Loading AI tools
musée de Paris, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le musée de la Vie romantique est situé dans le quartier de la Nouvelle Athènes du 9e arrondissement de Paris. Il est installé au 16, rue Chaptal, dans l’hôtel Scheffer-Renan, ancienne demeure du peintre d'origine hollandaise Ary Scheffer et foyer d'inspiration romantique durant la première partie du XIXe siècle.
Type |
Musée d'art, musée littéraire (d), maison-musée (en) |
---|---|
Ouverture |
1987 |
Gestionnaire |
Paris Musées (depuis le ) |
Visiteurs par an | |
Site web |
Collections |
RDC : effets personnels de George Sand ; à l'étage : toiles du peintre d'origine hollandaise Ary Scheffer et de ses contemporains |
---|
Pays |
France |
---|---|
Commune | |
Adresse | |
Coordonnées |
Au rez-de-chaussée du pavillon, construit en 1830, le musée expose les souvenirs de la romancière George Sand, qui venait en voisine rendre visite au peintre. Les salons y restituent son art de vivre avec des peintures, dessins, sculptures, meubles, bijoux et objets de vitrine provenant de sa demeure de Nohant en Berry et légués en 1928 avec usufruit à la Ville de Paris par sa petite-fille, Aurore Lauth-Sand.
À l'étage, les salles évoquent la mémoire d'Ary Scheffer comme de ses contemporains - et du philosophe Ernest Renan, devenu son neveu par alliance.
Il s'agit d'un des quatorze musées de la Ville de Paris gérés depuis le par l'établissement public administratif Paris Musées.
L'ancienne maison du peintre Ary Scheffer (1795-1858), qui y a vécu de 1830 à sa mort en 1858, est restée jusqu'en 1982 la propriété privée de sa descendance latérale par les femmes. La fille du peintre, Cornélia Scheffer, épouse du chirurgien René Marjolin, n'ayant pas eu d'enfant, laissa la propriété à sa petite-nièce Noémi. Celle-ci était la petite-fille du peintre Henry Scheffer et la fille de Cornélie, qui avait elle-même épousé l'écrivain et philosophe Ernest Renan.
Après son mariage avec Jean Psichari, Noémi Renan éleva dans cette maison leurs quatre enfants dont la benjamine, Corrie, qui s'y installa à son tour avec son mari le compositeur Robert Siohan qu'elle avait épousé en 1921. Corrie Siohan, en accord avec sa sœur aînée Henriette Psichari — qui fut l'épouse du médecin et psychiatre Gabriel Revault d'Allonnes — décida, n'ayant pas eu d'enfant, de confier « l'enclos Chaptal » à l'État français en 1956 pour qu'il devienne un lieu patrimonial inaliénable. Leurs démarches furent encouragées par André Malraux, ministre de la Culture, puis par Jacques Chirac, maire de Paris.
Après la mort de Corrie Siohan, s'ouvrit en 1983 un premier musée, dit « Renan-Scheffer », dépendant de la Ville de Paris sous la tutelle du musée Carnavalet. Bientôt dirigé par Anne-Marie de Brem, ce lieu d'exception devint en 1987 le musée de la Vie romantique, après une importante rénovation dans le goût du XIXe siècle, conduite par le décorateur Jacques Garcia. Ainsi peut-on aujourd'hui y goûter l'atmosphère préservée des salons bourgeois de la Nouvelle Athènes au XIXe siècle où se réunissaient de nombreux peintres mais aussi des écrivains, chroniqueurs, hommes politiques et musiciens.
Fin 1998, Daniel Marchesseau, conservateur général du patrimoine, a été nommé à la direction de l'établissement. Un réaménagement complémentaire des deux ateliers consacrés à des expositions temporaires organisées deux fois par an, a été effectué sous la direction du décorateur François-Joseph Graf en 2003. Daniel Marchesseau a fait valoir ses droits à la retraite en . Son successeur est Jérôme Farigoule, qui cèdera en janvier 2018 la direction du musée à Gaëlle Rio.
Le premier fonds Ary Scheffer provient essentiellement de deux dépôts, provenant du musée Carnavalet et de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, complété par quelques prêts du musée de Dordrecht où avait été légué par la fille du peintre en 1898 l'essentiel de l'atelier paternel.
Ainsi le musée a-t-il pu ouvrir avant de recevoir en pleine propriété en 1991 le legs de Corrie et Robert Siohan. Parallèlement, une politique active d'acquisitions d'œuvres d'art a été entamée dès l'ouverture du musée pour compléter les collections.
En 1995, Pierre Bergé a remis au musée un ensemble de souvenirs romantiques autour de La Malibran, George Sand, Rachel, Sarah Bernhardt et Louise Abbéma que Jacques Chazot, disparu en 1993, avait collectionnés. En 2012, les amis du musée ont pu acquérir un ensemble complémentaire d'objets et publications autour de l'actrice Rachel.
Des archives familiales d'Ernest Renan et de son gendre Jean Psichari, un fonds de dessins de son fils, Ary Renan, et une bibliothèque complètent l'appareil scientifique du musée qui a bénéficié d'un don majeur d'ouvrages de références autour de George Sand, par la famille de Georges Lubin, le spécialiste reconnu de l'écrivain, qui entra au musée peu après sa disparition en 2000.
Le musée de la Vie romantique a le statut de musée de France au sens de la loi no 2002-5 du [1].
L'État français a définitivement transféré la propriété de l'ensemble immobilier à la Ville de Paris le .
La Société des amis du musée a été créée en 1996[2], d'abord présidée par Didier Wirth, puis, de 2002 à fin 2012, par Solange Thierry de Saint-Rapt. Les « lundis romantiques », inaugurés par Jean d'Ormesson, soirées littéraires et musicales organisées onze fois par an, ont permis de recevoir, entre 1999 et 2012, de nombreuses personnalités. Parmi les écrivains, Marc Fumaroli, Jean-Marie Rouart, Marc Lambron, Dominique Bona, Huguette Bouchardeau, Vladimir Fédorovski, Gonzague Saint-Bris ou encore René de Obaldia. Au piano, des interprètes comme Marc Laforet, Jean-Marc Luisada, Alain Planès, Yves Henry, jusqu'à Alfred Brendel, et de fort nombreux jeunes interprètes parmi les plus prometteurs, du violoniste Laurent Korcia aux pianistes Bertrand Chamayou, Khatia Buniatishvili ou Adam Laloum, sans oublier des formations de musique de chambre en trio et quatuor.
Les salons du rez-de-chaussée présentent de nombreuses pièces de mobilier, peintures, dessins et sculptures, objets d'arts, bijoux et memorabilia ayant appartenu à George Sand, parmi lesquelles des toiles majeures de :
Et, plus largement, des sculptures et objets d'art de l'époque romantique :
De nombreux médaillons en vitrine de :
Des œuvres sur papier, signées en particulier de :
Sauf mention contraire, tous les catalogues ont été publiés par Paris-Musées :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.