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commune française du département de la Haute-Saône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Plancher-Bas est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes Rahin et Chérimont. Le village se situe dans la région vallonnée du massif des Vosges.
Plancher-Bas | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rahin et Chérimont | ||||
Maire Mandat |
Eric Boilletot 2020-2026 |
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Code postal | 70290 | ||||
Code commune | 70413 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 863 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 19″ nord, 6° 44′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 366 m Max. 850 m |
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Superficie | 29,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Plancher-les-Mines (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Héricourt-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | mairie-plancher-bas.fr | ||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Plancherots[1].
Plancher-Bas se trouve dans la haute vallée du Rahin composée d'alluvions fluvio-glaciaires. Le village est situé dans une zone vallonnée et accidentée dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. La majeure partie du territoire communal est boisée[1].
Fresse | Plancher-les-Mines | Auxelles-Haut (Territoire de Belfort) |
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Ronchamp Champagney |
N | Auxelles-Bas (Territoire de Belfort) Lachapelle-sous-Chaux (Territoire de Belfort) | ||
O Plancher-Bas E | ||||
S | ||||
Frahier-et-Chatebier | Errevet |
Plancher-Bas est construite sur le plateau de Haute-Saône dans la dépression sous-vosgienne[2] et s'appuie sur le versant méridional du massif des Vosges[3]. Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien s’étend sur le territoire communal et aux alentours, entre Lure et le bassin potassique. Au lieu-dit les Granges-Godey, situé au sud-est de la commune, non loin d'Errevet, des veines de houille situées à faible profondeur sont découvertes mais ne sont pas exploitées[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 416 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plancher-les-Mines », sur la commune de Plancher-les-Mines à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 2 048,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Plancher-Bas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plancher-les-Mines[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), prairies (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 600, un moine s'installe dans la forêt de Saint-Antoine avant qu'un prieuré et une chapelle ne soient construits[18]. En 1178, le village de Planchicum est inscrit dans les archives. En 1232, l'abbé de Lure, seigneur de Passavant (vallée du Rahin) est fait prince. En 1687, Plancher-Haut, devenu Plancher-les-Mines devient indépendant de Plancher-Bas (dont il était un hameau) après l'accroissement démographique provoqué par l'exploitation des mines[18],[1].
Influencé par les usines et mines métalliques de la vallée de Saint-Antoine et par les houillères de Ronchamp, le village développe une activité industrielle dès le XVIIIe siècle. Une usine d'horlogerie s'installe à Mont dès 1786, c'est ensuite l'activité textile qui se développe avec quatre usines au centre[19].
Plusieurs industries ont perduré entre le XIXe siècle et le XXe siècle, principalement des usines métallurgiques et des fonderies mais aussi une papeterie ayant notamment appartenu à Louis-Émile Desloye qui fabriquait sa pâte à papier à partir de chiffons[20]. La commune comptait également des artisanats variés (maréchal-ferrant, forgeron, charron, sabotier, ébéniste)[19].
Une autre activité, qui perdura jusque dans les années 1970, est la récolte de l'écorce de chêne, de laquelle on tirait le tan, qui servait au traitement du cuir animal (tannage des peaux). Cette activé est alors un moyen de rémunération non négligeable pour les familles locales. Deux moulins dont les meules broyaient les écorces séchées ont été en activité au village, actionnés par le courant du Rahin. Après 1914 elles étaient envoyées par fagots en Suisse ou dans le Nord de la France dans des wagons chargés à la gare de Champagney. Des moulins à grains notamment étaient installés le long du Rahin[19].
À la fin de l'Occupation, le 20 novembre 1944[21], Plancher-Bas est libéré par la 1ère division française libre commandée par le général Brosset après deux mois de combats[22] : l'avancée des armées de libération dans la région avait été ralentie à la fin du mois de septembre (du fait notamment des lenteurs du ravitaillement) et le front s'était stabilisé du 2 octobre au 19 novembre sur une ligne reliant Belfahy, Fresse et Ronchamp (voir aussi Libération de la France et 1ère division blindée).
Les combats de la libération auraient causé la mort de 27 personnes dans la population de la commune[23].
Le village se voit remettre la Croix de guerre avec étoile de vermeil, pour les actes de résistance de la part de certains habitants. Cette décoration est décernée le puis remise le [1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avril 1813 | mars 1817 | Pierre-François-Joseph Lombard | ||
mars 1817 | mars 1828 | Pierre-Joseph Lombard | ||
mars 1826 | octobre 1827 | Monsieur Dubret | ||
octobre 1827 | juin 1839 | Honoré Desloye | Conseiller général du canton de Champagney | |
juillet 1839 | août 1840 | Thiébaud Ballay | ||
août 1840 | août 1850 | Pierre-Laurent Lombard | ||
août 1850 | février 1861 | Jean-Baptiste Peroz | ||
février 1861 | janvier 1866 | Honoré Desloye | ||
janvier 1866 | décembre 1870 | Jean-Baptiste Peroz | ||
janvier 1871 | mars 1871 | Honoré Desloye | ||
mars 1871 | décembre 1875 | Louis-Émile Desloye | Conseiller général du canton de Champagney[25] | |
janvier 1876 | avril 1884 | Jules-Léon Peroz | ||
avril 1884 | mai 1892 | Ernest Peroz | ||
mai 1892 | juin 1893 | Jean-Paul Depoire | ||
juin 1893 | mai 1900 | Ernest Peroz | ||
mai 1900 | mai 1904 | Just Peroz | ||
mai 1904 | décembre 1919 | Ernest Peroz | ||
décembre 1919 | septembre 1920 | Jules Vendrely | ||
octobre 1920 | avril 1925 | Charles Jeanpierre | ||
avril 1925 | juillet 1938 | Jules Chapuis | ||
juillet 1938 | décembre 1939 | Roger Dorget | ||
janvier 1940 | avril 1941 | Victor Dubret | ||
avril 1941 | février 1945 | Roger Dorget |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1945 | octobre 1947 | Charles Gillet | ||
octobre 1947 | mars 1977 | Maurice Parisot | ||
mars 1977 | mars 1983 | Hubert Guerrin | PCF | Instituteur Conseiller général du canton de Champagney (1985-2004) |
mars 1983 | mars 2014 | Roland Germain[26] | PCF | |
mars 2014 | En cours (au 9 janvier 2022) |
Luc Sengler[27] | DIV puis DVD | Médecin urgentiste de profession[28]. Réélu pour le mandat 2020-2026[29] |
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[30] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Plancher-Bas fait partie du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune appartient également canton de Champagney, situé dans l'arrondissement de Lure[31],[32].
En outre, le village fait partie de la communauté de communes Rahin et Chérimont, intercommunalité créée en 2003[33], et qui se trouve dans le pays des Vosges Saônoises[34].
La communauté de communes Rahin et Chérimont, à laquelle appartient Plancher-Bas, est membre du Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (SICTOM) de la zone sous-vosgienne, basé à Étueffont. La communauté de communes Rahin et Chérimont assure la gestion de la politique environnementale de Ronchamp, dont entre autres la mise en place et le suivi d’un service public d’assainissement non collectif[33].
En 2021, la commune de Plancher-Bas comptait 1 863 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations. La commune dépasse la barre des 2 000 habitants en 2015[35].
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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1 963 | 1 872 | 1 863 | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie de Besançon[38].
Plancher-Bas possède deux écoles publiques : une école maternelle et une école primaire. Pour la scolarisation des lycéens, le lycée Georges-Colomb de Lure est l'établissement privilégié.
En ce qui concerne les études supérieures, les établissements les plus proches sont situés dans l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard et à Vesoul.
Concernant les services hospitaliers, l'hôpital le plus proche de Plancher-Bas est celui de Lure, mais il est de plus en plus désinvesti par les services publics au profit de celui de Vesoul, principal site du C.H.I. de Haute-Saône[39]. Par ailleurs, les hôpitaux de Belfort et Montbéliard, facilement accessibles de Ronchamp, fusionnent en 2017 au profit de la nouvelle infrastructure commune du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, située à mi-chemin entre les deux villes, à Trévenans[40].
Les services publics comprennent la salle polyvalente Georges-Brassens, un bureau de poste et une caserne de pompiers couplée aux ateliers municipaux. Une brigade territoriale de gendarmerie est implantée dans la commune voisine de Champagney.
Les autres services publics sont disponibles à Lure, où l'on trouve notamment la sous-préfecture, les services sociaux locaux du Conseil départemental et une de ses antennes techniques routières, Pôle emploi, EDF, les services fiscaux et cadastraux et un tribunal d'instance.
La commune de Plancher-Bas dépend du tribunal de grande instance de Vesoul, du tribunal d'instance de Lure, du tribunal de commerce de Vesoul, du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort, du conseil de prud'hommes de Lure et de la cour d'assises de Vesoul. De plus, la ville est dépendante du tribunal administratif et de la cour d'appel de Besançon ainsi que de la cour administrative d'appel de Nancy[41],[42].
La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain[43] ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône.
Le village est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté[44].
Plancher-Bas est rattachée à l'unité pastorale de Champagney[45], faisant partie du doyenné de Lure, qui dépend de l'archidiocèse de Besançon[46]. Un lieu de culte catholique est implanté dans la commune : l'église Saint-Pancrace[45].
Concernant d'autres religions, les lieux de cultes les plus proches sont les temples de Magny-Danigon et Clairegoutte pour les protestants, la synagogue de Belfort pour les juifs et la mosquée de Lure pour les musulmans[47].
Plancher-Bas possède, sur son territoire, des entreprises artisanal, agricole et industriel. Celles-ci sont essentiellement implantées sur la ZA des Prés Lajus. Les entreprises industriels sont Sperian Protection, Serero-fonderie, Kibros, Chapuis, Cotta et Obrecht[48]. La plupart des activités industriels du village existent depuis le XXe siècle[19]. L'INSEE rattache le village au bassin de vie de Champagney - Ronchamp[49].
Patrimoine naturel[50] :
Patrimoine architectural[50] :
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’argent au chêne arraché au naturel. Un arbre identifié par le gland qui en tombe, et qui rappelle l'activité d'exploitation et négoce de l'écorce de chêne à destination des tanneries. |
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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