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compagnon de la Libération De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Ibos, né le à Saïgon[1] et mort le au Chesnay[2],[3], est un résistant français, compagnon de la Libération[4]. Après la guerre, il est dirigeant d'entreprise, et notamment sous-directeur d'UTA[4].
Naissance | |
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Décès | |
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Paul Lucien Raymond Ibos |
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Il est le fils du général d'infanterie de marine et écrivain Pierre Ibos et d'Yvonne Augé, et le dernier de leur quatre enfants.
Il se rend en métropole pour y faire ses études.
Il entre successivement aux lycées Louis-le-Grand et Lakanal, où il obtient son baccalauréat. Puis, il intègre le Lycée Michel-Montaigne de Bordeaux où il prépare l'École de l'air[5].
Le , il s'engage pour la durée de la guerre[6]. Il choisit l'Armée de l'air. Il est admis aux cours d'élève officier de réserve (EOR) à Châteauroux. Il est nommé aspirant en . Il est breveté observateur en aviation puis, en , affecté au Centre d'instruction de bombardement de Toulouse.
En juin, il se replie avec son unité à Port-Vendres. Le , révolté par le discours radiodiffusé du maréchal Pétain[7], il cherche à se rendre en Angleterre avec ses camarades Henri Labit[8] et Antoine Forat. Ils obtiennent de faux papiers polonais puis un visa pour l'Espagne et s'embarquent pour l'Angleterre au Portugal en août 1940.
À Londres, il s'engage comme sous-lieutenant dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Il rejoint alors l'école de pilotage d'Odiham.
En , il est affecté au Groupe de bombardement no 2 de Georges Goumin à Takoradi ; chargé de missions de reconnaissance, il participe à la première campagne de Libye. Il rejoint ensuite, à sa création en et comme officier observateur, le groupe de bombardement Lorraine, avec lequel il fait la seconde campagne de Libye.
En , il est cité une première fois à l'ordre de l'armée, après des résultats satisfaisants lors d'une mission de bombardement.
Il est promu lieutenant en . Il est détaché au Coastal Command à Saint-Jean-d'Acre auprès du squadron 203. En octobre, il obtient son brevet de pilote militaire à l'école de pilotage de Damas.
Retourné en Angleterre en , il réintègre le « Lorraine » auprès du squadron 342 en septembre. Dès lors, il est navigateur leader d'escadrille sur le front de l'Ouest. Blessé, il reçoit également une nouvelle citation à l'ordre de l'armée.
Il est promu capitaine en . Blessé, après avoir accompli 145 heures de vol et 74 missions de guerre, il est affecté au 2e bureau de l'État-Major des FAFL à Londres le .
Par décret du , il est fait compagnon de la Libération.
En , il devient officier de renseignement au groupe de transport 1/15 Touraine, avant d'être démobilisé à sa demande en .
Rendu à la vie civile, il intègre l'Union aéromaritime de transport (UAT), qui devient ensuite l'Union de transports aériens (UTA). Il en est le sous-directeur.
Il est nommé respectivement commandant de réserve puis honoraire en 1958 puis lieutenant-colonel en 1978.
Il est le dernier survivant du groupe de bombardement Lorraine[9] et l'un des 17 derniers compagnons de la Libération, il meurt le au Chesnay à l'âge de 95 ans. Le secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire Jean-Marc Todeschini rend hommage à un « soldat de la liberté »[10] et le président François Hollande à un « héros de la Seconde Guerre mondiale »[11].
Il repose au cimetière Notre-Dame de Versailles.
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