À l'instar d'un Chintreuil, il compose de vastes étendues aux horizons lointains[3] en explorant le rapport entre l’humain et la nature[4]. Maïté Valllès-Bled, conservatrice du musée des Beaux-Arts de Chartres, indique que «Les personnages n'occupent qu'une place très limitée dans l'organisation de ses paysages... soulignant seulement l'échelle des immenses panoramas largement ouverts sur la surface de la toile.»[2].
Il a exposé au Salon à partir de 1844. Il y obtient une médaille en 1869, de 2eclasse en 1873 et de 3eclasse en 1878.
La vallée de Courtry (Seine-et-Marne), huile sur toile, 131,5 × 200,7 cm, vers 1879, vendu par Christie's en 2020 13 750 livres sterling[13].
Œuvres exposées au Salon
1844: Intérieur de ferme à Voiray (environs de Chartres); Vue prise à Aumale (Normandie).
1845: Vue prise aux bords du Prunell au fond des gorges de Bastelica (Corse).
1846: Pâtres corses jouant aux cartes, vue prise sur les hauteurs d'Ajaccio; Vue prise sur les bords du Taravo (Corse); Souvenir du golfe de Sayona (Corse).
1847: Paysage, vue prise dans la Piana (Corse).
1848 : Vue prise aux environs du Loc-Ronon (Finistère); Vue prise dans les gorges de Monte-Rotondo (Corse).
1850: Haltes de bohémiens, vue prise dans les sables d'Étaples (Pas-de-Calais); Le Soir, vue prise dans le Finistère; Vue prise à Lafault (Pas-de-Calais).
[Quand?]: Le Canot de Gaston dans les îles d'Herblay (Seine-et-Oise); Dunes de Camiers (Pas-de-Calais); Un soir d'automene dans la Castagniccia (Corse).
1853: Le Repos, Finistère; Barques napolitaines sur les côtes de Corse; Une gelée en mars, environs de Paris.
1855: Dans la Vallée Egérie, environs de Rome.
1857: Château de Plessis-Brion (Oise); Près la station Thourotte (Oise); Une matinée au bord de l'Oise; Lisière de la forêt de l'Aigues (Oise).
1859: Chardons en graines près de Conflans-Sainte-Honorine; Les Fils d'automne, été de la Saint-Martin; Un matin au bord de l'Oise; Un doublé de lièvres à Thourotte (Oise).
1861: Après une pluie de juin, chemin de traverse de Notre-Dame de Montmeillant à Senlis, Oise; Le Renouveau, vallon des Ephaloises; Mars, peupliers en fleurs; Octobre, bords de l'Oise, eaux-fortes.
1864: Une ravine dans le pays de Caux; Un moulin dans les dunes d'Étaples; Dans les Abruzzes, eau-forte; Dans le Pas-de-Calais, eau-forte.
1865: Rives de la Canche à Hénocq, après l'orage; Rives de la Canche à Étaples par un temps de brume; Moulin dans le Pas-de-Calais, eau-forte; Rives de la Canche à Étaples, eau-forte.
1866: Chemin vers le cap Fréhel (Bretagne); Les Pointes de Lingloire, côtes de Bretagne; Les Dunes de Mirlimont (Pas-de-Calais), eau-forte.
1867: Les Bruyères de Planguenouhal (Baie de Saint-Brieuc); Les Domaines de la Pieuvre, côtes de Bretagne.
1868: Le Pont Renan (Côtes-du-Nord); Les Rochers de Piégut (Côtes-du-Nord).
1869: L'Orme de Vaumadeu (Côtes-du-Nord); La Crevasse de Karoual (Côtes-du-Nord).
1870: Les Chênes de Kertrégonnec (Finistère), réexposé en 1878; Sur le cap Fréhel, vue du fort Lalatte et des Côtes-du-Nord jusqu'à Saint-Malo.
1872: Le Ruisseau de Péhouët; La Beauce.
1873: Les Pins de Pledhéliac (Côtes-du-Nord); Au Righi (Suisse).
1874: Un matin dans les Alpes; La Ferme de Karonal, Côtes-du-Nord.
1875: Les Chaumes (Eure-et-Loir), ré-exposé en 1878.
Guy Briolet, Martine Dumortier, Françoise Lécuyer-Champagne, Jean-Pierre Pierre-Ivan, Maïté Vallès-Bled (préf.Martial Taugourdeau), L'Eure-et-Loir et les peintres, Chartres, Jean Legué, , 169p. (ISBN9782950074539), p.157 et 165.
Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours: architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, pp.489-490 (en ligne).
Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le Musée du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des Musées Nationaux, 1974, pp.166-168.