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archevêque de Lyon De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre de Saint-Priest, né le à Apinac (ou à Epinac ?), mort le à Lyon. Il est archevêque de Lyon, diplomate et chef du parti ligueur.
Archevêque catholique Archidiocèse de Lyon | |
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Archevêque de Lyon | |
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Pierre de Villars, Jacques Maistret (d), Pierre de Villars |
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Pierre est le troisième fils et quatrième enfant de Pierre de Saint-Priest († ), seigneur d'Epinac et lieutenant général du Roi pour la Bourgogne, et de Guicharde d'Albon, fille de Guillaume III et sœur d'Antoine d'Albon, archevêque de Lyon.
Nommé chanoine-comte de Lyon, à 10 ans, en 1552, à la suite de la résignation en sa faveur de Martial de Saconin-Pravieux[1]. Il fait des études à Toulouse où il est reçu "docteur en l'un et l'autre droit" (c'est-à-dire en droit civil et en droit canon). Il est chamarier en 1559 et doyen du chapitre de la primatiale Saint-Jean de Lyon en 1569 ; à plusieurs reprises il est désigné par ses confrères pour les représenter. Il est aussi abbé de l'Île Barbe, abbé d'Ainay et prieur de Saint-Rambert.
En 1573, Antoine d'Albon résigne la dignité épiscopale en sa faveur, et sur les instances du pape Grégoire XIII, le roi accepte ce choix. Pierre d'Espinac prend possession de son siège le . Il est le premier titulaire noble de cet évêché à avoir fait figurer une couronne sur ses armes ecclésiastiques.
Homme de talent, zélé dans l'exercice de sa charge, on le voit prêcher dans sa cathédrale, administrer les sacrements et participer aux processions. En 1577, il publie de nouveaux statuts synodaux en y incluant les prescriptions du Concile de Trente. Il s'efforce de remettre un peu de tenue dans ses abbayes où la règle et l'office divin étaient quelque peu délaissés.
Il ne reste pas longtemps dans son diocèse : député aux États de Blois en 1577, il préside, en tant que Primat des Gaules, l'assemblée du clergé tenue à Melun en 1579. Il est aussi envoyé en ambassade en Angleterre par le roi Henri III, avant son retour définitif en 1590.
Ayant été ligueur, d'ailleurs modéré, il s'attire l'inimitié du roi Henri IV, ce qui explique que l'avènement de ce roi coïncide avec la fin de son temps d'ambassade.
Pendant les neuf années qui lui restent, il réside souvent dans le château d'Ombreval à Vimy. Ce château avait été construit en 1458 par Monsieur d'Ombreval ; il fut ensuite en la possession de la famille Buatier, jusqu'à ce qu'il fut acquis par Mgr d'Espinac en communauté avec sa sœur Madame de Gresolles en 1586. Cette acquisition fut réalisée pour la somme de 7 500 écus versés à Symphorien Buatier seigneur de Montjoli. À la mort de Mgr d'Espinac, sa sœur fut contrainte de vendre le château pour payer les dettes de son frère. Il fut acquis par Jean Livet, secrétaire de l'archevêque de Lyon, qui s'était enrichi aux dépens de son maître.
Pierre d'Épinac meurt dans son palais épiscopal lyonnais le vers onze heures du soir[2]. L'archevêque est inhumé le dans la chapelle Sainte-Madeleine de la Primatiale Saint-Jean de Lyon.
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