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acteur américain (1932–2008) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Roy Scheider, né le à Orange (New Jersey) et mort le à Little Rock (Arkansas), est un acteur américain.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Roy Richard Scheider |
Nationalité | |
Formation |
Université Rutgers Franklin & Marshall College (en) Lycée Columbia (en) |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Conjoints |
Taille |
1,75 m |
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Sport | |
Genres artistiques |
Drame, film d'action, film d'aventure, film d'horreur, thriller, film de sport, film criminel, thriller psychologique (d), film à énigme, film de fantasy, psychological horror film (d), natural horror film (d), film de science-fiction, science fiction horror film (d) |
Films notables |
Ayant tourné sous la direction de nombreux cinéastes de renom (William Friedkin, Steven Spielberg, John Schlesinger), ses rôles les plus célèbres restent celui du policier des narcotiques Buddy Russo dans French Connection (1971), celui du chef Brody dans Les Dents de la mer (1975) et sa suite (1978), ainsi que celui du capitaine Nathan Bridger dans la série télévisée SeaQuest, police des mers (1993-1996).
La mère de Roy Scheider était d'origine catholique irlandaise et son père d'origine protestante allemande. Enfant il fait ses études à la Columbia high school de Maplewood et pratique la boxe et le baseball. Il abandonne la boxe pour monter sur scène.
Il étudie la comédie à l'université Rutgers et au Franklin & Marshall College où il est membre du Phi Kappa Psi. Après trois ans de service militaire dans l'aviation américaine, il participe au New York Shakespeare Festival.
Il débute à la télévision dans deux soap operas : Love of life et The secret storm, puis interprète des personnages plus consistants dans Coronet Blue (en) et la série policière N.Y.P.D. (en).
En 1971, à près de quarante ans, c'est avec le rôle du détective Buddy Russo, équipier de Gene Hackman dans French Connection de William Friedkin, que Roy Scheider accède enfin à la reconnaissance du public.
Dès lors, il parcourt les années 1970 en tournant dans les films les plus marquants de cette décennie. Sa présence, à la fois virile et élégante, en fait l’une des figures incontournables du cinéma hollywoodien de l'époque, notamment dans le rôle de Chef Brody (son rôle le plus célèbre) dans Les Dents de la mer (1975) de Steven Spielberg. Il incarne aussi le double de Bob Fosse dans Que le spectacle commence (All That Jazz). Il achève la décennie avec cette œuvre fellinienne qui décroche la Palme d’or à Cannes en 1980, ex æquo avec Kagemusha d’Akira Kurosawa.
À côté de ces classiques du cinéma des années 1970, notons d’autres œuvres passionnantes dans lesquelles tourna Roy Scheider : Portrait d'une enfant déchue de Jerry Schatzberg, Klute d’Alan J. Pakula, Un homme est mort de Jacques Deray, Marathon Man de John Schlesinger et le méconnu Convoi de la peur de William Friedkin dans lequel il reprend le rôle d’Yves Montand dans Le Salaire de la peur.
Ayant refusé le rôle principal de Michael Vronsky dans Voyage au bout de l'enfer (pour cause de « mésentente créative » : Roy Scheider jugeait irréaliste que quelqu'un fasse la moitié d'un tour du monde pour aller chercher un ami), mais étant toujours sous contrat avec la Universal pour deux autres films, Roy Scheider se voit proposer le rôle principal des Dents de la mer 2 en 1978 pour solde de tous comptes avec Universal (contrat du type one-for-two films)[1]. Il accepte, pour se libérer du contrat avec Universal.
Dans cette suite, il approfondit remarquablement le personnage de Martin Brody et rend palpables les névroses et traumatismes subis dans le premier volet par ce personnage, que sa quête obsessionnelle du requin transforme en individu isolé en proie à de brusques accès de violence.
Durant cette même décennie, il reçoit deux nominations aux Oscars : Meilleur second rôle masculin dans French Connection et Meilleur acteur masculin pour Que le spectacle commence.
Il retourne au théâtre pendant les années 1980, jouant notamment avec succès plusieurs pièces d'Harold Pinter. De cette période, on retiendra également son rôle dans Paiement cash en 1986[2].
En 2007, il est le narrateur du documentaire-fleuve : The Shark Is Still Working (en). D’une durée de 180 minutes, le film revient sur la conception et l’impact culturel du film Les Dents de la mer de Spielberg.
Bien qu'il n'en ait jamais fait publiquement état, Roy Scheider est un citoyen engagé, qui n'hésite notamment pas en 2003 à participer à plusieurs rassemblements d'opposants à la guerre d'Irak, dont un réunissant plus de 100 000 activistes dans les rues de New York[3].
Roy Scheider a été marié deux fois et a eu trois enfants.[réf. souhaitée]
Il meurt le à l'âge de 75 ans, des suites d'une infection au staphylocoque[4].
Le Convoi de la peur (Sorcerer) est une nouvelle adaptation du roman de Georges Arnaud : Le Salaire de la peur, déjà porté à l’écran par Henri-Georges Clouzot en 1952. Le film fut tourné en 1977 par William Friedkin, avec Roy Scheider, Francisco Rabal, Bruno Cremer et Amidou. La musique du film fut composée par le groupe allemand Tangerine Dream, dont ce fut le premier travail pour Hollywood.
Après l’échec de Police Puissance 7, Le Convoi de la peur aurait dû faire de Roy Scheider une star à part entière. Mais après un tournage chaotique (à cause des crises répétées d’un cinéaste mégalomane qui multiplie les brouilles avec l’équipe technique et les dirigeants du studio), le film est un désastre commercial sans appel, massacré par les critiques. Mais il fut surtout pénalisé par la sortie simultanée d'un film qui deviendra célèbre : Star Wars. Après seulement une semaine d'exploitation, le film de Friedkin disparaît pour laisser toute la place à la saga de George Lucas.
Scheider juge, pour sa part, que l’élimination de séquences où son personnage se lie d’amitié avec un petit enfant porte gravement préjudice à l’image que son personnage dégage dans le film. Il ne pardonnera jamais à Friedkin ce remontage et refusera de commenter le film, et cela jusqu’à sa mort.
Grâce à l’explosion du marché de la vidéo dans les années 1980, le film devient rapidement « culte » pour bon nombre de cinéphiles. Il est aujourd'hui cité par William Friedkin comme son film préféré et reste classé par Roger Ebert comme l’un des dix meilleurs films américains de l’année 1977.
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