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acteur franco-marocain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hamidou Benmessaoud (variantes : Ben Messaoud, Benmassoud, Ben Massoud), dit Amidou, est un acteur maroco-français né le à Rabat[1] et mort le à Clichy.
Amidou arrive en France à l'âge de 17 ans et est reçu au Conservatoire national supérieur d'art dramatique : il est le premier acteur marocain à y obtenir un prix d'interprétation[2]. En 1960, il fait ses premiers pas au cinéma dans Le Propre de l'homme, le premier film de Claude Lelouch. Il devient ensuite un acteur fétiche de ce réalisateur, avec qui il tourne onze films : il tient le rôle principal masculin dans La Vie, l'Amour, la Mort et joue des seconds rôles d'importance variable dans Un homme et une femme, Vivre pour vivre, Le Voyou, La Belle Histoire ou encore And Now... Ladies and Gentlemen. Au théâtre, il travaille à l'Odéon au sein de la compagnie de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault : il tient l'un des rôles principaux dans Les Paravents de Jean Genet, lors de la création de la pièce à l'Odéon sur une mise en scène de Roger Blin[3].
Il a aussi tourné avec de nombreux autres réalisateurs de renom dont Alain Cavalier dans La Chamade, Philippe de Broca dans La Poudre d'escampette, Georges Lautner dans La Valise et dans plusieurs longs métrages d'Alexandre Arcady dont L'Union sacrée, Le Grand Pardon 2 et Comme les cinq doigts de la main. Il est l'un des tout premiers acteurs maghrébins à connaître une certaine notoriété dans le cinéma français[4] ; on le surnommait parfois « le Belmondo marocain »[5].
Dans les années 1980, il fait aussi une apparition en « invité vedette » dans le clip vidéo de Gérard Blanc Une autre histoire, où il prend les traits, tour à tour, d'un douanier marocain puis d'un magnat séducteur en compagnie d'Annie Pujol.
Parlant aussi anglais, il est apparu dans divers films américains, avec William Friedkin (Le Convoi de la peur, L’Enfer du devoir), Otto Preminger dans Rosebud, John Huston dans À nous la victoire, John Frankenheimer dans Ronin, Tony Scott dans Spy Game, jeu d'espions[2].
Il a par ailleurs tourné pour la télévision. Son dernier rôle important pour le petit écran est celui du père d'Aïcha Bouamazha dans le téléfilm Aïcha et ses suites, réalisés de 2008 à 2011 par Yamina Benguigui.
Le , il meurt à l'âge de 78 ans à l'hôpital parisien Beaujon[5] après une hospitalisation d'environ deux mois[1].
Il est le père de l'actrice Souad Amidou, née en 1959[1].
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