Servon-sur-Vilaine
commune française d'Ille-et-Vilaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Servon-sur-Vilaine est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 3 864 habitants[Note 1].
Servon-sur-Vilaine | |||||
L'église Saint-Martin-de-Tours. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Pays de Châteaugiron Communauté | ||||
Maire Mandat |
Melaine Morin 2020-2026 |
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Code postal | 35530 | ||||
Code commune | 35327 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Servonnais | ||||
Population municipale |
3 864 hab. (2021 en évolution de +7,96 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 253 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 07′ 17″ nord, 1° 27′ 38″ ouest | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 91 m |
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Superficie | 15,26 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Servon-sur-Vilaine (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaugiron | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.ville-servonsurvilaine.fr | ||||
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La position privilégiée[Selon qui ?] de la commune entre Rennes et Vitré, avec un accès routier facile, permet à beaucoup de gens de venir s'y installer[réf. souhaitée]. Au sud de la commune se trouve l'axe ferroviaire majeur Paris-Rennes-Brest et la voie express Paris-Rennes (RN 157). Au nord, se trouve la forêt de Chevré, limite nord de la commune et qui, au lieu-dit de la Croix Jalus, est le point le plus haut de Servon. À l'est se trouvent les communes de Châteaubourg et Broons-sur-Vilaine, à l'ouest Brécé, Noyal-sur-Vilaine et Acigné.
Acigné | La Bouëxière | |||
Noyal-sur-Vilaine, Brécé | N | Châteaubourg | ||
O Servon-sur-Vilaine E | ||||
S | ||||
Domagné |
La commune est traversée d'est en ouest par la Vilaine. Ce fleuve qui prend sa source à l’ouest du département de la Mayenne, et qui se jette dans l’océan Atlantique, se situe au sud du bourg.
Une rivière traverse le bourg de Servon selon un axe nord-sud, que l'on nomme le Vallon, mais qui est invisible dans la partie du bourg car situé dans des terrains privées ou canalisée. Elle apparaissait avant au niveau de l'ancien lavoir à côté de la Chapelle Notre-Dame de l'étang dans le centre bourg au carrefour vers la route d'Acigné. D'autres petits ruisseaux constituent le réseau hydrographique de Servon, ainsi que des puits dans la campagne.
Au , Servon-sur-Vilaine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Servon-sur-Vilaine[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Plusieurs zones d'activités sont présentes sur le territoire de Servon, notamment au Coq Rouge, à Olivet de l'autre côté de la quatre-voie et le long de la quatre voie au nord vers Châteaubourg.
Un projet de plate forme de ferroutage a été envisagé sur les communes de Châteaubourg, Domagné et Servon-sur-Vilaine. Ce projet de 250 hectares, pour un coût évalué à 12 millions d'euros était notamment porté par le conseil régional de Bretagne, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et Vitré Communauté. Il a rencontré de fortes oppositions de la société civile[6], et lors de consultations il est ressorti[7] :
Aussi, en , le Syndicat d'étude a été dissous et le projet abandonné[8].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande à 20 km à vol d'oiseau[12], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Servun au XIe siècle, parochia de Servonio aux XIIe et XVIe siècles.
Servon-sur-Vilaine vient du romain Cervonius et du suffixe onem, ou du latin servus (esclave, serviteur).
« Sur Vilaine » a été rajouté au dix-neuvième siècle.
En gallo, langue traditionnelle des habitants de Servon-sur-Vilaine, la commune est appelée Servon prononcé [sɛrvɔ̃][17].
On a retrouvé des vestiges romains le long de la route de Rennes à Paris sur le territoire de Servon. Une autre hypothèse est le tracé des voies romaines traversant le territoire de la commune. Le territoire de Servon était situé sur la voie romaine de Nantes à Avranches, actuellement la route de Châteaugiron à La Bouëxière et sur celle de Paris à Rennes qui passait au niveau du chemin du Gros Chêne, ce qui explique la largeur du chemin et son empierrement par endroits. Ce chemin arrivait à Rennes par les ponts de Cesson-Sévigné. On peut retrouver son tracé et le suivre à pied grâce à une carte bien qu'il disparaisse dans les champs par moments.
La commune de Servon était un fief au Moyen Âge, appartenant aux seigneurs de Servon. On n'est pas sûr de l'emplacement de leur château, certaines thèses proposant un emplacement au niveau de la Bretonnière, point assez haut du village, d'autres thèses soutiennent qu'il était à l'emplacement du château du Gué pour protéger ce passage vital pour le village. Mais le territoire du château ne faisant pas partie de la commune de Servon mais de Noyal jusqu'au dix-neuvième siècle. Plusieurs propriétés agricoles étaient également rattachées au couvent de Saint-Melaine à Rennes.
La population servonnaise était majoritairement paysanne, les cultures étant faites de blé, orge, avoine et seigle. On trouvait également des plantations de chanvre. Ce qui indiquait peut-être des manufactures de tissu et de voiles que l'on appelle « noyales » dans la région.
En 1782, les généraux [assemblées paroissiales] de Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné, Châteaubourg, Broons, Servon et Brécé se plaignent : « la corvée des grands chemins [la route de Rennes à Paris] est un fardeau d'autant plus onéreux pour les habitants des campagnes qu'ils y sont les seuls assujettis, qu'ils sont forcés de se livrer à un travail qu'elle exige dans les tems [temps] de l'année les plus précieux pour eux »[18].
Le 1er prairial an VI () le bruit se répandit à Servon que 16 hommes armés de fusils doubles avaient été vus la veille au château de la Baluère en Broons. Le citoyen Briand, de Servon, convoqua aussitôt les commandants et capitaines de la Garde nationale, qui rassemblèrent 60 hommes bien armés qui, divisés en trois colonnes, firent une battue générale dans les bois des alentours et arrêtèrent deux déserteurs au village du Gros-Chêne, lesquels furent conduits à Châteaubourg[19].
En 1851, le journal La Presse écrit :
« Les loups commencent à s'agiter dans les forêts enclavées entre les bourgs de La Bouëxière, Servon, Dourdain, Marpiré, Broons et Saint-Jean-sur-Vilaine, et la gendarmerie de Châteaubourg a déjà eu à constater de graves dégâts. Ces redoutables animaux paraissent jusqu'à présent sortir plus particulièrement de la forêt de la Corbière. Le 31 décembre [1850], un cheval et un poulain ont été dévorés sur le territoire de Saint-Jean, et une génisse sur celui de Broons. Les loups doivent être nombreux, car on entend beaucoup de hurlements dans les campagnes. On a rencontré, dans la commune de Broons, une louve et quatre louveteaux[20]. »
Servon est également connu pour la fonderie Brisou installée depuis le milieu du dix-neuvième siècle sur le territoire de la commune. On trouve encore des plaques d'égout sur les trottoirs et des gouttières estampillées Brisou à Rennes. La fonderie a fermé dans les années 1990, mais elle existait depuis plus d'un siècle à côté de la gare au lieu-dit la Pampille, ancienne carrière de Servon.
L'église de Servon date de la fin du dix-neuvième siècle et fut construite grâce à l'effort des Servonnais pour remplacer l'ancienne église trop vétuste et dont le cimetière alentour était trop petit. L'emplacement de la nouvelle église fut également sujet à controverse. Initialement comme on peut le voir sur des plans préparatoires, elle devait être construite sur un territoire au nord de l'actuelle mairie sur un promontoire où fut construite l'école publique. La nouvelle église devait être la plus haute église paroissiale d'Ille-et-Vilaine avec une flèche sur le clocher, mais faute de moyens, la flèche ne put être construite et l'église est donc restée « amputée ». Les vitraux de l'église sont classés monument historique. Un tableau représentant saint Martin et probablement d'un peintre très connu a été envoyé en restauration au musée de Bretagne récemment[Quand ?].
Les limites du territoire de Servon furent sujet de controverse avec la commune de Noyal jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle. En effet, toute la partie ouest de Tatoux, château du Gué et sud de Servon (ferme d'Olivet) étant rattachée à Noyal sur Vilaine. Cette dernière ne voulait pas céder ces territoires très excentrés par rapport à elle à Servon qui les jouxte.
Le Journal officiel du indique que Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, a déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale une pétition hostile à la politique menée par le gouvernement d'Émile Combes signée entre autres par 175 habitants de Servon[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1899 | 1906 | Pierre Pannetier | ||
1906 | 1906 | Louis Vitré | ||
1906 | 1929 | Joseph Bricet | ||
1929 | 1932 | Pierre Guyot | ||
1932 | 1952 | Charles Brisou | ||
1952 | 26 mars 1965 | Victor Louâpre | ||
26 mars 1965 | mars 1977 | Louis Tallon | ||
mars 1977 | mars 1983 | Jean Lebreton | ||
mars 1983 | mars 1989 | Lucien Moreau | Instituteur retraité | |
mars 1989 | 17 juin 1995 | Albert Guilleux | Retraité | |
17 juin 1995 | 14 mars 2008 | Marie-Claude Gatel | UDF puis UMP |
Professeure des écoles retraitée Vice-présidente de la CC du Pays de Châteaugiron |
14 mars 2008 | 25 mai 2020 | Joseph Jan | DVG | Responsable de coopérative agricole Vice-président de la CC du Pays de Châteaugiron |
25 mai 2020 | En cours | Melaine Morin[22] | Cadre en ingénierie retraité, ancien 1er adjoint 4e vice-président du Pays de Châteaugiron Communauté | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Il existe deux écoles à Servon. La plus ancienne est l'école privée maternelle et élémentaire Sainte-Marie. La seconde plus récente est le groupe scolaire public Arc-en-Ciel et Les Tilleuls.
Il existe un système de Pédibus pour emmener et ramener les enfants à l'école à pied.
Les élèves de Servon sont rattachés aux collèges de Châteaubourg et aux lycées de Cesson-Sévigné ou de Vitré. La desserte se fait par bus ou par train.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 3 864 habitants[Note 4], en évolution de +7,96 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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3 555 | 3 804 | 3 864 | - | - | - | - | - | - |
Le patrimoine de Servon-sur-Vilaine se compose essentiellement de monuments historiques et religieux (château, église, chapelles, oratoires, croix, anciens moulins à eau) que vient souligner un important patrimoine vert (espace rural, site naturel de Pas Davy, la Vilaine, bois et bocages).
L'église Saint-Martin-de-Tours, église néo-gothique construite de 1880 à 1885 par l’architecte Aristide Folie. Censée être l'église paroissiale la plus haute d'Ille-et-Vilaine, sa flèche n'a jamais pu être construite faute de moyens financiers. Ce qui lui donne son caractère un peu « Notre-Dame à une tour ». Les vitraux de l'église sont classés et bénéficient parfois d'un éclairage de l'intérieur.
Le monument aux morts. C'est avec celui de Châteaugiron l'un des seuls monuments aux morts figuratifs du département. Il représente un soldat français appuyé sur son fusil à la croisée d'un chemin. Il date des années 1920 et a été déplacé maintes fois. La plaque qui l'accompagne de par son style est également très intéressante.
Le château du Gué[27]. La majeure partie du logis a été endommagée par un incendie qui lui à faire perdre sa belle toiture et un étage ainsi qu'un bâtiment accolé à l'est que l'on peut voir sur les gravures de l'époque. Le dôme de la chapelle et son campanile ont également disparu car le château avait été laissé à l'abandon. On peut toutefois voir l'allure du château à la fin du XIXe siècle sur un plan de Servon datant de la même époque affiché en mairie et une photo en noir et blanc datant du début du siècle. En face du château se trouvent les écuries datant du XVIIIe siècle. Une date sur une pierre d'entourage de porte est gravée 1784. Mis à part qu'il fut aux XVIIe et XVIIIe siècles propriété de la famille De Marbeuf très influente à Rennes, le château est également lieu de certaines légendes comme celle de cette madame Courteille qui y serait morte et hantait le curé du coin. Au château eut également lieu en 1677 le mariage des parents de celui qui fondera en 1709 à Paris la congrégation du Saint-Esprit : Claude Poullart.
Le moulin du Gué (ruines) non loin du château. Ancien moulin seigneurial dont il ne reste que le logis du meunier (propriété privée) et l'ancien bâtiment dix-neuvième du moulin qui d'après la légende locale aurait été incendié à cause d'une querelle d'héritage en lien avec le moulin jumeau de Brécé.
La chapelle de l'Étang près de l'ancien lavoir. Elle a été construite par les seigneurs de Servon au retour des croisades. À côté se trouvait un petit étang, d'où son nom. Le clocheton a été remanié dans un style « breton », mais la cloche est d'origine. À l'intérieur se trouvent des mosaïques Odorico. Ouverte sur demande à la mairie.
L'oratoire Saint-Mathurin sur le chemin longeant la voie ferrée de la gare vers Pas-Davy. L'ancienne chapelle Saint-Mathurin a été détruite lors de la construction de la voie ferrée.
La forêt en face et le tracé de la voie ferrée formaient une ancienne carrière de schiste avec lequel ont été construits la plupart des bâtiments antérieurs au XIXe siècle à Servon.
Les ruines du moulin de Pas-Davy. On peut encore voir la façade en ardoise et le système de barrage avec le fond de la rivière couvert de grosses plaques d'ardoise taillées. La ruine du moulin a été restaurée par les jeunes de Servon au début des années 2000.
Le Pas-Davy : promenade et site naturel. L'endroit est également surnommé « les Trois Ponts » à cause des îles qui le forment et qui sont reliées par des ponts tous différents. Le site a été planté par les élèves des écoles de Servon et compose un ensemble naturel préservé. La faune et la flore, notamment une espèce rare d'orchidée sauvage peut y être observée.
Tatoux : le manoir de Tatoux (disparu ;les douves étaient encore visibles sur le cadastre de 1849) a été construit à proximité de l'ancienne motte féodale[28].
L'ancien site de la fonderie Brisou près de la gare. Le tertre est visible depuis la route de Châteaugiron. Les bâtiments datant de la révolution industrielle sont toujours présents, ainsi que les maisons des contremaitres et les villages d'ouvriers. L'usine où se trouve de l'amiante et dans laquelle certaines parties menacent de s'écrouler est fermée et le site est interdit d'accès par arrêté municipal.
La croix de la Chapelle en bois, restaurée.
La croix Texier.
La croix Jalus.
Le calvaire du lieu-dit la Croix.
La tombe d'Herminie Prod'homme au cimetière.
La commune contient au total 286 bâtiments inventoriés mais aucun classé monument historique[29].
Dans les hameaux, on trouve également de belles longères, notamment à Lebretin, la Richardière, la Chapelle, Colline, la Noé, la Goronnière. Certaines assez anciennes pour être répertoriées sur les plans cadastraux de 1809. D'autres par leur architecture, notamment les toits très pentus et les parties de charpente apparentes sur la façade témoignent d'une architecture du XVIIIe siècle. Certaines maisons du bourg possèdent des fenêtres en pierre taillée très belles qui laissent à penser qu'elles sont du XVe siècle.
La famille de Marbeuf. Le château du Gué appartint de la deuxième moitié du XVIIe siècle à la seconde moitié du XVIIIe siècle à Claude de Marbeuf alors président à mortier au parlement de Bretagne. On trouve parait-il[évasif] sur le manteau d'une des cheminées du château les armoiries de cette famille influente en Bretagne sous l'Ancien Régime. L'hôtel Marbeuf à Rennes est situé en face de la préfecture.
Claude Poullart : créateur de la congrégation du Saint-Esprit, dont le mariage des parents eut lieu au château du Gué en 1677.
Charles Brisou : fondateur des fonderies du même nom. Il fut également maire de Servon de 1932 à 1952 et développa une industrie de fonderie sur le site de la Pampille à côté de la voie ferrée Paris-Brest. Sa maison est toujours visible à l'entrée du lotissement de la Goronnière[31].
Herminie Prod'homme : résistante dont la tombe se trouve au cimetière de Servon et possède une place éponyme dans le centre-bourg.
Marie Madeleine Flambard : diplômée de l'Institut d'urbanisme de Paris, docteur en géographie de l'Université de Haute-Bretagne. Peintre renommée en Bretagne domiciliée à Servon. Elle a publié de nombreux ouvrages sur la peinture, dont des carnets de voyages aquarelles et gouaches sur la Bretagne, la Provence et la Chine (province du Yunnan).
Émile Audigier : poète, écrivain, artiste peintre. Président des Ateliers d'Arts[réf. nécessaire].
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