Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole

Le musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole héberge plus de 20 000 œuvres dont 1 500 pièces design. Construit par l'architecte Didier Guichard, il a été inauguré^[2] à l'entrée nord de la ville de Saint-Étienne, sur la commune de Saint-Priest-en-Jarez (Loire), le 10 décembre 1987.

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Faits en bref Type, Ouverture ...

Musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole

Informations générales
Type	Musée intercommunal
Ouverture	1987
Surface	3000 m2 de surface d'exposition
Visiteurs par an	53 750 (2015) 56 690 (2016) 66 540 (2017)^[1] 60 660 (2018) 62 230 (2019) 28 360 (2020 - COVID19) 29 206 (2021 - COVID19) 44 687 (2022) 29 651 (2023)
Site web	mamc.saint-etienne.fr/fr

Collections
Collections	Art moderne Art contemporain Design Photographie Art ancien
Nombre d'objets	20 000

Localisation
Pays	France
Commune	Saint-Priest-en-Jarez
Adresse	Rue Fernand Léger
Coordonnées	45° 28′ 10″ N, 4° 22′ 26″ E

Géolocalisation sur la carte : Saint-Étienne

Fermer

Il a été dirigé de 1987 à 1998 par Bernard Ceysson, puis jusqu'en 2003 par Jacques Beauffet. De juillet 2003 à décembre 2016, Lorand Hegyi est le directeur général^[3]. Martine Dancer assure l'intérim à partir de janvier 2017 jusqu'à l'arrivée d'Aurélie Voltz le 2 octobre 2017^[4].

Présentation

Résumé

Contexte

Le musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole détient l'une des plus importantes collections en France d'œuvres du XIX^e au XXI^e siècle^{[réf. nécessaire]} et offre l'un des plus riches panoramas^{[passage promotionnel]} de la création artistique internationale du XX^e siècle (peinture, sculpture, photographie, design).

Issu des collections du musée d'Art et d'Industrie puis du musée d'Art moderne de la ville de Saint-Étienne créé en 1987, le musée a fait l'objet, au 1^er janvier 2001, d'un transfert à la communauté d'agglomération, Saint-Étienne Métropole, dont il dépend désormais^[5].

La collection constituée et systématiquement enrichie depuis 1947, est l'une des rares^{[passage promotionnel]} qui, du début du siècle aux tendances les plus récentes, soit capable de témoigner de ce qu'a été, dans sa complexité, le développement de l'art occidental à l'ère industrielle.

L'ouverture, à partir de la fin des années 1980, à de nouveaux domaines de collection consacrés au design et à la photographie font même du musée d'Art moderne de Saint-Étienne Métropole l'un des seuls^{[passage promotionnel]}, avec le musée national d'Art moderne, à pouvoir rendre compte de la création plastique au XX^e siècle dans toute son étendue et sa diversité.

La collection fait l'objet de nombreux prêts (plus de six cents par an)^{[réf. nécessaire]} et d'expositions hors les murs en France et à l'étranger. Elle est exposée par thématique et par roulement dans certaines salles du musée :

La plus grande partie des espaces du bâtiment construit par Didier Guichard en 1987 accueille des expositions temporaires d'art contemporain.

Ces dernières années de grands noms de la création contemporaine internationale ont été présentés, certains pour la première fois en France^{[réf. nécessaire]} :

Les collections

Résumé

Contexte

Art moderne et contemporain

Les collections du musée contiennent des œuvres de nombreux artistes et designers tels que :

Œuvres non exposées

Le musée possède aussi des peintures plus anciennes, qui ne sont pas exposées sur le site, en particulier de Louis Bréa^[6], Charles Le Brun (dont L'Entrée du Christ à Jérusalem^[7]), Nicolaes Berchem^[8], Willem Claeszoon Heda^[9], Otto Marseus van Schrieck (dont Fleurs, serpents et papillons^[10]), Antonio Zanchi^[11], Sebastiano Ricci (Abraham et les trois anges^[12]), Jean-Baptiste Marie Pierre^[13], Charles Natoire^[14], Théodore Géricault^[15], Gustave Courbet^[16], Hippolyte Flandrin (Polytès fils de Priam observant les mouvements des Grecs vers Troie^[17]), Alexandre Séon (dont Petite marine aux roches rouges^[18]), Claude Monet (un tableau de la série des Nymphéas^[19]) ou Armand Guillaumin (Le Pin parasol, Le Brusc, environs de Toulon^[20]).

Parmi les sculptures, se trouvent des œuvres de Jean-Baptiste Carpeaux (dont Suzanne surprise^[21]), Jean-Marie Bonnassieux (dont La Mort de Socrate^[22]), Auguste Rodin^[23] et Antoine-Louis Barye (dont Lion au serpent^[24]).

Fréquentation

Chiffres de fréquentation du musée 2005-2021^[25]^,^[1].
2005	2006	2007	2008	2009	2010	2011	2012	2013	2014	2015	2016	2017	2018	2019	2020	2021	2022	2023
55 049	54 808	50 468	53 898	46 523	48 893	53 554	54 383	72 411	54 665	53 750	56 690	66 540	60 660	62 235	28 360	29 206	44 687

Notes et références

[1]
« Chiffres clé du Tourisme dans la Loire », sur Loire Tourisme (consulté le 12 janvier 2019).
[2]
« Casino, mécène du musée d'Art moderne de Saint-Etienne », sur fresques.ina.fr, 24 juin 1994 (consulté le 6 avril 2017).
[3]
« L'histoire du musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole », sur mam-st-etienne.fr (consulté le 6 avril 2017).
[4]
« Aurélie Voltz prend la tête du musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne », sur connaissancedesarts.com, 19 septembre 2017 (consulté le 20 septembre 2017).
[5]
« Présentation du musée dans MUSEOFILE », sur culture.gouv.fr (consulté le 6 avril 2017).
[6]
« Le Christ et les Apôtres », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[7]
« L'entrée du Christ à Jérusalem », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[8]
« Saint Paul et saint Barnabé à Lystre », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[9]
« Nature morte », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[10]
« Fleurs, serpent et papillons », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[11]
« Jacob bénissant les enfants de Joseph », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[12]
« Sebastiano Ricci ( 1 août 1659 - 15 mai 1734) Abraham et les trois anges », sur art.rmngp.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[13]
« La fuite en Egypte », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[14]
« Le repas d'Antoine et de Cléopâtre », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[15]
« Portrait posthume du Lieutenant Legrand », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[16]
« Pastorale ou Paysage à l'antique », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[17]
« Politès, fils de Priam, observant les mouvements des Grecs vers Troie », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[18]
« Petite marine aux roches rouges », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[19]
« Nymphéas », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[20]
« Le pin parasol, Le Brusc, environs de Toulon », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[21]
« Suzanne surprise », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[22]
« La mort de Socrate » (consulté le 11 janvier 2022)
[23]
« La Danaïde », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[24]
« Lion au serpent », sur navigart.fr (consulté le 11 janvier 2022)
[25]
Les tableaux de fréquentation musées, sites, activités et manifestation, 2005 à 2014, SPOT Loire Tourisme, p.16. Consulté le 12 janvier 2019.

Bibliographie

D'un siècle à l'autre, catalogue de la collection du musée d'Art moderne de Saint-Étienne Métropole, édition Skira, 2007, édition française et édition anglaise. 272 pages - 285 illustrations - Format 24 × 28 cm.
L'Art ancien au musée d'Art moderne de Saint-Étienne Métropole, Un, Deux… Quatre éditions, 2007, 336 pages
DESIGN, collection du musée d'Art moderne de Saint-Étienne Métropole, Cité du Design éditions, 2008, 510 pages
La photographie en dialogues, catalogue des collections de l'IAC-Frac Rhône-Alpes et du musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, Iac éditions, 2005, édition bilingue : français et anglais, 207 pages
MAMC+ Saint-Étienne Métropole, auteur : Martine Dancer-Mourès, édition : Nouvelles éditions Scala, collection : L'esprit du lieu.
Collections, catalogue 2020 des collections du musée d'Art moderne de Saint-Étienne Métropole, édition bilingue français – anglais, coédition avec Snoeck Publishers. 420 pages.