L'Institut catholique de Paris occupe une partie importante de la rue, ce qui explique la présence de nombreux étudiants et étudiantes, principalement en théologie, philosophie et droit.
Elle est desservie à quelque distance par la ligne 4 à la station Saint-Sulpice.
Elle porte ce nom car l'hôtel de Cassel y était situé[1].
L'hôtel Cassel, qui occupait une partie importante de la rue actuelle au XVIesiècle, lui valut ses anciennes dénominations: «ruelle de Cassel», «rue de Cassel», puis «grant rue de Cassel».
C'est par corruption que vers la fin du XVIesiècle, son nom devint celui qu'il est aujourd'hui[2].
Elle est citée sous le nom de «rue Cassette» dans un procès-verbal, daté du , qui indique qu'elle est «en aucuns endroitz nette, et en d'autres avons veu plusieurs boues et fanges».
No3: dernière adresse des ateliers de la famille d'orfèvres Poussielgue-Rusand. La famille a vécu à plusieurs adresses de cette rue, dont le 13, le 15, le 34, etc., selon les différentes signatures apposées sur les objets de culte issus des ateliers et les informations sur les catalogues de produits en vente[3],[4].
No17: l'aventurière qui se faisait passer pour Stéphanie de Bourbon-Conti y fut logée en prairial an IV aux frais du Directoire. L'immeuble abrita ensuite la famille du général Gobert puis il eut une affectation religieuse et reçut en résidence le cardinal Lavigerie. Après la Seconde Guerre mondiale, il fut le siège des Éditions Alsatia, qui publiaient les romans de la collection Signe de Piste. De 1960 à 1974, l'historien Jean Favier y habita.
No20: classé aux monuments historiques. L'horloger Honoré Pons (1773-1851) y habita, ainsi que l'écrivain André Suarès (1868-1948) de 1910 et 1929 pour qui une plaque, apposée le , en fait mémoire.
No22: classé aux monuments historiques. Le peintre Louis Hersent (1777-1860) y résidait avec son épouse, Louise Hersent, née Mauduit, également peintre, qui y fonda une école de peinture pour femmes et dont elle confia la direction à l'une de ses anciennes élèves, MmeDénos. Elle aura pour successeur le peintre Auguste Galimard (1813-1880), auteur d'une Léda célèbre.
No23: ici s'élevait avant la Révolution le monastère des religieuses du Précieux-Sang[8], où mourut des suites d'une chute accidentelle dans l'église, le , l'avocat Louis Nivelle (1638-1718), défenseur de Marie-Madeleine Dreux d'Aubray, marquise de Brinvilliers, célèbre empoisonneuse de l'affaire des poisons. Le philosophe et historien français Hippolyte Taine demeurait à cette adresse et y est mort le et la maison fut démolie en 1914[9].
No26 bis: entrée latérale de l'ancien couvent des Carmes déchaussés, percée dans un mur qui dissimule l'église Saint-Joseph-des-Carmes dont l'entrée principale se trouve au no72 de la rue de Vaugirard.
No3.
No7.
Plaque en mémoire de l'ancien monastère des Bénédictines fondé par Catherine de Bar au no10.
No15.
N° 17 Façade très modifiée en 1975 par rapport à son état historique.