Scorbé-Clairvaux
commune française du département de la Vienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Scorbé-Clairvaux est une commune française du centre-ouest de la France, située entre le bourg de Lencloître et la ville de Châtellerault, dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine). Elle est réputée pour son patrimoine historique, dont sa halle aux grains, ses deux châteaux du XIIe siècle et XIIIe siècle.
Scorbé-Clairvaux | |||||
Château de Clairvaux. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault | ||||
Maire Mandat |
Lucien Jugé 2020-2026 |
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Code postal | 86140 | ||||
Code commune | 86258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clairvalois[1] ou Scorbésiens-clairvalois[2]. | ||||
Population municipale |
2 193 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 48′ 49″ nord, 0° 24′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 171 m |
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Superficie | 22,85 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Châtellerault (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtellerault-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.scorbe-clairvaux.fr/ | ||||
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Scorbé-Clairvaux est une ville fleurie dotée de deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris[3].
La ville héberge sur son territoire deux musées, le premier consacré au Charles de Gaulle, le second au jeu d'échecs.
Le terroir se compose[4] :
La commune est traversée au sud par l'Envigne sur une longueur de 8 km.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuville-de-Poitou à 19,1 km à vol d'oiseau[8], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Scorbé-Clairvaux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtellerault, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,3 %), forêts (41,3 %), terres arables (10,8 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), prairies (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Scorbé-Clairvaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Envigne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[19],[17].
Scorbé-Clairvaux est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[20]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 2],[21], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [22],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 96,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[17].
Le nom du village proviendrait, pour Scorbé, du patronyme du maitre des lieux : « Sene Corbiaco ». Pour Claivaux, l'origine du nom découlerait de deux mots latins : de « clarus » qui signifie « clair » et de « vallis » qui se traduit par « vallée »[28].
Scorbé remonte à l'époque de l'Empire romain (Ier siècle de l'ère chrétienne). Clairvaux (également écrit Clervaux dans les textes anciens) provient de l'importante seigneurie mentionnée dans les chartes dès le XIe siècle, liée au comté d'Anjou. C'est au XVIIIe siècle que les deux villages sont réunis, donnant Scorbé-Clairvaux.
L'étude toponymique de Scorbé indique une origine fort ancienne. En effet, " Scorbé " est la dernière transformation de " Sene Corbiaco ", personnage du Ve siècle. Tout semble indiquer qu'une agglomération se forma autour de la villa de cet homme, et la contrée qu'il possédait prit son nom. Dans un document de 973, on trouve la mention " Villa sub corbiacus ". L'archéologie confirme une occupation gallo-romaine de Scorbé (le bourg actuel), puisque dans les années 1970, ont été découvertes sur la place de l'église des substructions gallo-romaines pouvant provenir d'une villa (bassin thermal d'eau froide, mur, caniveau).
Au Xe siècle, terre de Poitou, Clairvaux est progressivement associé à l'Anjou à la suite des percées faites par Geoffroy Grisegonelle, comte d'Anjou.
Dès le XIe siècle, le nom de Clairvaux est lié à une importante seigneurie, dont les maîtres (Hugues de Clervaux de Mathefelon dit Mange-Breton) figurent parmi les proches du comte d'Anjou (Hugues serait le fils de Foulque Nerra d'Anjou). Hugues Mange-Breton, fut lui-même seigneur de Loudun et de Champchevrier. La terre de Clervaux relève alors pour le temporel du comté d’Anjou, et pour le spirituel, de l’évêque de Poitiers.
À la fin du XIIe siècle, cette seigneurie relève de la vicomté de Châtellerault. Situé à la limite méridionale du comté d'Anjou, et surplombant la vallée de l'Envigne, Clairvaux présente une position stratégique qui motivera la construction puis la fortification du château du Haut-Clairvaux à la demande de l'illustre Richard Cœur-de-Lion en 1182. Cette forteresse sera alors l'objet d'un casus belli important entre Richard et son frère Henri le jeune. Les vestiges de ce château se dressent aujourd'hui au sommet de la colline du Haut-Clairvaux, qui domine le bourg. Seules subsistent les ruines d'une des sept tours, ainsi que la chapelle romane du début du XIIe siècle.
Au début du XIIIe siècle, la seigneurie de Clervaux se divisa : le nom resta aux descendants de Geoffroy, fils puiné d’Hubert de Champagne et d’Agnès de Clervaux, nommé Geoffroy de Clervaux. La terre demeura le patrimoine des deux filles de Hugues IV de Beaucay, et d’Alix de Chatillon, Eustache et Jeanne. En 1285, Hardouin de Maillé, qui avait épousé cette dernière, dispose par testament d’une portion de sa terre de Clervaux (Clerevaus) en faveur l’abbaye du Louroux. De la maison de Maillé, elle passa dans celle de Rougé.
Au XIVe siècle, entre 1330 et 1334, la terre de Clervaux appartient au chevalier de Latour-Landry, auteur du livre des Enseignements, qui la tient de sa femme Jeanne de Rougé. Le , elle échut à Briand de Lahaye-Jouslain, seigneur de Montcontour. Le , Jean de Lahaye, seigneur de Clervaux, écuyer, Guillaume Desprez et Jean d’Ausseure (héritiers par leurs femmes Jeanne et Marguerite de Beauçay), se partagent la succession de Jean et Eustache de Maillé, possesseurs de cette terre, tués en l’an 1390 ou 1391, en Afrique, au siège de Tunis ou de Carthage.
Au XVe siècle, la seigneurie est marquée par la figure de Catherine de Clervaux dans un premier temps, puis par celles de Christophe de la Tour Landry et Renaud Chabot. En 1423, Catherine de Clervaux «haute et puissante dame», prit part à l’enlèvement de Gilles de Clérambault, ravi à sa mère Jeanne Sauvage, par ses oncles Ponthus, Louis, Charles et Marguerite de Latour-Landry. Le , elle fut poursuivie comme complice de ce rapt. En 1470, à la suite d'une rixe entre les deux seigneurs de Clairvaux, qui valut la mort d'un des écuyers de Christophe de la Tour Landry, un partage de la seigneurie a lieu. Le deuxième protagoniste, Renaud Chabot, descend dans la vallée et entreprend la construction d'un nouveau château, embelli et complété aux siècles suivants, situé aux abords du champ de foire. Sortie de la maison de Maillé en 1390 par la mort de Jean de Maillé, la baronnie de Clervaux y rentra de nouveau par le mariage d’Hardouin X le avec Jeanne de Latour Landry, fille de Louis de Latour Landry.
Au XVIe siècle, Scorbé-Clairvaux est touchée par les guerres de Religion. Au moment de la bataille de Moncontour, en 1569, le château du Haut-Clairvaux est occupé par le capitaine Teil, qui soutenait le parti de l'amiral de Coligny. Les deux portions de la seigneurie sont rachetées en 1580 par René de Villequier, chevalier, vicomte de la Guerche, gouverneur de Paris et de l'Île-de-France, favori d'Henri III, anciennement duc d'Anjou et vainqueur de la bataille de Moncontour. René de Villequier fait ériger la seigneurie, alors baronnie, en Comté, et elle connaît à partir de ce moment une période florissante.
Au XVIIe siècle, César d'Aumont, seigneur de Clairvaux, vicomte de la Guerche, conseiller du roi et chevalier des ordres du roi, gouverneur de la Touraine et sénéchal du Châtelleraudais, petit-fils de Jean VI d'Aumont, réunit le comté à la baronnie de Thuré et le fait ériger en Marquisat (1620). Une de ses filles, Anne d'Aumont, épouse Gilles Fouquet, frère du célèbre surintendant des finances de Louis XIV. Gilles Fouquet apporta de nombreux aménagements au château de Clairvaux.
Au XVIIIe siècle, les deux noms Scorbé et Clairvaux sont définitivement réunis, mais on peut penser que bien avant le XIe siècle les habitants s'étaient groupés, d'une part dans la vallée, autour d'un prieuré et d'une église paroissiale, consacrés à saint Hilaire et d'autre part au Haut-Clairvaux, autour du château. En 1768, le marquisat de Clairvaux fut uni à la seigneurie de Thuré avec les quatre fiefs du Grand-Pouillé, la tour de Pouillé, la Plante et la Perlotière. En 1790, Scorbé-Clairvaux fait partie du canton composé des communes de Thuré, Antran, Colombiers, Remeneuil, Scorbé-Clairvaux, Sossay et Usseau et qui a existé jusqu'au .
Au XXe siècle, de fin à , Scorbé-Clairvaux accueille des réfugiés de Volmerange-les-Mines, village lorrain situé entre la ligne Maginot et la frontière luxembourgeoise ainsi que d'Enchenberg autre village mosellan (dont la famille Meyer Émile ). Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de prisonniers de l’armée d'Afrique est établi par les Allemands à Scorbé-Clairvaux : ils sont affectés aux travaux agricoles dans le canton. Progressivement, ils sont renvoyés en Afrique par l’occupant ; un certain nombre d’entre eux ont disparu[29].
À partir des années 1970, la commune se développe à la vitesse de l’éclair, gagnant près de 1.000 habitants en 25 ans et devient du fait sa proximité avec Châtellerault, une cité dortoir[30].
Scorbé-Clairvaux était rattachée à la communauté de communes du Lencloîtrais jusqu'au 31/12/2016. Depuis 2017, elle fait désormais partie de la communauté d'agglomération de Grand Châtellerault, créée au .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1965 | mars 1977 | Huguette Civet[31] (1920-2017) | UDR | Infirmière Chevalier de la Légion d'honneur |
mars 1977 | juillet 2000 | Jean Berthelot[32] | Dessinateur industriel puis retraité | |
juillet 2000 | mars 2001 | Serge Touzalin[33] (1938-2016) | Responsable de service | |
mars 2001 | mars 2008 | Patrick Vila | DVD | |
mars 2008 | En cours | Lucien Jugé[34] (1949- ) | LR | Chef d'entreprise |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2021, la commune comptait 2 193 habitants[Note 4], en évolution de −3,86 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 193 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 104 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 2 399 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (42 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 2 357 habitants.
L'évolution des naissances et décès de 1968 à 2007 est la suivante (INSEE) :
L'évolution des naissances et décès de 1999 à 2008 est la suivante (INSEE) :
La répartition de la population de la commune par âge en 2007 est la suivante selon l'INSEE :
La répartition de la population par âge et par sexe est la suivante (INSEE) :
Selon l'Insee en 2006 :
Selon la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[40], il n'y a plus que 9 exploitations agricoles en 2010 contre 45 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées sont passées de 624 hectares en 2000 à 429 hectares en 2010. 55 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs) et 15 % pour le fourrage. En 2000, 9 hectares (1 en 2010) étaient consacrés à la vigne. Les élevages de bovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[40].
L'entreprise Euroslot, spécialisée dans les structures en inox, est le principal acteur économique de la commune. Depuis , l'entreprise se nomme Andritz Euroslot SAS, dirigée par David Lemaître depuis . ref http://entreprises.lefigaro.fr/andritz-euroslot-sas-86/entreprise-352884282
L'activité des services est représentée à Scorbé-Clairvaux par de petites entreprises ou de l'auto-entrepreneuriat.
Le taux de chômage était de :
Nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi), B (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de 78 h ou moins au cours du mois), C (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de plus de 78 h au cours du mois) au (Pôle Emploi) : 162.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 20,1 % de la population en 2006 et 17,5 % en 1999.
Le taux d'activité était de 74,2 % en 2006 et de 72,3 % en 1999.
La carrière souterraine des Roches est située dans cette région du Nord du département de la Vienne qui en comprend un grand nombre. Elles étaient, jadis exploité pour en extraire le tuffeau qui est une craie dure du Turonien. Par la suite, elles ont été souvent reconverties en champignonnières, puis abandonnées. La carrière souterraine des Roches est devenue un site d’hibernation essentiel pour de nombreux chiroptères. Sept espèces ont été recensées au cours de la première décennie du XXIe siècle : le Grand Rhinolophe (160 individus), le Murin à moustaches, la Barbastelle d’Europe, le Petit Rhinolophe, le Murin à moustaches, le Murin à oreilles échancrées, le Murin de Daubenton et le grand Murin.
Blasonnement :
De gueules à cinq châteaux donjonnés chacun de trois tourelles d'or, ordonnés en sautoir ; à la bordure d'argent réduite en chef. |
Romain Wagner, "Volmerange-les-mines et l'exil de ses habitants 1939-1940", Édition de l'auteur, Hettange-Grande, 2012, 144 p.
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