Nadaillac
commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Nadaillac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Nadaillac | |||||
L'église Saint-Denis de Nadaillac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Veyssière 2020-2026 |
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Code postal | 24590 | ||||
Code commune | 24301 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nadaillacois, Nadaillacoises | ||||
Population municipale |
379 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 02′ 23″ nord, 1° 23′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 347 ou 351 m |
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Superficie | 26,90 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | nadaillac.fr | ||||
modifier |
Nadaillac est la commune la plus orientale de la Dordogne, en Périgord noir. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde[2].
Son sol calcaire est planté d'arbres truffiers (très prospère au début du XIXe siècle).
À l'intersection des routes départementales (RD) 63 et 63E1, le bourg de Nadaillac est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres au sud-est du centre-ville de Terrasson-Lavilledieu et dix-huit kilomètres à l'est de celui de Montignac-Lascaux.
La commune est également desservie par la RD 60
Nadaillac est limitrophe de sept autres communes dont deux en Corrèze et une dans le Lot. Au sud-ouest, son territoire est éloigné d'environ 620 mètres de celui de Paulin.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Nadaillac est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[3]. Elle est dans le causse de Terrasson qui concerne quelques communes, au sud de Terrasson-Lavilledieu, sur les coteaux en rive gauche de la Vézère.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3(Bz), date du Bajocien moyen au Bathonien inférieur, composée de calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et de stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 784 - Terrasson » et « no 785 - Brive-la-Gaillarde » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
Supérieur | non présent | ||||||||||||||
Moyen |
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Jurassique inférieur | non présent | |||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 197 mètres[8] au nord-ouest, près de la fontaine du Roc, et 347[8] ou 351 mètres[9] dans le sud-est, au nord-ouest du lieu-dit Souzet[10].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [11]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[12]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 26,90 km2[8],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 27,65 km2[5].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Compte tenu de la nature karstique du sol, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[18],[Carte 1].
Bien qu'aucun cours d'eau ne baigne la commune, celle-ci est néanmoins couverte par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Vézère-Corrèze » pour les eaux de ruissellement et les eaux souterraines. Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[20]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
Au nord, plus de 80 % du territoire communal dépend du SAGE Vézère-Corrèze. Deux petites zones au sud-est et au sud-ouest, en limite de Jayac, Borrèze et Gignac, sont rattachées au SAGE Dordogne amont.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nespouls à 8 km à vol d'oiseau[25], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 836,4 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].
Nadaillac n'est pas mentionnée parmi les communes faisant partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de Borrèze[29]. Cependant, une vingtaine d'hectares au sud-ouest de la commune en fait néanmoins partie, comme le montre la carte du site[30].
Au , Nadaillac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[32]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[32]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33],[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), zones agricoles hétérogènes (48,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), prairies (0,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Outre le bourg de Nadaillac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :
Le territoire de la commune de Nadaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Nadaillac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Origine du nom : le mot provient d'un nom de personnage gallo-roman suivi de « acum », ce nom Natalius formé à partir du latin Natalis signifiant « natal ».
La commune de Nadaillac a, dès 1790, été rattachée au canton de la Cassagne qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Salignac (devenu canton de Salignac-Eyvignes en 1965, puis renommé en canton de Salignac-Eyvigues en 2001), dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[8].
Fin 2009, Nadaillac intègre la communauté de communes du Salignacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[43],[44].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1953 | mars 2001 | Jean Veysset | Instituteur, puis directeur d'école | |
mars 2001 | mars 2008 | François Veyssière | Employé de banque | |
mars 2008 (réélu en juin 2020[45]) |
En cours | Jean-Claude Veyssière | SE[46] | Artisan électricien |
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[47].
Dans le domaine judiciaire, Nadaillac relève[48] :
Les habitants de Nadaillac se nomment les Nadaillacois, Nadaillacoises[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2021, la commune comptait 379 habitants[Note 4], en évolution de +5,28 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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376 | 379 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2015[54], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 155 personnes, soit 43,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a diminué par rapport à 2010 (vingt) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,9 %.
Au , la commune compte quarante-trois établissements[55], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et deux dans l'industrie[56].
Nadaillac fait partie des communes ayant reçu en 2010 l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto[réf. nécessaire].
Blason | D'azur à l'épée haute d'argent accostée de deux lions affrontés d'or ; au chef d'or chargé d'une étoile d'azur[59].
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Détails | L'épée est celle des armes de la famille Esclafer de Laforce, les lions sont ceux présents sur le linteau de porte d'une maison de la rue Noire et l'étoile de Noël renvoie au nom de la commune : le « domaine de Noël » (ou Natalius en gallo-roman, Nadal en occitan). Création de Jean-René Bousquet adoptée en 2004. |
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