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diplomate et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Pierre Angremy est un diplomate, administrateur et écrivain français, membre de l’Académie française, né à Angoulême le et mort à Paris 13e le [1], connu principalement en littérature sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy (ou parfois fautivement Pierre-Jean Rémy[2]). Il a également publié sous d’autres pseudonymes : Nicolas Meilcour, Raymond Marlot, Jean-René Pallas, Pierre Lempety.
Président Société des amis de Marcel Proust (d) | |
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Président Bibliothèque nationale de France | |
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Directeur Académie de France à Rome | |
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Fauteuil 40 de l'Académie française | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jean-Pierre Antoine Émile Angremy |
Surnom |
Pierre-Jean Remy, Pierre-Jean Rémy, Nicolas Meilcour, Raymond Marlot, Jean-René Pallas, Pierre Lempety |
Nationalité | |
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Membre de | |
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Jean-Pierre Angremy, qui sera connu plus tard sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy, voit le jour le , à Angoulême. Il est issu d'une famille dont les origines sont auvergnates du côté paternel et belges du côté maternel.
Il est élève au lycée Condorcet à Paris. Après son baccalauréat, il est élève à l'Institut d'études politiques de Paris. Il étudie également le droit, l'économie, la sociologie à l'université. Il devient assistant d'Herbert Marcuse à l’université Brandeis, près de Boston. Il est ensuite élève à l'ENA (1961-1963).
Diplomate, il est successivement en poste à Hong Kong (1963-1964), à Pékin (1964-1966), à Londres (1966-1971 et 1975-1979), à Florence (1985-1987) et à Paris où il est nommé ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de l'UNESCO de 1990 à 1994.
En alternance avec sa carrière diplomatique, Jean-Pierre Angrémy occupe différents postes dans la haute fonction publique : directeur-adjoint de l'ORTF (1971-1975) et directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture (1979-1981). En automne 1981, il est chargé par Jack Lang, alors ministre de la culture, des dossiers portant sur la « Cité de la Musique » à la Villette et sur le « nouvel Opéra populaire » et dirige pendant quelques mois l'équipe qui prépare le premier projet du futur Opéra de la Bastille. Il en rédige le rapport (connu sous le nom de petit livre rouge). Cette première étude servira de fondement à cette entreprise[3] initiée par François Mitterrand[4] dans le cadre des « Grands Projets ». Il reste ensuite deux ans en instance d'affectation, est nommé consul général à Florence (1985), puis retrouve des fonctions administratives comme directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques au ministère des Affaires étrangères (1987-1990)[3].
Il est ensuite directeur de l'Académie de France à Rome ou Villa Médicis, de 1994 à 1997, puis président de la Bibliothèque nationale de France du [5] à mars 2002.
Auteur de 65 livres, il reçoit le prix Renaudot en 1971 pour Le Sac du palais d'été, le prix de la Nouvelle de l'Académie française en 1984 pour Orient Express II, le Grand prix du roman de l'Académie française en 1986 pour Une ville immortelle, le prix Max-Jacob en 1998 pour Le Retour d’Hélène.
Il est élu à l'Académie française, le , au fauteuil 40, succédant à Georges Dumézil, mort le . Il répond aux discours de réception sous la Coupole de MM. François Cheng, en 2001, et Dominique Fernandez, en 2007. Son éloge posthume est prononcé sous la Coupole le par son successeur au fauteuil 40, Xavier Darcos.
Nombre de ses œuvres romanesques sont inspirées par les lieux dans lesquels il a vécu et traduisent également sa passion pour l'art lyrique, qui s'exprime aussi par sa contribution à de nombreuses revues spécialisées en tant que chroniqueur. Cette passion lui vaut également, en 1981, d'être chargé de diriger l'équipe constituée pour élaborer le premier projet de création d'un nouvel opéra à Paris. À la tête de la Villa Médicis à Rome, il instaure un festival de récitals intitulé « Le Voci dei Medici ». Comme président de la Bibliothèque nationale de France, qui vient alors d'inaugurer ses nouveaux locaux (site François-Mitterrand), il crée de nouveau une série de récitals consacrés cette fois à la mélodie française, qui durera cinq ans, et sera supprimée par son successeur. Il est à la tête du Centre international de la mélodie française/Académie Francis-Poulenc de Tours depuis un an lorsqu’il meurt.
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