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commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Peillac [pɛjak] Écouter est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Peillac | |||||
Vue aérienne de la place de l'église. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Vannes | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Philippe Jégou 2020-2026 |
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Code postal | 56220 | ||||
Code commune | 56154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peillacois, Peillacoise | ||||
Population municipale |
1 857 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
52 758 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 51″ nord, 2° 13′ 05″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 82 m |
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Superficie | 24,20 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Redon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guer | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.peillac.fr/ | ||||
modifier |
Peillac se trouve à l'est du Morbihan, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Redon. La commune est située en Haute-Bretagne, la partie gallaise de la Bretagne.
La géologie de Peillac est marquée par la présence de l'anticlinal de Lanvaux, orienté de l'ouest-nord-ouest à l'est-sud-est, et les terrains affleurants sont organisés en bandes parallèles respectant cette orientation. Les formations schisteuses attribuées au Briovérien (b-02) (fin du Précambrien) se rencontrent au sud du territoire de Peillac mais également plus au nord, au niveau des Fougerêts. Des formations sédimentaires ordoviciennes, grès armoricain de l'Arénigien (O2), schistes d'Angers du Llanvirnien-Llandellien (O3-4) ou grès du Châtellier du Caradocien (O5) les recouvrent. Cet ensemble est structuré lors de l'orogénèse hercycienne qui se caractérise ici par la présence du granite des landes de Lanvaux (γ1). Des failles recoupent le banc de granite. Les alluvions de terrasse du Pléistocène (Fx-y) ou celles fluviatiles de l'Holocène (Fz) qui se déposent dans la vallée de l'Oust sont les plus récentes formations affleurantes du secteur[2].
Le territoire communal de Peillac affecte sensiblement la forme d'un rectangle allongé dans le sens de l'anticlinal de Lanvaux et mesurant 7,2 × 4,1 km dans ses plus grandes dimensions. Les points les plus hauts de la commune se rencontrent sur la crête de cet anticlinal qui s'abaisse progressivement de l'ouest vers l'est. Le chef-lieu communal, bâti sur cette crête, se trouve à une altitude d'environ 65 m. Les points les plus bas (au niveau de la mer) se trouvent dans les vallées de l'Oust et de l'Arz[3].
Avec 2 420 ha, quand la surface moyenne d'une commune française est de 1 488 ha, Peillac est une commune de grande taille[4].
Peillac se trouve intégralement dans le bassin versant de la Vilaine.
L'Oust, principal affluent de la Vilaine, longe et constitue la frontière nord du territoire de la commune. L'Oust est canalisé et forme une partie du canal de Nantes à Brest. L'Arz, affluent de l'Oust, limite le territoire de Peillac au sud. Ces deux rivières coulent d'ouest en est.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins à 3 km à vol d'oiseau[8], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 947,8 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Peillac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), terres arables (34,5 %), prairies (13,2 %), forêts (11,2 %), zones urbanisées (4,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La construction des bâtiments les plus anciens commence à la fin du XVIe siècle et se poursuit pendant le XVIIe siècle. Au cœur du village s'élève la chapelle Notre-Dame de Liesse.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Poliac en 849, Puliac en 850, Poilac en 867, Pellac en 1371, Peillac en 1387, Peilac en 1494[17].
Le nom de la localité en gallo, la langue régionale locale, est Peya[18].
En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Paolieg-Gwened[19].La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Paolieg[17].
Des lec'hs marquent les premiers sites d'habitat dans l'ensemble du territoire des Vénètes, notamment dans les clairières ou en hauteur, par exemple dans les Landes de Lanvaux[20]. L'emplacement de Peillac est au nord-est de ce territoire vénète, entre l'Oust et l'Arz[20]. À l'époque gallo-romaine, un ensemble d'habitats gaulois et une villa gallo-romaine forment une petite agglomération[20]. Celle-ci est située à proximité de sources, et surtout entre deux gués sur une voie romaine reliant deux cités[20].
Saint Sabulin serait ainsi le fondateur de la paroisse de Peillac, vers le Ve siècle[réf. souhaitée].
Peillac connaît comme le reste du territoire une période de paix puis de guerres[20]. La paix est provisoirement rétablie en 939[20].
Le déplacement des gués entraîne celui des voies de communication[20]. Celles-ci sont utilisées par des pèlerinages[20].
Site de défense, c'est aussi un lieu de pouvoir judiciaire[20].
En 1532, la Bretagne est rattachée à la France[20].
Pendant les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle, le bourg est incendié. Il est reconstruit avec les pierres du château de Cranhac, ruiné[20].
À la Révolution française, la paroisse devient une commune, chef-lieu de canton[20]. Elle conserve néanmoins les fonctions agricoles, d'artisanat et de commerce plus que sa fonction administrative[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1793 | 1793 | Jérôme Caudet | ||
1794 | 1796 | Louis Audige | ||
1797 | 1798 | Jean Moisan | ||
1799 | 1808 | Guillemot | ||
1808 | 1809 | Joseph Denoual | ||
1809 | 1813 | Joseph Roux | ||
1813 | 1816 | Vaillant | ||
1816 | 1816 | Pierre Lebel | ||
1816 | 1821 | Gicqueaux | Notaire | |
1821 | 1827 | Jean Audige | ||
1827 | 1830 | Lebel | ||
1830 | 1832 | Loisel | ||
1832 | 1838 | Jean-Marie Rivière | ||
1838 | 1848 | Lecadre | ||
1848 | 1852 | Jean Marie Quiban | ||
1852 | 1856 | Lebre | ||
1856 | 1860 | Roux | ||
1860 | 1872 | Jean-Louis Boissel | marchand de bois | |
1872 | 1876 | François Jouvence | cultivateur | |
1876 | 1882 | Jean-Louis Boissel | marchand de bois | |
1882 | 1884 | Gaston Nicot | notaire | |
1884 | 1886 | Pierre Jouvence | cultivateur | |
1886 | 1886 | Jean-Louis Boissel | marchand de bois | |
1886 | 1894 | Louis Houix | Menuisier | |
1895 | 1905 | Léonce Marie Octave de Gibon | Propriétaire | |
1905 | 1908 | Jean-Louis Jouvence | Agriculteur | |
1908 | 1908 | Pierre Hallier | Laboureur | |
1908 | 1919 | Pierre Nael | Agriculteur | |
1919 | 1921 | Jean-Louis Jouvence | Agriculteur | |
1921 | 1951 | Pierre Hallier | RPF | Propriétaire |
1952 | 1971 | Alfred Caudart | Menuisier | |
1971 | 1983 | Louis Bléher | Médecin | |
1983 | 1989 | Jean Plantard | Instituteur | |
1989 | 2014 | Jean-Bernard Vighetti | PS | Conseiller économique et social de Bretagne |
2014 Réélu en 2020[21] |
En cours | Philippe Jégou | - | Cadre des finances publiques |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2021, la commune comptait 1 857 habitants[Note 2], en évolution de −0,21 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 858 | 1 857 | - | - | - | - | - | - | - |
Les écoles sont situées dans l'académie de Rennes, elles suivent le calendrier scolaire de la zone B.
À la rentrée de , l'école primaire La Marelle accueille 112 élèves de classes maternelles et élémentaires, répartis en cinq classes[26].
Elle accueille 106 élèves de classes maternelles et élémentaires[27].
Les collégiens dépendent du collège de Malansac[28] et les lycéens sont rattachés au lycée Marcelin Berthelot de Questembert[29].
La presse écrite quotidienne régionale est représentée par Le Télégramme, qui propose des pages locales dédiées à Vannes et au Morbihan[31] et Ouest-France qui dédie une page à Peillac[32].
La commune accueille des associations.
Elle est aussi connue comme église Saint-Pierre.
Notre-Dame de Liesse est une chapelle située dans le village de Maubran, à l'est du bourg de Peillac. Elle est reconstruite sur un édifice antérieur à la fin du XVIe siècle[42] (en 1586 par Jan Jouan selon le linteau de la porte d'entrée latérale sud). Sa voûte est consolidée en 1691 par Julien Méaude et son clocher est du XVIIIe siècle[43].
Elle abrite cinq objets mobiliers inscrits au titre des monuments historiques :
Cet espace accueille parfois des expositions. Des offices y sont célébrés chaque année au moment des rogations.
La fête des fruits de l'automne se déroule chaque année le troisième week-end du mois d'octobre[52].
Le costume traditionnel des femmes de Peillac est composé de différents éléments :
La commune est engagée depuis 2023 dans la promotion du gallo à travers la signature de la charte « du Galo, dam Yan, Dam Vèr ! ». L'unique école publique de la commune accueille une filière bilingue breton-français[54].
Les armoiries de Peillac se blasonnent ainsi : |
Les armoiries de la famille de la Landelle du château de la Grae en Peillac étaient similaires, elles avaient un « au franc canton de même » en plus[55].
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