Il fut seigneur de Craon en 1068, d'abord par la donation de Geoffroy Martel à son père Robert de Nevers vers 1053, puis définitivement par son mariage avec la petite-fille de Guérin de Craon, héritière de la terre de Craon, suivant ce qu'il dit lui-même dans une charte de l'abbaye de la Trinité de Vendôme.
Il épouse Ennoguen (alias Agnès, Domitia) de Vitré, fille de RobertIerde Vitré et de Berthe de Craon (fille de Garin/GuérinIer, de la première Maison de Craon, avant Robert le Bourguignon), avec qui il eut quatre enfants:
MauriceIer Seigneur de Craon (vers 1070-† vers 1116), mari d'Étiennette ou Tiphaine l'Anguille (fille héritière d'Hugues d'Ingrandes et Chantocé; remariée ensuite à Simon Crespin de Chantoceaux): parents de:
HuguesIer, † vers 1138, x 1re vers 1124 Agnès († vers 1130; fille d'Hamonde Laval x Hersende; Agnès de Laval donna à son mari deux enfants: Renaud † jeune, et Guérin/GarinII qui succède en 1138 à son père mais † dès 1150 encore mineur: donc né vers 1333/1335?) et x 2e Marquise (probablement de Vitré, sans doute sa cousine germaine, fille de RobertII de Vitré; remariée ensuite à HuguesIII de Mathefelon, puis à Payen de Vaiges); HuguesIer et Marquise furent parents de:
Marquise de Craon, femme d'Hugues de La Guerche, fils de GuillaumeIer sire de La Guerche, Pouancé, Segré et Château-Gontier: d'où GeoffroyII de La Guerche
Robert, chanoine d'Angers
et Guy,
Théophanie la Bourguignonne, x Hugues du Puy du Fou, chambrier de LouisVI et LouisVII, d'où postérité,
L'abbé Angot maintient cette date contre Bertrand de Broussillon, qui voit une faute de copiste dans la charte de la Roë. La date du qu'il propose est d'autant moins admissible que Renaud de Martigné ne fut consacré que le 12 janvier 1102. L'abbé Angot reconnaît qu'il a eu tort d'appliquer cette date, , à la mort de Renaud le Bourguignon (Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, t.I, Laval, imp. Goupil, (réimpr.1962,1986) (1reéd. 1904), 850p., livre (OCLC774999516), page 807); elle ne convient qu'à l'acte de ses enfants, postérieur à sa mort.