musée français à Arras De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le musée des Beaux-Arts d'Arras, constitué en 1795 à partir des saisies révolutionnaires, est situé depuis 1825 dans l'ancienne abbaye Saint-Vaast à Arras (Pas-de-Calais, Hauts-de-France).
La Saulaie à Sainte Catherine lès Arras Camille Corot.
La série de peintures de Giovanni Baglione représentant Les Neuf Muses fut peinte en 1621-1623, initialement pour Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue, qui l'offrit à Marie de Médicis pour obtenir une faveur. Cette série se trouve aujourd'hui au musée d'Arras, à l'exception du tableau de Melpomène, muse de la Tragédie, aujourd'hui disparu[2],[3].
Le musée possède également quatorze Mays provenant de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il s'agit de peintures de grands formats commandés par la confrérie des orfèvres et offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris en hommage à la Vierge Marie chaque année au mois de mai de 1630 à 1707. Ces œuvres sont exécutées par les plus grands peintres d'Histoire français, et représentent généralement les Actes des Apôtres ou des scènes de la vie du Christ. Après leur conception, les Mays sont exposés dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Toutefois, ils sont retirés lors de la Révolution française. Plusieurs sont par la suite entrés dans les collections du musée du Louvre en 1794[4]. En 1938, quatorze d'entre eux sont placés en dépôt par le musée du Louvre au musée des Beaux-Arts d'Arras[5]. Aujourd'hui, seulement sept sont exposés[6].
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Objets d'art
Dans la collection des objets d'arts il faut remarquer particulièrement:
Les anges d'Humbert et les anges de Saudemont, qui datent de 1260-1270, ont une hauteur de 1,30 m et sont classés monuments historiques depuis le . Dorés à l'or mat et brillant pour ceux de Saudemont, ce sont de beaux exemples de la qualité de la sculpture médiévale du nord de la France. Les originaux se trouvent au musée, tandis que des copies sont exposées respectivement dans l'église d'Humbert et dans l'une des chapelles de Saudemont.
Le transi de Guillaume Lefranchois, médecin et chanoine de Béthune, date de 1446. En pierre noire, il provient de l'église Saint-Barthélémy de Béthune.
Dans le cadre d'un partenariat de 10 ans entre l’Établissement public du château de Versailles, le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et la ville d’Arras, le est présentée l'exposition «Le Château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre: Arras vous fait la cour»[8]. L'opération programmée jusqu'au permet de voir reconstituée une partie de la Cour du Roi Soleil[9].
Chaque année, en partenariat avec l’association «L'Être Lieu», le musée accueille en résidence un artiste pendant plusieurs mois[10].
Le musée des Beaux-Arts propose aussi des expositions temporaires[10]. Par exemple:
2017-2018: Napoléon. Images de la légende[13],[14].
2019: À cœur battant, exposition de Sabrina Vitali, installation dans le cloître inspirée par le tableau La Mort des enfants de Béthel de Laurent de La Hyre visible dans la collection permanente.
Une autre version circule selon laquelle Baglione aurait indiqué qu'il a peint deux séries sur ce thème. Une première pour Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue, neveu de Marie de Médicis, peinte à Rome (aujourd'hui perdue?). La seconde serait celle de Marie de Médicis, peinte alors qu'il était à Mantoue.
Les couleurs du ciel: peintures des églises de Paris au XVIIe siècle [exposition], Musée Carnavalet-Histoire de Paris, [4 octobre 2012-24 février 2013], Paris, Paris musées, (ISBN978-2-7596-0204-9), p.257-258