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rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rue Jean-Jacques-Rousseau est une voie du 1er arrondissement de Paris.
1er arrt Rue Jean-Jacques-Rousseau
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Les Halles | ||
Début | 158-164, rue Saint-Honoré | ||
Fin | 43, rue Étienne-Marcel 21, rue Montmartre |
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Morphologie | |||
Longueur | 380 m | ||
Largeur | 14 à 15 m | ||
Historique | |||
Création | XIIIe siècle | ||
Dénomination | 1791 et 1868 | ||
Ancien nom | rue Plâtrière rue de Grenelle-Saint-Honoré |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4808 | ||
DGI | 4901 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Ce site est desservi par la station de métro Les Halles.
La rue Jean-Jacques-Rousseau commence aux nos 158-164 de la rue Saint-Honoré et finit au no 43, rue Étienne-Marcel et au no 21 de la rue Montmartre. Elle est séparée en deux par la rue du Louvre.
Le nom de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), écrivain, philosophe et musicien du siècle des Lumières a d'abord été attribuée, en 1791, à la partie septentrionale de cette voie, précédemment nommée « rue Plâtrière », avant d'être étendu, en 1868, à sa partie méridionale, auparavant nommée « rue de Grenelle-Saint-Honoré ». Rousseau a été successivement riverain des deux parties de cette rue.
L'origine de la rue remonte au début du XIIIe siècle. Elle menait à la plâtrière de Maverse.
Habitée dès 1283, la partie de la voie qui se situe au nord de la rue Coquillière prend le nom de « Maverse », puis « rue Plâtrière »[1].
La partie au sud est nommée successivement « rue de Guernelles », « Guarnelle », « Guarnales », « Garnelles », de « Guernelle Saint-Honoré » et de « Grenelle-Saint-Honoré »[2].
Elle est citée sous le nom de « rue Plastrière » dans un manuscrit de 1636.
La « rue Plâtrière » change de dénomination en 1791 sous l'Assemblée constituante, pour devenir la « rue Jean-Jacques-Rousseau », en l'honneur du célèbre écrivain et philosophe qui loge dans la « rue Plâtrière », de 1770 à 1778[1]. La « rue de Grenelle-Saint-Honoré » lui est adjointe en 1868[2].
En 1888, le prolongement du percement de la « rue du Louvre » au-delà de la « rue Saint-Honoré » et jusqu'à la « rue Coquillière », exécuté en vertu d'un décret pris sous le Second Empire[Note 1],[2] bouleverse profondément la physionomie des alentours de la section centrale de la « rue Jean-Jacques-Rousseau ». En prévision de la réalisation de ces travaux, plusieurs propriétés qui la bordent disparaissent.
Ainsi, l'hôtel de Bullion, édifié entre 1630 et 1635 sur les plans de l'architecte Louis Le Vau, est en grande partie détruit dès 1880 ; le reste de son terrain sera absorbé par l'extension de l'hôtel des Postes[3].
Le dernier domicile de Jean de La Fontaine se trouvait également à la « rue Plâtrière », dans l'hôtel Derval (il était logé chez monsieur d'Hervart). Il y meurt le . À la place de cet hôtel se trouve aujourd'hui la Poste centrale du Louvre.
L'ancienne rue de Grenelle-Saint-Honoré fusionne avec sa voisine sous la dénomination commune de rue Jean-Jacques Rousseau en vertu d'un arrêté municipal daté du [Note 2].
La rue Jean-Jacques-Rousseau a la particularité d'avoir perdu sa partie centrale, avec une interruption de sa numérotation entre les nos impairs 29 et 51 et les nos pairs 22 et 50, à l'exception du no 39 où un immeuble (XXe siècle) forme l'angle avec la rue du Colonel-Driant (no 2). Hormis l'extrémité orientale de cette dernière voie (partie ouverte à partir ou après 1928), ce sont la rue du Louvre (1880-1888), la place des Deux-Écus et les immeubles (1889) de la rue de Viarmes (1762) qui recouvrent l'emplacement des propriétés de la rue de Grenelle-Saint-Honoré qui existaient auparavant entre l'ancienne rue des Deux-Écus (absorbée par la rue Berger) et la rue Coquillière.
La rue Plâtrière est renommée rue Jean-Jacques-Rousseau en 1791. Sa fusion, en 1868, avec la rue de Grenelle-Saint-Honoré a pour effet une renumérotation de ses maisons.
En 1818, le goguettier Émile Debraux écrit la chanson La Colonne, en hommage à la colonne Vendôme et à la gloire de l'empereur Napoléon Ier. Il la crée la même année à la goguette des Gais Lurons réunie à l'estaminet Sainte-Agnès, rue Jean-Jacques-Rousseau[23]. Elle obtient rapidement un immense succès et assure la célébrité de son auteur comme chansonnier.
La chanson Le Visiteur des Enfants de la Goguette du goguettier Jean-Baptiste Grange, publiée en 1824, indique que la goguette des Enfants de la Goguette tient à l'époque ses séances chaque jour de la semaine dans divers quartiers de Paris, et sous différents noms. Chaque couplet de la chanson indique un des noms que prend la goguette, et un des lieux où elle se réunit chaque jour. Le vendredi, elle s'appelle « les Lurons » et se réunit 20, rue Jean-Jacques-Rousseau[24].
Les Lurons et les Gais Lurons, sont des noms bien proches. Il est possible que la goguette dont parle Jean-Baptiste Grange en 1824 soit la même goguette que celle où, en 1818, le goguettier Émile Debraux acquit la célébrité.
Parmi les Lettres de mon moulin dues à Alphonse Daudet, le début de la nouvelle Les Vieux mentionne une « Parisienne de la rue Jean-Jacques. » Comme il n'y a avec ce prénom à Paris que la rue Jean-Jacques Rousseau, cette parisienne, soit imaginaire soit « masquée » soit réelle, doit y résider.
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