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film sorti en 2015 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Nous trois ou rien est une comédie dramatique française écrite et réalisée par Kheiron, sortie en 2015.
Réalisation | Kheiron |
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Scénario | Kheiron |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Adama Pictures Ali n' Productions M6 Films |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 102 minutes |
Sortie | 2015 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le scénario s'inspire de la vie d'Hibat Tabib, le père de Kheiron que celui-ci incarne lui-même dans le film, et de son épouse Fereshteh, dont le rôle est tenu par Leïla Bekhti. L'histoire débute en 1955 en Iran et se poursuit avec l'exil de la famille en France.
Vidéo externe | |
Bande-annonce sur la chaîne YouTube de Gaumont. |
Hibat Tabib et son épouse Fereshteh sont de jeunes Iraniens, militants pour la démocratie. Ils militent, comme beaucoup de leurs compatriotes, contre le régime du shah qui les opprime. Dans les années 1970, Hibat passe sept ans dans les geôles du shah à la suite de nombreux actes de rébellions et des manifestations[1]. Après la révolution iranienne de 1979 et la prise du pouvoir par l'ayatollah Khomeini, Hibat et Fereshteh constatent qu'un tyran en a remplacé un autre, et en 1984, ils se voient finalement contraints à l'exil avec leur jeune fils. Ils se réfugient donc dans la clandestinité, passent en Turquie, puis s'installent en France. Après leur arrivée en Seine-Saint-Denis, ils s'intègrent et s'impliquent dans la vie associative locale. Leur fils s'oriente vers les métiers du spectacle et deviendra l'humoriste Kheiron.
Le tournage a débuté en France en Seine-Saint-Denis le dans divers quartiers de la ville de Stains[9] et, début août, a pris place au château de Fontainebleau en Seine et Marne[10] et à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne[11]. Du au , il s'est déroulé au Maroc, dans le quartier casablancais de Ben J'dia[12].
Le choix de Leïla Bekhti comme interprète de la mère, le rôle principal féminin, a semblé être une évidence pour le réalisateur après avoir vu, par hasard, l'actrice en interview à la télévision : « Sincèrement je n'avais aucun plan B. Si elle m'avait dit non, je ne sais absolument pas à qui j’aurais pu faire appel. »[13]
Pour Hibat Tabib : « À certains moments, le film montre une souffrance. Quand on est en prison, en plus sous une dictature, on ne rit pas. Mais on n'a jamais dramatisé ce vécu non plus. C'était important que l'humour ne rende pas léger tous ces événements qu’on a vécus et dont certains sont tragiques[6]. »
Le film fut bien reçu par la presse et les spectateurs. Le site Allociné propose une note moyenne de 3,7 sur 5 à partir de 24 critiques et de 4,5 étoiles sur 5 par les spectateurs[14]. Sur Senscritique, le film atteint la moyenne de 7,2 sur 10.
Pour son premier jour d'exploitation, Nous trois ou rien fait 20 666 entrées dans 233 salles de France et se place troisième derrière En mai, fais ce qu'il te plaît avec 21 565 entrées et À vif ! et ses 27 546 entrées[15].
Le film enregistre 177 896 entrées pour sa première semaine d'exploitation et chute jusqu'à la cinquième place du classement derrière À vif !, Lolo, Les Nouvelles Aventures d'Aladin et Seul sur Mars[16] pour 627 669 entrées en France en fin d'exploitation[17].
En 2007, Hibat Tabib, le père de Kheiron, écrit avec Nathalie Dolle, le livre Téhéran-Paris : opposant politique en Iran, innovateur social en France, publié aux éditions de l'Atelier. À l'époque, le livre s'écoule à 419 exemplaires, dont 50 achetés par Hibat Tabib lui-même, et les auteurs touchent 218 euros chacun de droits d'auteur. En 2016, quatre mois après la sortie du film, les éditions de l'Atelier portent plainte contre Kheiron, son père et les producteurs du film pour « contrefaçon », en réclamant 120 000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal de grande instance de Paris se retrouve devant un casse-tête inédit, car il est évident que le film et le livre racontent la même histoire, qui évoque la vie d'Hibat Tabib. Kheiron déclare avoir « basé son scénario, non sur le livre, mais sur les récits de son père, ses souvenirs, et sur plusieurs articles consacrés à son père », ajoutant que son « père a écrit un livre historique et sociologique », tandis qu'il a fait « un film humoristique et émouvant ». En , le tribunal condamne finalement les producteurs du film à verser aux éditions de l'Atelier, 15 000 euros de dommages et intérêts, plus 5 000 euros de frais de procédure[19],[20].
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