ostpreußen" (aussi appelé "Sonderzug 4"), utilisé par le haut commandement de l’Armée de terre (Oberkommando des Heeres (OKH))[k];
Sonderzug "Robinson 1", utilisé par le commandement de la Luftwaffe;
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Forces armées allemandes comprenaient la Wehrmacht et la Waffen-SS; la Wehrmacht était elle-même composée de: la Heer (l'Armée de terre), la Luftwaffe (l'Armée de l'air) et la Kriegsmarine (la Marine de guerre).
Sur plus de 800 jours, c'est donc le Quartier général qui a été le plus utilisé par le Führer; c’est aussi l'endroit où s'est déroulé l’attentat manqué du dans lequel Hitler a échappé à la mort, en raison de circonstances fortuites favorables.
De 1938 à 1945, cette fonction est assurée par Keitel qui n'est pas le commandant en chef de la Wehrmacht, car celui-ci est Hitler lui-même, de 1938 à 1945.
(en) Richard Raiber, Guide to Hitler's Headquarters: After The Battle, vol.19, Londres, Battle of Britain International Ltd, (lire en ligne).
Ramsey, Winston G. (editor) & Posch, Tom (researcher), The Berlin Führerbunker: The Thirteenth Hole, After the Battle, No.61, Special Edition, Battle of Britain International Ltd, 1988, London