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commune de la Mayenne, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sainte-Suzanne-et-Chammes est, depuis le , une commune nouvelle française située dans la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 1 224 habitants[Note 1]. Elle est issue du regroupement des deux communes de Sainte-Suzanne et Chammes. Les anciennes communes de Sainte-Suzanne et Chammes sont restées des communes déléguées au sein de la nouvelle commune.
Sainte-Suzanne-et-Chammes | |||||
Vue de Sainte-Suzanne, depuis le Tertre Ganne. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coëvrons | ||||
Maire Mandat |
Michel Galvane 2020-2026 |
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Code postal | 53270 | ||||
Code commune | 53255 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 224 hab. (2021) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 51″ nord, 0° 21′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 73 m Max. 220 m |
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Superficie | 44,20 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Évron (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.ste-suzanne.fr | ||||
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
La commune se situe sur les rives de l'Erve et à l'orée de la forêt de la Charnie. Sa situation géographique a longtemps été stratégique au cœur du Maine car elle se situe en lisière des monts des Coëvrons (Alpes mancelles, extrémité sud de la Normandie) et de la plaine d'Anjou, sur laquelle s'ouvre un très vaste panorama. Le point culminant de la commune se situe au Mont-Noir (222 mètres). Plusieurs parties composent la commune de Sainte-Suzanne-et-Chammes : le bourg de Chammes, la Cité médiévale intra-muros, le quartier de la Rivière.
Au nord, on découvre les collines des Coëvrons, depuis la carrière de la Kabylie (Voutré) jusqu'à Bais, par le bois de Crun, le Mont Rochard (350 m) et le Montaigu (291 m). Dans la même direction, les hauteurs du Haut-Rocher (141 m), de Changemer (135 m), puis, à l'ouest, le Montis (130 m) qui séparent le bassin de l'Erve de celui de la Jouanne.
Ces hauteurs, en direction d'Évron, sont séparées de la cité médiévale par une partie basse, une sorte de vaste cuvette qui formait autrefois le Grand étang, aujourd'hui asséché. À l'est, le site du Tertre Ganne, d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur la cité médiévale. Vers Chammes et Vaiges, s'ouvre une immense plaine, au sud vers la Mayenne angevine, à l'ouest vers Laval et les confins de la Bretagne. Au sud, dans la direction de Chammes s'ouvre une immense plaine vers Vaiges et la Mayenne angevine, à l'ouest vers Laval et les confins de la Bretagne. Si l'on regarde vers le sud-est, on découvre la forêt de la Charnie qui sépare Sainte-Suzanne de ses voisines Blandouet, Thorigné-en-Charnie, Saint-Jean-sur-Erve..
Sainte-Suzanne-et-Chammes appartient au Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne, dont elle abrite le CIAP (Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine). Sainte-Suzanne est par ailleurs Petite cité de caractère, station verte de vacances, et est classée parmi les Plus beaux villages de France.
Les deux bourgs de Sainte-Suzanne et de Chammes sont distants de 2,8 km. Sainte-Suzanne est à 7 km d'Évron, 16 km de Montsûrs, 21 km de Sillé-le-Guillaume, 32 km de Sablé-sur-Sarthe, 35 km de Laval, 48 km du Mans et 88 km d'Angers. Chammes est à 10 km d'Évron, 16 km de Montsûrs, 25 km de Sillé-le-Guillaume, 30 km de Sablé-sur-Sarthe, 33 km de Laval, 55 km du Mans et 85 km d'Angers.
La crête des grès de Sainte-Suzanne, dans laquelle l'Erve s'est déblayé un étroit et pittoresque passage, traverse la cité de l'est à l'ouest, et, venant du Mont-Noir (222 m), se dirige en s'abaissant graduellement vers la limite occidentale de la commune (121 m).
Au sud du bourg, sur le flanc méridional de la commune, on retrouve une série identique à celle des Coëvrons (schistes pétrosilicifiés, brèches éruptives et orthophyres), formant une traînée intercalée au milieu des couches cambriennes, et qui s'observe également sur la rive droite de l'Erve, à La Pierre, à Beausoleil et au Coq-hardi. À ces couches succèdent, toujours en suivant la ligne régulière, des grès feldspathiques, et enfin des grès ferrugineux.
Plus au sud, on trouve, surmontant les différentes assises cambriennes, le grès armoricain des landes Thébert, puis les schistes ordoviciens des Coulées. Enfin réapparaissent, formant écaille sur ces différents terrains, une nouvelle bande de grès ferrugineux de Blandouet occupant toutes les deux le bois et les landes de Moncor ; la dernière de ces assises forme des rochers pittoresques sur les deux rives de l'Erve, au sud de l'ancienne forge. Au nord de Chammes, du côté des Bruyères et des Aprillés, ainsi que sur la rive gauche de l'Erve, jusqu'aux landes[4] et à la Pierre-à-l'âne[5], épais dépôt quaternaire cachant complètement le sous-sol.
La commune est traversée par la rivière l'Erve, affluent de la Sarthe.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Évron à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Sainte-Suzanne-et-Chammes est principalement traversée par cinq routes départementales :
Par ailleurs, la D 143 relie Sainte-Suzanne à Assé-le-Bérenger, Saint-Georges-sur-Erve et Vimarcé, la D 156 à Saint-Denis-d'Orques et Brûlon (D 49 en Sarthe), la D 560 à Saint-Léger, et la D582 Saint-Jean-sur-Erve à Saint-Léger.
La commune est située à 8 km de la RD 57 (ex-RN 157), Orléans - Rennes, carrefour des Poteaux).
Sainte-Suzanne, dont le site est signalé sur l'autoroute, se trouve à 18 km de l'échangeur 01 (Joué-en-Charnie) et à 13,5 km de l'échangeur 02 (Vaiges) de l'autoroute A81 (E50) (Le Mans - La Gravelle).
Sainte-Suzanne est à 8 km de la gare d'Évron sur la ligne Le Mans - Laval : TER Pays de la Loire.
Au , Sainte-Suzanne-et-Chammes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Selon d'autres hypothèses, d'ailleurs pas nécessairement incompatibles, le nom de « Suzanne » pourrait provenir des origines celtiques de la cité, qui ont laissé leur empreinte à travers un mur vitrifié (env. IXe – Ve siècle avant notre ère). Sans qu'une preuve puisse en être apportée, l'étymologie de Suzanne semble plus naturellement conduire à la source biblique.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-d'Erve, puis simplement Suzanne. Elle redevient Sainte-Suzanne le 21 prairial an VIII (10 juin 1800)[17]. Le gentilé est : Suzannais.
Créée par un arrêté préfectoral du 10 octobre 2015[19], elle est issue du regroupement des communes de Sainte-Suzanne et de Chammes qui sont devenues le des communes déléguées. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé au Manoir de la Butte verte, 1 bis rue Jean de Bueil à Sainte-Suzanne.
Blason | Écartelé, au 1er de France à la bordure de gueules chargée de XVI besants d'argent, au 2e chevronné d'or et de gueules de VIII pièces, au 3e d'hermine à 3 quintefeuilles de gueules brochant, au 4e de gueules au lévrier d'argent colleté de France. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
À l'époque révolutionnaire[20], les deux communes furent déjà gérées par une administration cantonale commune : la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) supprime les districts et crée une nouvelle organisation territoriale, la municipalité de canton,avec des représentants des communes. Dans le canton de Sainte-Suzanne, du 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798) au 28 pluviose an VIII (17 février 1800), l'état-civil fut ainsi géré par cette administration cantonale sous la présidence de Julien-François Ollivier (qui deviendra le premier maire de Sainte-Suzanne le 20 messidor an VIII (19 juin 1800). Après 215 ans d'existence et de multiples rapprochements administratifs (SIVOM en 1970, district puis communauté de communes d'Erve et Charnie, Communauté de communes des Coëvrons), les deux communes ont décidé de fusionner dans le cadre de la loi no 2015-292 du 16 mars 2015 relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes.
Après plusieurs mois de travail commun (des maires, des adjoints des conseils municipaux) ponctué de validations techniques intermédiaires et de réunions publiques, la commune nouvelle a été officiellement créée par un arrêté préfectoral du Préfet de la Mayenne du 10 octobre 2015[21]. La Charte de la commune nouvelle a été validée par les deux conseils municipaux puis officiellement signée par les maires de Sainte-Suzanne et de Chammes à Ernée, également le 10 octobre 2015, lors de l'assemblée générale des maires du département, en présence de Jean-Paul Delevoye, Philippe Vignes, préfet de la Mayenne, Olivier Richefou, président du Conseil départemental, et Alain Dilis, président de l'AMF de la Mayenne. Il s'agissait de la première fusion de communes du département opérée dans le cadre de la loi du 16 mars 2015.
Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune a été constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes. Le maire de la commune nouvelle, par ailleurs maire de Sainte-Suzanne, a été élu le [22] pour prendre fonction le . Les maires actuels des communes historiques restent maires délégués de chacune des anciennes communes. La commune nouvelle est dotée d'un conseil municipal de 26 membres, chaque commune déléguée conservant jusqu'en 2020 un conseil communal consultatif, correspondant à son ancien conseil municipal. L'administration quotidienne de la commune est assurée par une réunion des maires et un bureau municipal (maires délégués et adjoints).
À l'époque révolutionnaire[20], les deux communes furent déjà gérées par une administration cantonale. La Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) supprime les districts et crée une nouvelle organisation territoriale, la municipalité de canton,avec des représentants des communes. Dans le canton de Sainte-Suzanne, du 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798) au 28 pluviose an VIII (17 février 1800), l'état-civil fut ainsi géré par cette administration cantonale sous la présidence de Julien-François Ollivier (qui deviendra le premier maire de Sainte-Suzanne le 20 messidor an VIII (19 juin 1800).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Janvier 2016 | Mai 2020 | Jean-Pierre Morteveille (1948- ) | SE | Administrateur civil président de la communauté de communes d'Erve et Charnie (jusqu'en 2012), de l'office de tourisme des Coëvrons et de la communauté de communes des Coëvrons (2012-2014) |
Mai 2020 | en cours | Michel Galvane (1961 - ) | Directeur de la culture, du patrimoine et du tourisme du département de la Sarthe, chemin de la Madeleine, maire de la Commune de Sainte-Suzanne-et-Chammes. |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Sainte-Suzanne (siège) | 53255 | CC des Coëvrons | 23,14 | 851 (2021) | 37
|
Chammes | 53050 | CC des Coëvrons | 21,06 | 373 (2021) | 18 |
Maires délégués : (2016-2020) : Chammes : Marc d'Argentré; Sainte-Suzanne : Jean-Pierre Morteveille.
(2020-en cours) : Chammes : Didier Échivard; Sainte-Suzanne : Vincent Houllière.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 1 224 habitants[Note 3], en évolution de −7,48 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population globale des deux communes fusionnées a ainsi évolué :
Sainte-Suzanne est le siège de l'office de tourisme des Coëvrons, établissement public industriel et commercial regroupant les cinq offices de tourisme - syndicats d'initiatives d'Évron, Bais, Montsûrs, Saulges et Sainte-Suzanne, qui relève de la communauté de communes des Coëvrons.
La commune est équipée d'une bibliothèque, d'une école publique : regroupement pédagogique à Chammes et Sainte-Suzanne (Perrine-Dugué), d'une école privée (Sainte-Marie), avec cantine et garderie (en période scolaire), et d'un EHPAD, la Résidence du Petit-Rocher.
L'espace loisirs de la Croix-couverte comprend un village de vacances VVF Villages, la salle des fêtes Fernand-Bourdin, un camping caravaning, un mini-golf, une aire de jeux pour enfants, une piscine Jean-Taris (deux bassins extérieurs, chauffés, toboggan), une salle socio-culturelle Maxime-Létard, un terrain de sports (football, tennis). Chammes dispose par ailleurs d'une salle des fêtes et d'un stade.
La commune est dotée d'un centre de secours, de maisons pluridisciplinaires de santé (maison médicale, pharmacie, cabinet infirmier, kinésithérapeute, vente et location de matériel médical), de services tertiaires (La Poste, La Banque postale, distributeur de billets, office notarial).
Sulzheim (Allemagne) depuis 1967.
Le jumelage du canton de Sainte-Suzanne / communauté de communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien, conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945. Le premier groupe de jeunes Allemands fut reçu à Sainte-Suzanne et à Chammes du 15 juillet au , et l'acte officiel de jumelage fut signé à Sulzheim le . Près de cinquante échanges et manifestations officielles (municipalités, groupes de jeunes, de clubs du troisième âge, gendarmes, pompiers, chorales, musiques municipales…) ont eu lieu depuis. Ce fut le premier jumelage franco-allemand en Mayenne ; son quarantième anniversaire a été célébré à Sainte-Suzanne en avril 2007 et à Sulzheim le 10 mai 2008. À cette occasion, l'harmonie de Sainte-Suzanne a joué conjointement avec celle de Sulzheim. Le Comité d'échanges Sulzheim-Erve et Charnie a été renouvelé en 2009. En 2013, l'Harmonie de Sainte-Suzanne a participé à un concert international à Wörrstadt avec les communes jumelées de la Verbandsgemeinde Wörrstadt (VGW), à l'occasion du 40e anniversaire de cette communauté de communes.
Sainte-Suzanne-et-Chammes est située dans une région d'élevage, essentiellement bovin, et compte une quinzaine de grandes exploitations. C'est la race Rouge des prés qui est la plus présente ; le lait est traité essentiellement (fabrication du Babybel) par une fromagerie du Groupe Bel située à Évron, distante de 8 km. Les volailles fermières Label rouge sont élevées selon un cahier des charges officiel homologué dans le cadre de l'Indication géographique protégée des volailles de Loué.
La commune ne comporte pas d'industrie mais plusieurs artisans travaillent dans le domaine du bâtiment et les domaines connexes (construction, électricien, maçon, carreleur, plâtrier, restauration vieilles demeures. De nombreux actifs résidant à Sainte-Suzanne-et-Chammes travaillent quotidiennement à Évron dans l'agroalimentaire, particulièrement dans les usines Bel et Socopa, ou à Laval (dans l'industrie ou les services).
Les services représentent à Sainte-Suzanne l'essentiel de l'activité économique avec des commerces traditionnels (marché; boulangerie-pâtisserie ; supérette, traiteur, coiffeur mixte), un soldeur, une société de services de transports (ambulances, taxis, VSL, minibus)... Chammes dispose d'un commerce d'alimentation- bar-journaux.
Le tourisme constitue la principale activité de la partie cité médiévale de la commune : Sainte-Suzanne est classée parmi les plus beaux villages de France, labellisée Commune touristique, Petite cité de caractère, village fleuri ** (deux fleurs obtenues en 2010 et 2014, prix régional du patrimoine 2011) et station verte de vacances. Elle appartient au Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne dont elle constitue le pôle majeur avec le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP). Plusieurs activités sont directement liées au patrimoine touristique : Centre d'interprétation de l'Architecture et du Patrimoine de la Mayenne, visite de plusieurs monuments historiques donjon, logis, dolmen des Erves, Camp des anglais, visite de deux musées : le musée de l'auditoire et le Grand-moulin (seul moulin de France qui produit avec le même mécanisme de la farine, du papier et de l'électricité). Village de vacances VVF Villages ***, Hôtel-restaurant ** Logis **, plusieurs gîtes **** et chambres d'hôtes, camping, piscine et aire de campings-cars, restaurants, café, brasserie, supérette, bar-tabac, bouquiniste, boutiques d'artisanat-souvenirs, galerie, antiquaire, brocanteur.
Les indications économiques chiffrées les plus récentes sont consultables via l'INSEE (annexes[26],[27]).
Sainte-Suzanne-et-Chammes, comme les communes environnantes, appartient aujourd'hui à la communauté paroissiale de Saint-Barnabé-en-Charnie. L'église de Sainte-Suzanne et l'église Saint-Pierre de Chammes sont de culte catholique. Croix-Boissée et chapelle de la Madeleine au cimetière ; chapelle Saint-Eutrope à la Croix-couverte (restaurée en 2016); statue de la Vierge de Beausoleil dite « la Vierge des bois » en forêt de Charnie, chapelles à Chammes.
L'ancien statut de ville royale de Sainte-Suzanne se remarque encore de nos jours par la présence de bâtisses de caractère dans la partie intra-muros de la cité (ancienne résidence des Procureurs du Roi début XVIe siècle, grenier à sel XVIIIe siècle, ancienne carterie (fabrique de cartes à jouer), ancien auditoire de Justice (façade XVIIIe siècle), deux manoirs et nombreuses maisons anciennes du XVe siècle au XIXe siècle).
Le logis est un château du XVIIe siècle, monument historique. Il a été construit entre 1608 et 1610-1613 par Guillaume Fouquet de la Varenne. Il est aujourd'hui la propriété du conseil général de la Mayenne. Le château possède des fenêtres à meneaux, des frontons, une superposition des ordres (dorique en bas, ionique au premier étage, corinthien en haut) ; son style annonce le classicisme : sobriété du décor, atténuée par un perron en loggia menant à l'escalier intérieur. Le château contient une ancienne boulangerie et une ancienne écurie, devenue ensuite bergerie.
La promenade de la Poterne offre un panorama sur les Coëvrons, la vallée de l'Erve, la forêt de la Charnie et, vers Chammes, la plaine d'Anjou.
L'église de Chammes n'était pas comprise dans l'acte de restauration de l'abbaye d'Évron, mais Hildebert la mentionne avec son vocable dans la confirmation des possessions de l'abbaye en 1125.
« L'armée angloise » soldée par les protestants français était à Chammes le .
Épidémies en 1784-1786. Tempêtes les 12 et 19 novembre 1810, qui endommagent le presbytère, situé au bord de l'Erve, en « bon état » en 1802 (selon Pierre-François Davelu).
Chammes constitua un foyer de résistance aux idées révolutionnaires par une démonstration des paysans contre le district, dès le . Les habitants avaient nommé maire, le , Jean-Baptiste Cœur, connu pour son attachement à la religion et à la royauté. L'élection ayant été annulée, ils refusent le , de choisir une autre municipalité. Le 12 février, Olivier Provost du Bourrion, délégué par le district, vient à la tête des gardes nationales d'Évron, de Vaiges et de Villaines procéder à une nouvelle élection. Les électeurs, qui ont annoncé qu'« ils ne viendraient pas les mains ballantes » commencent par nommer le curé président et le vicaire secrétaire du scrutin ; tous deux refusent le serment qu'on veut leur faire prêter. Le curé, Michel Barrabé, s'adresse à ses paroissiens pour leur demander leur sentiment ; la plupart déclarent qu'ils ne veulent pas d'autre président. Le commissaire s'esquive avec sa troupe ; l'élection de Jean-Baptiste Cœur est confirmée, et notification formelle en est faite au district. Le maire fut condamné à deux ans de « gêne » et quatre heures d'exposition en place publique de Sainte-Suzanne ; le curé et le vicaire, à la dégradation civique et deux heures d'exposition à Laval. Les esprits n'en furent pas pour autant ralliés, ni apaisés. Le , l'huissier venu d'Évron pour publier l'arrêté contre les prêtres insermentés, se trouva en face de 300 hommes armés qui ne le laissèrent pas même commencer sa lecture. Ces mêmes hommes rejoignaient le lendemain Rochambeau dans la prairie de Montecler et marchaient avec sa troupe sur Évron.
Le , les hussards prussiens qui occupaient Blandouet, se portèrent sur Chammes, où ils se cantonnèrent jusqu'à l'armistice. Le 26, ils rencontrèrent sur la route de Saint-Léger un parti de francs-tireurs, mais ils furent ramenés jusqu'à Chammes par les Chasseurs d'Afrique qui leur firent deux prisonniers. Le 29 au soir, quelques francs-tireurs se laissèrent prendre près du bourg. la commune paya une contribution de 1 000 frs.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Sainte-Suzanne-et-Chammes est occupée par les troupes allemandes dès le . Elle est libérée par l'armée américaine le après un combat qui fait de nombreux morts.
La cité a connu nombre de personnages célèbres parmi les propriétaires successifs du château :
Les deux personnages les plus célèbres de Sainte-Suzanne sont Hubert II de Beaumont qui résista victorieusement à Guillaume le Conquérant, et Guillaume Fouquet de la Varenne constructeur du château actuel, mais d'autres personnages ont aussi marqué l'histoire de Sainte-Suzanne-et-Chammes :
La liste ci-dessous constitue la bibliographie exhaustive des ouvrages et articles de qualité parus sur Sainte-Suzanne, à partir desquels cet article a été rédigé ; il faut y ajouter les registres d'état civil et du conseil municipal des communes histyoriques, consultables dans les mairies annexes et aux archives départementales, de même que les articles de presse. Il n'est pas apparu pertinent de rappeler la référence et la pagination concernée plusieurs fois par ligne : toutes les données sont vérifiables dans les ouvrages ci-dessous, la plupart étant consultables au musée de l'auditoire à Sainte-Suzanne.
Chammes, Sainte-Suzanne (Mayenne), Armorial de Sainte-Suzanne, Camp de Beugy, Château de Sainte-Suzanne (Mayenne), Dolmen des Erves, Donjon de Sainte-Suzanne (Mayenne), Perrine Dugué, Église de Sainte-Suzanne (Mayenne), Erve, Forêt de Charnie, Forges de Moncor, Histoire de Sainte-Suzanne (Mayenne), Liste des seigneurs de Sainte-Suzanne, Musée de l'auditoire, Papeteries de Sainte-Suzanne (Mayenne), Sulzheim (Rhénanie-Palatinat), Tertre Ganne.
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