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musée des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs Chartres, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le musée des Beaux-Arts de Chartres, dans le département français d'Eure-et-Loir, est le principal musée de la ville. Il bénéficie du label Musée de France. Situé dans l'ancien palais épiscopal classé monument historique en 1906[2] avec un ensemble des XIIIe, XVIIe et XVIIIe siècles, à côté de la célèbre cathédrale, il abrite une collection d'œuvres d'art variée : peintures, dessins, sculptures, objets d'arts, archéologie, mobilier, etc.
Type |
Municipal |
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Ouverture | |
Dirigeant |
Grégoire Hallé[1] |
Surface |
5 000 m2 |
Visiteurs par an |
13 213 () |
Site web |
Collections | |
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Nombre d'objets |
50 000 |
Article dédié |
Ancien évêché |
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Protection |
Adresse | |
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Coordonnées |
Le musée a été fermé durant le premier semestre 2017[3], puis rouvert le , avec un accès gratuit, excepté lors des expositions temporaires.
Quelques dates permettent de retracer un bref historique du musée :
La collection de peintures (peinture ancienne et moderne) est la plus riche :
La Renaissance italienne est notamment illustrée par une Vierge à l'Enfant de Benvenuto Tisi[8], provenant des collections du cabinet du roi Louis XIV (petite galerie, Versailles). Sont également présents Mariotto Albertinelli (Glorification de la Vierge, triptyque, huile et feuille d'or sur bois) et Orazio Sammachini (La Vierge et l'Enfant, Sainte Barbe, Saint Raymond de Penyafort et un ange, huile sur cuivre).
La Renaissance flamande et le Maniérisme hollandais sont illustrés par Quentin Metsys (La Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean au pied de la Croix, huile sur bois), Gillis van Coninxloo (Siège d'une ville par Henri IV (Chartres ?, Rouen ?), huile sur bois, vers 1594) et Roelandt Savery (Paysage de neige au moulin à vent (attribution), huile sur toile, Pays-Bas, vers 1600).
Pour le XVIIe siècle, sont réunies des œuvres de David Teniers le Jeune (Joueurs de boules dans la cour d'un estaminet[8], Le Concert, Tabagie de singes), Francisco de Zurbarán avec sa Sainte Lucie, Claude Vignon (Le Christ devant Pilate, esquisse[8]), Gaspard Dughet (Paysage), Pierre Mignard (Le mariage mystique de sainte Catherine) et Jacques Carrey (Vue d'Athènes en 1674).
La section consacrée au XVIIIe siècle est particulièrement riche, avec des œuvres de Hyacinthe Rigaud (Portrait du duc de Saint-Simon, Le Comte Jan Andrzej Morsztyn et sa fille et Portrait d'homme), Nicolas de Largillierre (Portraits de Fontenelle et Charles Gobinet), François Boucher (Berger endormi, volé en 1996[8]), Charles-Joseph Natoire (La Pêche), Carle Van Loo (Pomone et l'Adoration des bergers), Jean-Honoré Fragonard (Paysage (le Gué)), Jean Siméon Chardin (Le Singe peintre et Le Singe antiquaire), Jean-Baptiste Greuze (Portrait de Cambacérès), Claude Joseph Vernet (Marine), Hubert Robert (Vue des aqueducs de Maintenon), Jean-Germain Drouais (Philoctète sur l'île de Lemnos), Élisabeth Vigée Le Brun (Portrait de la comtesse Marie-Thérèse Antoinette de Cluzel), Pierre-Paul Prud'hon (Portrait de Marie-Louise).
Les écoles étrangères sont par exemple représentées par un portrait équestre de Catherine II, en uniforme d'officier, du peintre danois Vigilius Erichsen[8].
Concernant les œuvres du XIXe siècle, sont notamment présents François Gérard (réplique de l'Entrée de Henri IV à Paris le 22 mars 1594 en format réduit)[9], Camille Corot (Le repos des chevaux)[10], Philippe-Auguste Jeanron (Scène de Paris), Adolphe Lalyre (Sainte Cécile), Johan Barthold Jongkind (Paysage), Léon Mathieu Cochereau (Le boulevard des Capucines et Cours fait par Prévost pour apprendre à peindre les panoramas), Alexandre Ségé (Une ferme à Ouerray).
Pour le XXe siècle, figurent en particulier des œuvres de Chaïm Soutine (Le Grand enfant de chœur, Les escaliers de Chartres, La raie, La Femme au lit ou La Liseuse, [8]), Paul Sérusier (La musique ou Sainte Cécile au clavecin), André Derain (Portrait de Vlaminck[8]), Octave Morillot (Léda et le cygne, huile sur toile, mai 1925) et Henri Villain, auquel une exposition temporaire est consacrée en .
Une salle est consacrée à l'œuvre de Vlaminck, ainsi qu'à sa collection personnelle d'art africain, avec une vingtaine d'œuvres présentées, dont Nature morte au panier de fruits, Nature morte au pichet et à l'orange (1910)[11], Bords de Seine (1912), Bouquets de pavots (1914), Effet de neige à Beauche (1932), Les bottes de navets (1933), L'incendie (1945), Les meules de blé (1950), Vue de Saint-Maurice-lès-Charencey sous la neige (1950), La baie des Trépassés (1952)[a], Bouquet d'anémones (1955), Marine (1956)[12].
Sont également présentes des œuvres de Maurice Marinot et de Jean Guérin, ami de Jean Cocteau, ayant surtout travaillé aux États-Unis.
Un ensemble exceptionnel d'émaux, classé monument historique au titre d'objet[14], de Léonard Limosin (émailleur) et Michel Rochetel (cartonnier), représentant les douze Apôtres est présenté.
Est également exposée la crosse dite de Regnault de Mouçon, évêque de Chartres de 1182 à 1217. La crosse est en émail champlevé de Limoges du XIIIe siècle[13].
En sculpture, il faut remarquer le bas-relief intitulé Tuerie d'Auguste Préault (bronze de 1851 réalisé à partir du plâtre original de 1834), considéré comme le manifeste du romantisme en sculpture.
Sont également exposées des œuvres du sculpteur souabe Ivo Strigel (Sainte Catherine, Saint Nicolas, vers 1490), de François Marchand (Saint Paul captif, 1543, Classé MH (1949)[15]), de Charles-Antoine Bridan (La Fidélité, la paire Jeune garçon tenant un oiseau et Jeune fille tenant un nid, Enfants à la chèvre daté de 1768[16] et deux bas-reliefs provenant de l'ancien jubé de la cathédrale, Le signe donné à Achaz et L'Immaculée Conception), de Gabriel Jules Thomas (maquette en plâtre de la statue de Marceau afin d'orner la façade du Louvre), de Paul Richer (Faucheur, Salon de 1889, Forgerons, années 1890 et Travaux de la moisson, bas-relief de 1895[17]).
En 2024-2025, lors de l'exposition temporaire « Mille ans de sculptures à Chartres », sont notamment présentées une série de plâtres peints, réalisés par Bridan en 1787, maquettes de bas-reliefs en marbre ornant le chœur de la cathédrale de Chartres (La Présentation au temple, L'Adoration des bergers, L'Adoration des mages, Déploration sur le Christ mort), ainsi que des œuvres d'Aristide Husson (Mucius Scævola devant Porsenna, plâtre de 1827), de Jean-Louis Chenillion (Jeune Berger pansant son chien blessé, bronze de 1876) et de Vincent Feugère des Forts (La mort d'Abel, bronze de 1892).
L'essentiel de la collection provient du legs en 1970 de Louis Joseph Bouge par sa veuve, Emma Bouge, des relations amicales ayant été tissées avec René Gobillot, conservateur du musée de 1937 à 1967.
Gouverneur de la Polynésie française de 1928 à1930, membre de la Société des océanistes, collectionneur et bibliophile averti, la collection de Louis Bouge réunit presque 500 objets ethnographiques, une abondante documentation, ainsi qu'environ 53 000 coquillages provenant du Pacifique et des Antilles, certains étant la référence de l'espèce[18].
Aujourd'hui, la collection, enrichie d'acquisitions postérieures, comprend notamment des pièces originaires des territoires suivants :
La collection de peintures présente également des œuvres de Louis-Auguste de Sainson (1801-1887), Eugène de Jonquières (1850-1919) et Octave Morillot (1878-1931).
Le musée présente également plusieurs collections à découvrir :
Outre les émaux[14],[13], sculptures[15] et tentures[19],[20],[21] mentionnés ci-dessus, sont également recensés dans la base Palissy les objets suivants, datés du XIIe au XIVe siècle :
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