musée d'art à Montauban, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le musée Ingres Bourdelle, anciennement musée Ingres, est un musée d'art et d'archéologie installé dans l'ancien hôtel de ville, qui fut le palais épiscopal des évêques de Montauban, construit au XVIIesiècle en France.
Après un vaste chantier de rénovation et de modernisation, le musée Ingres Bourdelle rouvre ses portes en . Seul musée consacré à Jean-Auguste-Dominique Ingres au monde, il abrite une importante collection de dessins, de peintures d'Ingres et de sculptures d'Antoine Bourdelle.
De la guerre de Cent Ans au XXesiècle
Alors que Montauban est aux mains des Anglais pendant la guerre de Cent Ans, le prince de Galles, Édouard Plantagenêt, décide la construction d'un château. Surnommé le Prince noir, il laissera son nom à la partie basse du musée qu'il a fait construire: la salle du Prince noir. Cité forte protestante pendant les guerres de religion, les huguenots renforcent les fortifications de la ville. Mais après la reprise de la ville par Richelieu, les fortifications sont abattues et le château détruit. Le site devient un terrain vague.
Peu de temps après, l’évêque Pierre de Bertier décide la construction d'un palais épiscopal de style classique sur les ruines de l'ancien château du Prince noir. L'édifice acquiert sa forme définitive avec en partie basse la salle médiévale du Prince Noir et en partie haute l'hôtel de style classique, le tout en brique, seul matériau disponible en abondance dans la cité montalbanaise. La construction du palais épiscopal va de pair avec la construction de la nouvelle cathédrale et vise à ré-instaurer durablement le catholicisme sur cette ancienne cité protestante[2].
Après la Révolution et la confiscation de l'hôtel épiscopal par les révolutionnaires, celui-ci devient l'hôtel de ville, puis est affecté à la fin du XIXesiècle à un musée. En effet, en 1851, Jean-Auguste-Dominique Ingres donna à la ville une partie de ses collections, copies, travaux d'élèves, vases grecs. La salle Ingres fut inaugurée en 1854. La mort d'Ingres le conduisit à l'enrichissement du musée constitué par le fonds d'atelier du peintre, notamment plusieurs milliers de dessins.
Le palais épiscopal fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [3].
Alors que la Seconde Guerre mondiale se prépare, un grand nombre d’œuvres quittent le musée du Louvre pour être cachées. C'est ainsi que le musée Ingres a servi temporairement de cachette pour La Joconde et un grand nombre d'œuvres du Louvre.
Un remaniement profond, conduit de 1951 à 1958, fit du musée Ingres un établissement moderne selon les conceptions de l'époque, et pourvu d'inventaires jusqu'alors inexistants.
XXIesiècle, le musée Ingres Bourdelle
Agrandi, modernisé et digitalisé, le musée se déploie désormais sur 2 700 m2 avec de nouveaux espaces, une accessibilité renforcée, une nouvelle muséographie, un cabinet de conservation abritant les dessins d'Ingres, un étage entier consacré à l’œuvre d'Antoine Bourdelle, des salles pour les expositions temporaires. Le musée Ingres a profité de sa mue pour changer de nom et devenir le musée Ingres Bourdelle, rendant ainsi hommage aux deux artistes que la ville a vus naître. Il existe d'autres lieux qui rendent également hommage à Antoine Bourdelle, tel que le Musée Bourdelle de Paris ou encore le Musée-jardin Bourdelle d'Égreville[4].
Après 36 mois de travaux et un investissement de 13,1 millions d'euros, le musée Ingres Bourdelle rouvre ses portes au public le . La rénovation est confiée à l'agence d'architecture Bach N'Guyen.
Le musée est agrandi par la restitution du 2eniveau du corps central, l'ouverture au public d'un pavillon du 3eniveau et la création d'un espace d'accueil dans la cour, augmentent les surfaces accessibles au public de plus de 700 m2, soit plus de 30% de surface supplémentaire.
Le musée devient plus accessible avec la création de deux ascenseurs afin de faciliter l'accessibilité et la circulation dans le musée des personnes et des œuvres. Il y a maintenant un espace réservé à l'accueil des groupes.
De nouveaux services et espaces sont proposés avec une salle de conférence-auditorium, un salon de thé et une librairie-boutique. Un cabinet d'arts graphiques ouvert au public permet de conserver les fonds graphiques du musée.
Les espaces d'expositions permanentes et temporaires ont été entièrement repensés et réaménagés pour mettre en valeur les œuvres exposées et offrir aux visiteurs un parcours plus fluide au milieu des collections.
Cour intérieure
Cour intérieure.
Centaure mourant, devant le musée.
La Victoire de Hartmannwillerkopf, cour du musée.
4 500 dessins, 44 peintures[5], un violon, ainsi que ses collections personnelles et sa documentation, tel est le patrimoine du musée de Montauban autour d'Ingres. Installé dans un édifice classé aux monuments historiques au cœur de Montauban, le musée abrite le legs de Jean-Auguste-Dominique Ingres, l'enfant prodige du pays. Créé au début du XIXesiècle et consacré à Ingres à la suite du legs du maître en 1867, le musée rouvre ses portes après trois ans de travaux sur une collection allant bien au-delà des deux artistes dont il porte le nom.
Outre les œuvres d'Ingres et de Bourdelle, le musée possède également une collection de peintures de la Renaissance à l'époque moderne, autrefois collection des évêques de Montauban, et plusieurs pièces d'archéologie locale datant de l'Antiquité ou du Moyen Âge[6].
Sous-sols
Le premier sous-sol (niveau -1) rend hommage au sculpteur Antoine Bourdelle, représenté dans toutes ses périodes par des marbres, bronzes, plâtres, par des maquettes et œuvres achevées. Le musée de Montauban possède la plus importante collection d’œuvres de Bourdelle en région: 70 sculptures et une centaine de pièces graphiques[réf.souhaitée] permettent de parcourir toute l’œuvre de l'artiste, depuis ses débuts, illustrant ses premiers pas de jeune sculpteur à Montauban, Toulouse puis Paris jusqu'à la fin de sa carrière, autour d'un ensemble unique par sa richesse et diversité.
La Douleur ou Femme prosternée au pied d'une croix, Plâtre de 1887. Don d'Athénaïs Mialaret veuve Michelet en 1899.
Jeunesse (Masque) plâtre de 1898 avec les visages de Suzanne Marcel et de Judith Cladel (Biographe de Rodin et fille de l’écrivain Léon Cladel);Le Baisé, marbre;
Violettes et roses 1894 - Marbre; Un plâtre à patine bronze La rieuse dite Rieuse à la belle chevelure de 1883.
Œuvres autour de Beethoven dont: un buste en plâtre, version réduite de l'exemplaire en bronze dit du: Metropolitan Musemum pour la tête et du Beethoven aux grands cheveux de 1891 pour l'inscription. Il y a une dédicace à Julien et Marcelle Tinayre respectivement graveur et romancière; Un chapiteau en bronze (Godard fondeur) fait entre 1924 et 1925 intitulé Tête aux raisins; Un Beethoven aux grands cheveux plâtre de 1891.
La Colonne Roland 1898 œuvre en bronze. Cette œuvre résulte de l’assemblage de trois études réalisées par Bourdelle pour le monument aux morts de la guerre de 1870 à Montauban.
La Nuit de face 1904 - Bronze. Allégorie de la nuit, période où Bourdelle encore très influencé par Rodin, livre des œuvres aux contours heurtés et chaotiques. Des traces de doigts ou d'outils ont été laissés volontairement sur la surface de l'œuvre.
Tête d'adolescente 1890 - Bronze.
Femme sculpteur au repos, 1905-1908 - Bronze. Bourdelle a épousé en secondes noces une de ces élèves d'origine grecque: Cléopâtre Sévastos. Elle servira de modèle dans de nombreuses œuvres. Cette œuvre fait le pendant avec La femmes sculpteur au travail de 1906 du musée Bourdelle de Paris.
Paysanne à l'enfant, 1910 - Bronze. L'œuvre a été inspiré à Bourdelle par les paysannes du Quercy qui portaient plusieurs jupes et jupons superposés. Elles avaient pris l'habitude de relever la jupe du dessus et de s'en couvrir la tête pour se protéger.
Salle du four Œuvres de Broudelle
La Douleur - Antoine Bourdelle
Jeunesse (Masque) - Antoine Bourdelle
Le Baiser - Antoine Bourdelle
Violettes et roses - Antoine Bourdelle
Rieuse à la belle chevelure - Antoine Bourdelle
Buste de Beethoven, après 1902
Beethoven aux grands cheveux 1891 - Plâtre
Beethoven - tête aux raisins - Bronze
Colonne Roland, 1898 - Bronze
La nuit de face 1904 - Bronze
Tête d'Adolescente, 1890 - Bronze
Femme sculpteur au repos, 1905-1908 - Bronze
Paysanne à l'enfant, 1910 - Bronze
Salle des portraits
D'Antoine Bourdelle
Buste en terre cuite de 1883, d'Emile Pouvillon, écrivain français né le à Montauban et mort le à Jacob-Bellecombette près de Chambéry.
Buste du professeur Rousset en plâtre patiné vers 1883. Professeur et ami d'Antoine Bourdelle comme le rappelle la dédicace gravée sur le socle «A mon vieux maître et ami Monsieur Rousset. Hommage respectueux et reconnaissant. Emile Bourdelle.»
Buste du compositeur Armand Saintis, en bronze de 1883-84. Armand Saintis compositeur montalbanais (1922-1894), connu pour son ode La Montalbaneso, reste très populaire dans la culture occitane. Ce buste a été exposé de 1929 à 1937 dans le square de la préfecture de Montauban avant de rentrer dans les collections du Musée.
Tête d'enfant dit l'enfant de Montauban entre 1885 et 1886, terre cuite.
Rembrandt vieux ou La fin de Rembrandt Bronze entre 1909 et 1910. Très impressionné par la peinture de Rembrandt à l'occasion d'un voyage à Bruxelles, Bourdelle à son retour a sculpté cette œuvre. Elle est restée propriété de sa fille (Rodia Dufet-Bourdelle) qui l'a déposé au musée de Montauban en 1974 et l'a léguée en 2002.
SIR JAMES GEORGE FRAZER (1854-1941) bronze de 1922. Le plâtre original a figuré à l'exposition de la société nationale des beaux-arts en 1922.
Buste de Krishnamurti - Bronze 1922. Bourdelle a rencontré le philosophe hindou Jiddu Krishnamurti en 1925 grâce à son amie Marie Bermond, peintre et philosophe (le musée conserve une terre cuite en rapport: MI.53.8.8 Buste de Krishnamurti).
Buste du père de Bourdelle - Plâtre patiné
Buste de Rodin - Terre cuite. Exposé au Salon de 1910
Buste de Coquelin Cadet en mascarille, 1891 - Terre cuite. Le buste a été exposé à Paris (Salon de la SNBA), 1891 et à Paris (Salon du Champ de Mars), 1891. Il représente le comédien Coquelin Cadet en mascarille valet de comédie.
Buste d'Auguste Quercy, 1911 - Plâtre patiné. Auguste Quercy félibre et poète occitan, a soutenu Bourdelle pour le monument aux morts de Montauban. Plâtre exposé à Paris (Salon d'Automne), 1911 (n°191).
Buste de Madame Michelet, 1899 - Marbre. Réalisé en trois jours, de mémoire, après le décès subit de Mme Michelet. Le buste a été exposé à Paris (Salon de la SNBA), 1899.
Buste du Docteur Molinié, 1906 - Marbre. Médecin marseillais ami de Bourdelle qui au dos du buste a gravé cette dédicace: Au docteur J. Molinié / Nous déchiffrons très peu du destin qui nous mène. Mais avertis ou non nous suivons notre loi. / Vous ami simplement vous mettez votre joie / A restreindre le champ de la souffrance humaine. / E.A. Bourdelle / Massilia 1906.
Buste de François Moulenq, 1894 - Pâtre. Commande de la Société archéologique de Tarn et Garonne; Bourdelle réalisa deux versions: une pour le musée Ingres et une autre plus petite en patiné en ton terre cuite pour la mairie de Valence d'Agen. François Moulenq (1814-1892) fut secrétaire perpétuel de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne.
Portrait de Léon Cladel, 1894. Monument commandé à Bourdelle par le comité Cladel à la mort de l'écrivain en 1892; inauguré en 1894 sur l'ancien square de la préfecture à Montauban puis déposé depuis 1937 au musée Ingres.
Buste d'Emile Garrisson, 1885 - Bronze. Personnalité montalbanaise et beau-père de François Moulenq, tous deux amis de Broudelle[7].
Buste de la marquise de Mari, 1887 - Marbre. Mécène de Bourdelle, l'œuvre a été exposé au Salon de Paris de 1887[8].
Buste d'Achille Bouïs, 1882 - Terre cuite. Achille Bouïs fut l'un des professeurs de Bourdelle, conservateur du musée Ingres de 1889 à 1914 et photographe[9].
Salle des portraits
Buste d'Emile Pouvillon- Terre cuite
Buste du professeur Rousset
Buste d'Armand Saintis - Bronze
L'enfant de Montauban - Terre Cuite
Rembrandt vieux - Bronze
Sir James George Frazer - Bronze
Buste de Krishnamurti - Bronze
Buste du père de Bourdelle - Plâtre patiné
Buste de Rodin - Terre cuite
Buste de Coquelin Cadet en Mascarille, 1891 - Terre cuite
Buste d'Auguste Quercy, 1911 - Plâtre patiné
Buste de Madame Michelet, 1899 - Marbre
Buste du Docteur Molinié, 1906 - Marbre
Buste de François Moulenq, 1894 - Pâtre
Portrait de Léon Cladel 1894 - Bronze
Buste d'Emile Garrisson 1885 - Bronze
Buste de la marquise de Mari 1875 - marbre
Buste d'Achille Bouïs, 1882 - Terre cuite
Salles de l’Héraclès
Plâtre original patinée en brun clair, du bronze exposé au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1910, n°723. Plâtre original resté dans l’atelier de Bourdelle jusqu’à sa mort. L’œuvre a été donné par sa veuve Cléopâtre Bourdelle au musée de Montauban en 1953.
La première victoire d'Hannibal, pâtre original, exposé au Salon de Paris 1885, acquis par la Marquise de Mari, et offert au Musée de Montauban la même année[11].
La première victoire d'Hannibal, offert au Musée de Montauban par madame Rhodia DUFET-BOURDELLE en 1992[12].
Buste de Madeleine Charnaux au chignon, 1917 à l'âge de 15 ans. Elle deviendra aviatrice et sculpteur. Le buste a été donné au musée par Madame Cléopâtre Bourdelle[13].
Masque d'Hercule Reprise de la tête du grand guerrier du Monument aux Combattants et Défenseurs du Tarn-et-Garonne de 1870-18711. Don de madame Rhodia DUFET-BOURDELLE en 2002 [15].
Tête de La France , 1925 - Plâtre. Étude pour le monument La France.
Buste de la Liberté, 1918 - Terre cuite. Commande pour le monument au général Carlos María de Alvear à Buenos Aires; après la statue équestre terminée en 1915, Bourdelle s'attaqua aux allégories. Elles devaient orner les quatre angles du socle du monument, deux hommes pour la Force et l’Éloquence, deux femmes pour la Liberté et la Victoire. La Liberté emprunte ses traits à Amélia Vialars, jeune paysanne de Saint-Antonin. Don de Madame Cléopâtre Boudelle [16].
Torse de la Force, 1916 - Plâtre. Commande pour le monument au général Carlos María de Alvear à Buenos Aires, Bourdelle utilisa sa tête d'Apollon pour modèle de la tête de la Force[17].
Maquettes pour la statue équestre du général Alvear, 1913 - Plâtre [18].
Torse de la Victoire, 1918-1919- Plâtre. Don de Madame Cléopâtre Boudelle [19].
Samson avant 1899 - Terre cuite. Ébauche qui n'aura aucune suite. Legs de Madame Michelet en 1899[20].
Bacchante aux raisins, 1907 - Plâtre patiné. Legs de Madame Cléopâtre Bourdelle[21].
Jeanne d'Arc Pastoure, 1898 - Bronze. L'exemplaire de Montauban correspond à la troisième des quatre versions que Bourdelle proposa successivement.
Sainte Barbe - Terre cuite de 1916. Legs de Madame Cléopâtre Bourdelle[22].
Séléné couchée - Terre cuite de 1916. Legs de Madame Rhodia Dufe-Bourdelle[23].
Buste de Krishnamurti - Terre cuite 1927. Legs de Madame Cléopâtre Bourdelle[24].
Étude pour La Danse, 1912 - Plâtre. Représentation de la danseuse Isadora Duncan (à droite). Bourdelle a assisté, en 1909, à Paris, à un spectacle d'Isadora Duncan. Elle fascina complètement le sculpteur qui assista à plusieurs de ses représentations. Il ne la fit poser que très rarement. La plupart de ses croquis furent réalisés de mémoire, après la vision des spectacles de la danseuse.
Étude pour La Musique de 1912 en plâtre
La Musique, 1912 La représentation finale est très différente de l'étude précédente. La violoncelliste initiale a laissé la place à une nymphe violoniste et à un faune, qui lui ont été inspirés par L’après-midi d'un Faune de Claude Debussy[25].
Buste de Madeleine Charnaux au chignon, 1917 - Terre cuite
Effroi, 1909 - Plâtre
Masque d'Hercule, 1905 - Bonze
Tête de La France, 1925 - plâtre
Buste de la Liberté, 1918 - Terre cuite
Torse de la Force, 1916 - Plâtre
Maquettes pour la statue équestre du général Alvear, 1913
Torse de la Victoire, 1918-1919- Plâtre
Samson, avant 1899 - Terre cuite
Bacchante aux raisins, 1907 - Plâtre
Jeanne d'Arc Pastoure, 1898 - Bronze
Sainte Barbe, 1916 - Terre cuite
Séléné couchée, 1917 - Bronze
Buste de Krishnamurti, 1927 - Terre cuite
Etude pour La Danse, 1912 - Plâtre
Etude pour La Musique, 1912 - Plâtre
La Musique, 1912 - Plâtre
Apollon et sa méditation, 1911-12 - Plâtre
Une Muse, dite Muse échevelée, 1912 - Plâtre
La Tragédie, 1912 - Plâtre
La Comédie, 1912 - Plâtre
La Sculpture et l'Architecture, 1912 - Plâtre
La Danse, 1912 - Plâtre
Collections archéologiques
Les sous-sols du musée, vestiges de la place forte du XIVesiècle, abritent d'importantes collections archéologiques ainsi que des objets liés à l'histoire locale depuis l'époque gallo-romaine.
La salle du prince noir (niveau -2) présente des collections archéologiques de vestiges gallo-romains et de reliquats d'architecture de la ville de Montauban. Christ aux liens (XVeauXVIesiècle) provenant de Montech; statuette dite Vénus pudique; chapiteau jumelé de l'abbaye de Grandselve (XIIeauXIIIesiècle); Carreaux de terre cuite des années 1280-1290, installés autour de la dalle funéraire en marbre de Guilhem Jauffre (mort en 1299) à l'abbaye de Belleperche, évêque de Bazas; chapiteau de l'abbaye de Moissac; Masque d'Hercule en pierre formant la clef d'un arc de triomphe élevé de 1701-1869 à l'entrée du Pont-Vieux à Montauban pour commémorer la paix de Ryswick (1697).
Les salles du rez-de-chaussée sont consacrées aux espaces d'expositions temporaires qui débouchent sur la librairie-salon de thé-boutique du musée.
Du au : exposition Constellation Ingres Bourdelle, 33 œuvres, peintures et sculptures, ont été choisies dans les collections nationales autour de Jean-Dominique Ingres et Antoine Bourdelle.
Premier étage: Peintures du XIXe
Les salles du premier étage présentent des œuvres d'Ingres et celles de son époque. On y trouve de grandes compositions révélant l'influence de l'Antiquité et de Raphaël sur son art, mais aussi des œuvres de jeunesse, réalisées dans l'atelier de David ou à l'Académie de France à Rome dont il fut pensionnaire, puis directeur. Quelques études peintes et de célèbres portraits comme celui de Madame Gonse, complètent l'évocation de la longue carrière de l'artiste.
Parmi les élèves d'Ingres qui suivent cette présentation, on note l'hommage rendu à Armand Cambon, peintre et ami d'Ingres, collectionneur passionné d'Orient et surtout premier directeur du musée de Montauban. Les dessins du maître, pour leur part, sont présentés par roulement au deuxième niveau, dans des meubles à tiroirs dont les tons de bois chêne composent un cabinet d'arts graphiques permettant des rapprochements avec des objets provenant des collections d'antiques d'Ingres.
S'il existe plusieurs lieux consacrés à Bourdelle —dont le musée Bourdelle à Paris ou encore le jardin-musée départemental Bourdelle d'Égreville—, le musée montalbanais est l'unique musée au monde consacré à l’œuvre d'Ingres. Il possède le fonds de dessins d'Ingres le plus important au monde et la plus vaste collection de peintures du maître, après le musée du Louvre.
Plusieurs toiles du peintre Bernard Prosper Debia:Bélisaire chez les paysans; Homère et son guide;Classiques et romantiques (Dans ce tableau Debia à représenter son maître Ingres qui tiens un enfant par la main. L'auteur s'est représenté en bas à droite du tableau); Céphale et Procris; L'Arbre de la Liberté (à droite du tableau: Alphonse de Lamartine); Le Fleuve Inachus et les Nymphes;Vue de Montauban; Deux Vue des vieux fossés de Montauban; et un autoportrait.
Étude pour le radeau de la méduse, Théodore Géricault
Étude de nègre, par Théodore Chassériau, 1836
Classiques et romantiques, Prosper Debia, 1832
L'arbre de la Liberté, Prosper Debia
Vase de pivoines , Thomas Couture
Vase de fleurs à la console, Eugène Delacroix
La salle Cambon
D'Armand Cambon peintre français, né et mort à Montauban. Exécuteur testamentaire d'Ingres.
Poésie de gloire et poésie d'amour ou Les deux muses 1846, huile sur toile, Salon de 1849;
La République, 1848, esquisse, huile sur toile. Un concours est lancé en pour représenter une allégorie de la République afin d'être «reproduite et placée dans les salles des assemblées publiques et municipalités […]». Le jury choisit une vingtaine d’esquisses, dont celle d’Armand Cambon[32]. Les journées de Juin vont entraîner l'annulation du concours;
La République, 1848, huile sur toile (MID.849.1). Œuvre finale refusée au concours pour la figure de la République.
Nymphe endormie (1850), huile sur toile, Salon de 1850;
Portrait de Gustave Cambon, 1851, huile sur toile;
Le Billet, 1851, huile sur toile, Salon de 1859;
Curieuse ou L'Armoire, 1859, huile sur toile, Salon de 1859;
Étude de fleurs, vers 1859, huile sur toile, Salon de 1859;
Galel 1864, huile sur toile, Salon de 1864;
Portrait de l'artiste, 1867, huile sur toile;
Trop tard ou La Lettre, huile sur toile;
Portrait de jeune fille ou Après le bal;
La Jeune Fille aux amours, huile sur toile.
La salle Cambon
La Salle Cambon
Poésie de gloire et poésie d'amour ou Les deux muses (1846)
La République (1848), esquisse.
Nymphe endormie (1850)
Le Billet (1851).
Portrait de Gustave Cambon (1851).
Curieuse ou L'Armoire (1859).
Étude de fleurs (vers 1859).
Galel (vers 1864).
Autoportrait 1867, huile sur toile
Trop tard ou La Lettre.
Portrait de jeune fille ou Après le bal
La Jeune Fille aux amours.
La Salle des élèves d'Ingres
Ornant le dessus de cheminée un tableau d'Armand Cambon, Portrait d'Ingres à l'âge de soixante-dix-neuf ans d'après l'autoportrait de conservé au Fogg Art Museum de Cambridge.
Eugène Amaury-Duval né à Montrouge le , mort à Paris le , est un peintre français; Amaury-Duval est l'un des premiers élèves à être admis dans l'atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Tête de femme de 1848 (Probablement Emma la sœur de l'artiste); Tête d'ange, et une tête de Vierge deux Huiles sur toile de 1865.
Hippolyte Flandrin peintre français représentatif du mouvement néo-classique. Après avoir obtenu le premier grand prix de Rome de peinture en 1832, élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Tête de femme, Huile sur toile
Portrait de la comtesse de Goyon, 1853, Huile sur toile
Jean-Léon Gérôme né à Vesoul le et mort à Paris le , est un peintre et sculpteur français, membre de l'Académie des beaux-arts. Il composa des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses.
Portrait de femme, Huile sur toile
Raymond Balze peintre et pastelliste français, né à Rome le , mort à Paris, le . Il prit part à la décoration de l'hôtel de ville de Paris commandée à son maître Ingres.
L'enfance de Bacchus, Huile sur toile de 1840
Paul Balze né le à Rome et mort à Paris le , peintre et copiste d'art français.Paul Balze a rencontré Ingres pendant son séjour romain.
Les funérailles de Lope de Vega, Huile sur toile de 1853
Alexandre Desgoffe né à Paris le , mort dans la même ville le , est un peintre entré en 1828, dans l'atelier d'Ingres. Peintre paysagiste, il est l'un des premiers à aller peindre le site de Barbizon, avant 1830.
La Vallée de la nymphe Egérie, Huile sur toile de 1840 exposée la même année au salon de paris.
Paul Jourdy né le à Dijon et mort le à Paris est un peintre français, élève de Guillaume Guillon Lethière et de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Paul Jourdy obtient le 2e prix de Rome en 1828 et le prix de Rome en 18341. Il expose des portraits et des peintures d'histoire au Salon de 1831 à 1853.
Nu à la console, Huile sur toile.
La Salle des élèves d'Ingres
Salle: Les élèves d'Ingres
Portrait d'Ingres à l'âge de soixante-dix-neuf ans - Armand Cambon
Cette salle précédée d'une antichambre est exclusivement réservée à Ingres et particulièrement à ses collections personnelles. La plupart des œuvres proviennent de son legs de 1867.
Pieter Pourbus né à Gouda en 1523 et mort à Bruges le , était un peintre, dessinateur, ingénieur et cartographe flamand de la Renaissance flamande, actif à Bruges au XVIesiècle; très connu pour ses portraits.
Portrait d'homme huile sur toile daté de 1567.
Vittore Carpaccio né vers 1465 à Venise (Italie) et mort en 1525 ou 1526 à Capo d'Istria, de son vrai nom Scarpazza ou Scarpaccia, est un peintre italien narratif de l'école vénitienne, émule de Gentile Bellini et de Lazzaro Bastiani.
Adoration des bergers, huile sur toile avant 1526.
Roelandt Savery né à Courtrai en 1576 et enterré le à Utrecht, est un peintre flamand de la Renaissance. Il est l'un des premiers artistes à avoir figuré le «portrait» d'un animal isolé et semble bien être le créateur des bouquets comme genre de peinture en 1603.
Orphée charmant les animaux
Jean Ranc né à Montpellier le et mort à Madrid le , est un peintre français, principalement portraitiste de la cour d'Espagne; il laisse aussi quelques tableaux animaliers.
Un chien de grand seigneur. Les portraits d'animaux de compagnie ont eu un grand succès aux XVIIIesiècle, certains peintres en ont fait une spécialité.
Auteurs anonymes
La famille de Ferdinand II, grand-duc de Toscane (1622-1623), huile sur toile où l'on reconnait les membres de la famille Médicis; De gauche à droite: Mattias, Gian Carlo, Francesco et le grand-duc Ferdinand II avec la croix de saint Étienne; la duchesse-mère Marie-Antoinette d'Autriche, Marie-Christine, Marguerite, Anne et le jeune Léopold.
Anciennement attribué à Nicolas Poussin: il semble que ce tableau soit une copie de La Solitude datant de 1650, probablement de Dughet ou de Millet[33].
Claude Lefèbvre baptisé le à Fontainebleau et mort le à Paris, est un peintre et graveur français, connu pour ses portraits.
Portrait d'homme, le sujet a longtemps été considéré comme un portait de Molière sur l'argument d'une note manuscrite au dos du tableau. Il a été exposé à l'Exposition universelle 1878 Paris: Des Portraits nationaux, Palais du Trocadéro (no42) [34].
Jean Lemaire (Dammartin-en-Goële, 1598 - Gaillon, 1659) est un peintre français du XVIIesiècle, spécialiste du paysage archéologique.
Paysage avec ruines antiques.
Eustache Le Sueur né à Paris le et mort à Paris le , est un peintre et dessinateur français de style baroque, considéré comme l'un des fondateurs de la peinture française classique.
Le Sacrifice de Manué. Il existe trois versions de cette œuvre par Le Sueur, la plus connue étant celle du Musée des Augustins de Toulouse.
Gaspard Dughet né à Rome le et mort le dans la même ville, est un peintre français de l'époque baroque actif à Rome, spécialisé dans les paysages de la tendance classique.
Incendie de Tivoli
François-Xavier Fabre né à Montpellier le et mort dans la même ville le , baron en 18281, est un peintre français du mouvement néo-classique.
Jan Van Eyck né vers 1390 peut-être à Maaseik et mort à Bruges le , est un peintre né dans les territoires soumis à l'autorité du prince-évêque de Liège Jean de Bavière (1390-1417), qui devient son protecteur. Il est célèbre pour ses portraits d’un naturalisme minutieux.
Le Duc d'Albe à Sainte-Gudule à Bruxelles. Le tableau est commandé par le duc d'Albe. Il est exécuté à Rome en 1815 mais non terminé et non livré, et reste dans l'atelier d'Ingres (il s'y trouvait encore en 1851, cf. Magimel) [37].
Étude pour Jésus parmi les docteurs, Huile, Crayon sanguine et blanc, fragments marouflés sur toile et collé sur bois, 1866. Jésus parmi les docteurs (1842-1852), est réalisé à la fin de sa vie. Ce dernier manifeste l'admiration qu'Ingres a toujours eu pour Raphaël. Près de 200 études préparatoires ont été nécessaires.
Roger délivrant Angélique, version ovale de 1841
Étude pour Roger délivrant Angélique - Angélique, 1819. Attribué au musée du Louvre par l'Office des Biens et Intérêts Privés en 1950; déposé au Musée Ingres de Montauban en 1954.
Ève (d'après une peinture des Loges du Vatican par Raphael), vers 1809.
Première Pensée du Vœu de Louis XIII, Modello pour Le Vœu de Louis XIII peint à Florence en 1821 et exposée au Salon de Paris de 1824.
Étude pour l'Apothéose d'Homère: tête de Boileau, 1827,
Étude pour l'Apothéose d'Homère: Madame de Lauréal et son fils, vers 1815. Madame de Lauréal était la cousine de Madeleine Chapelle, première femme d'Ingres.
Buste d'Erasistrate, vers 1860. Étude pour La maladie d'Antiochus ou Antiochus et Stratonice.
Portrait d'Ingres, par Hippolyte Flandrin. Portait réalisé alors qu'il venait obtenir le prix de Rome, et avant son départ pour cette ville en 1833.
Portrait de Madame Gonse, (1852) Mme Gonse était la fille de M. Maille, un vieil ami d'Ingres. Elle fut une des meilleures amies d'Ingres dont elle avait été élève (extrait cat. Ingres et son temps, 1965).
Salle Ingres
La salle Ingres
Le Duc d'Albe à Sainte-Gudule à Bruxelles
Etude pour Jésus parmi les docteurs, 1866
Roger délivrant Angélique, 1841
Etude pour Roger délivrant Angélique - Angélique, 1819
Ève (d'après une peinture des Loges du Vatican par Raphael), (vers 1809)
Première Pensée du Vœu de Louis XIII, 1821
Portrait de Jean-Pierre-François Gilibert, 1805
Portrait de Belvèze-Foulon, 1805
Portrait de Lorenzo Bartolini, 1805
Portrait de jeune homme à la boucle d'oreille, 1804
Tête de Boileau; 1827
Madame de Lauréal et son fils, vers 1815
Buste d'Erasistrate, vers 1860
Portrait d'Ingres, avant 1833 - Hippolyte Flandrin
Autoportrait par Jean-Marie-Joseph Ingres, inspiré par le portrait précédent de 1804 peint par son fils
Ingres debout, 1868 par Antoine Etex. Premier projet pour le concours du Monument à Ingres envoyé en à l'Institut pour qu'il soit jugé. Non retenu, il est rendu à Etex qui l'offre à la ville de Montauban entre 1868 et 1871[39].
Monument à Ingres, 1868 - Alexandre Falguière. Projet pour le concours du Monument à Ingres présenté à l'Institut en pour qu'il soit jugé. Classé 3e, il est envoyé à Montauban pour que la Commission du monument émette son avis[40].
Ingres visitant la nouvelle école de dessin, 1826 par Jean-François Gilibert avocat, peintre et musicien ami d'Ingres qui a fait de lui un célèbre portrait[43].
Trois tableaux de la collection personnelle d'Ingres.
La Villa Médicis, huile sur toile du XVIIIesiècle d'un auteur inconnu.
L'atelier d'Ingres à Rome en 1818 par Jean Alaux. Don de Madame Delphine Ingres en 1886. L'atelier est celui de la Via Gregoriana, à Rome, occupé par Ingres à sa sortie de l'Académie de France, en 1810. Au premier plan, Madeleine Chapelle, première femme d'Ingres; au second plan, Ingres tenant son violon. On reconnait plusieurs tableaux de sa collection, notamment la tête de femme attribuée à Coello et des toiles de sa main: Jésus remettant les clefs à saint Pierre, le duc d'Albe à Sainte-Gudule [45].
Ingres visitant la nouvelle école de dessin par Jean-François Gilibert
Un Religieux faisant l'opération du trépan, 1652
Jésus remettant à saint Pierre les clés du Paradis, 1820)
Collection de dessins
Les 4 507 dessins d'Ingres, exposés par roulement, constituent l'une des plus grandes richesses du musée[48].
Collections d'antiques
Cette collection a été rassemblée du vivant d'Ingres. Il cherchait à se confronter aux modèles antiques originaux, fondamentaux pour son apprentissage. Parmi ces antiques, 54 vases grecs, acquis à Rome pour la plupart, ont une place prépondérante. Le peintre conservait une série de marbres parmi lesquels se distinguent l’Éro d'après Lysippe, la Tête d'Antinoüs, la Tête d'Éros du type Centocelle.
L'Allégorie du goût Gravure sur cuivre et peinture de Hieronymus Wierix, graveur flamand de la famille de graveurs Wierix et Maarten de Vos peintre flamand de sujets religieux, allégoriques, historiques et de portraits [51].
Joueurs de cartes par Antonie Palamedesz est un peintre néerlandais du siècle d'or. Il est connu pour ses peintures de portraits et de scènes de genre[53].
La Circoncision d'après Giovanni Bellini; Copie d'atelier du tableau de la National Gallery de Londres[54].
Persée délivrant Andromède d'après Le Titien; Copie d'atelier du tableau de la Wallace Collection de Londres[55].
Paysan écorchant un porc par Francesco Bassano le Jeune ou Francesco Giambattista da Ponte (Bassano del Grappa, - Venise, ), est un peintre vénitien maniériste, qui s'est illustré dans les scènes de la vie quotidienne[57].
Silène et les quatre saisons œuvre réalisée dans l'atelier de Jacob Jordaens assez tardivement après 1640. On reconnaît la main de Jordaens dans le sonneur de trompe et la vieille femme; les autres figures sont probablement dues à des collaborateurs [61].
Tête de FauneFragment d'une composition mythologique détruite: 'seul reste d'un tableau représentant Jupiter et la nymphe Antiope, détruit par Serine peintre de Toulouse à cause de la nudité des personnages. Cette tête est faite d'après un modèle familier à Jordaens qu'on retrouve dans divers tableaux du maître [63].
Couronnement de l'empereur Charles Quint à Bologne auteur anonyme d'après Gaspard de Crayer. Tableau en dépôt du musée du Louvre depuis 1872[64].
L'Exode des hébreux par Otto van Veen peintre maniériste et un théoricien d'art flamand, né en 1557 à Leiden (Leyde) et mort le à Bruxelles. Il est notamment connu pour avoir été, entre 1594 et 1598, le maître de Pierre-Paul Rubens[65].
Scène pastorale par Jacob Gerritsz. Cuyp peintre et un illustrateur néerlandais (Provinces-Unies) du siècle d'or [65].
Un village sous la neige par Frans de Momper peintre et dessinateur flamand [66].
La Flagellation par Pierre Subleyras peintre français maître d'Antoine Rivalz[67].
Noli me tangere ou Jésus apparaissant à Madeleine par Antoine Rivalz peintre officiel de Toulouse, portraitiste talentueux de la société toulousaine du XVIIIesiècle, et un dessinateur fécond[68].
Saint Jérôme pénitent huile sur bois de Frans Pourbus l'Ancien pour le distinguer de son fils Frans Pourbus le Jeune, également peintre, né à Bruges en 1545 et mort à Anvers le , tous deux peintres flamands [69].
Saint Jérôme dans sa cellule de Philippe Gautard peintre français du XVIesiècle né à Pezenas[71].
Portrait de jeune homme - Jan van Calcar peintre et illustrateur scientifique de la Renaissance. Sa ville natale est aujourd'hui en Allemagne. Comme il reçoit sa formation et passe toute sa vie d'artiste en Italie, on peut aussi le considérer comme un peintre italien [72].
Portrait de Pierre de Bonzi, cardinal-archevêque de Narbonne par Jean de Troy peintre français de la fin du XVIIesiècle[73].
Portrait de Monseigneur Pierre de Bertier d’après le tableau perdu de Philippe de Champaigne peintre et graveur classique français d'origine brabançonne. Pierre de Bertier fut évêque de Montauban de 1652 à 1674. Militant actif de la Contre-Réforme, il fit construire un palais épiscopal au bord du Tarn afin de signaler la puissance des évêques. Ce bâtiment est devenu aujourd'hui le musée Ingres Bourdelle [74].
Portrait du Baron Le Pelletier, prefet de Tarn-et-Garonne par Louis-Léopold Boilly peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution. Félix Le Peletier d'Aunay Baron d'empire, premier préfet, du département de Tarn-et-Garonne, de 1808 à 1812 [75].
Suzanne et les vieillards par Charles de La Fosse peintres français les plus importants vers 1700, avec Antoine Coypel et Jean Jouvenet [76].
La Charité par Francesco Fontebasso peintre vénitien rococo, qui a été actif au XVIIIesiècle. Œuvre spolié pendant la dernière guerre, récupérée et attribuée au Musée du Louvre en 1950, déposé au Musée de Montauban en 1955[78].
Allégorie à la gloire de Louis XIV par Charles Le Brun peintre et décorateur français, premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Il s'est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et notamment de la galerie des Glaces. Le tableau présenté à Montauban provient de l'atelier de Le Brun (n°85 de l'inventaire après décès du peintre). Réduction de la peinture aujourd'hui disparue de Le Brun qui décorait le plafond du 'Petit Cabinet du Roi' au Louvre[79].
Allégorie de la peinture par Pierre Mignard peintre français du XVIIesiècle élève de Jean Boucher, Simon Vouet. L'œuvre présentée est un fragment d'un plafond de la petite galerie de Versailles peinte par Pierre Mignard en 1685, détruite en 1753 sur ordre de Louis XV. Transposée du plâtre sur toile par Picault fils; Restauration en 1955. Don de Madame Vialetes de Mortarieu en 1843[81].
Allégorie de la paix par Nicolas-Bernard Lépicié peintre français du XVIIIesiècle. La série de «cinq petits tableaux allégoriques» de Lépicié, peints pour l'École militaire en 1772, ont été envoyés au musée des Monuments français, dépôt des Petits-Augustins, le . Œuvre spolié pendant la dernière guerre, récupérée et attribuée au Musée du Louvre en 1950, déposé au Musée de Montauban en 1955[82].
Deux toiles de Jan Peeter Verdussen, (Anvers , v. 1700 - Avignon , ) peintre, dessinateur et graveur flamand, surtout connu pour ses scènes de bataille, ses incidents de vie de camp et ses peintures équestres: Marche d'une armée[84] et Siège d'une ville[85].
Allégorie sur l'inondation du Tarn en 1766 par Nicolas-René Jollain dit Le Jeune peintre français élevé de Jean-Baptiste Marie Pierre. Le tableau a été commandé à Jollain en 1767 par la municipalité de Montauban afin de célébrer la gloire de l'intendant de la généralité de Montauban: Alexis-François-Joseph de Gourgues qui avait pris une part active à la lutte contre l'inondation de la ville en 1766[86].
Sainte-Famille par Jean Valette-Penot peintre montalbanais du XVIIIesiècle spécialisée dans les trompe-l’œil[91].
Hippolyte, après l'aveu de Phèdre sa belle-mère, par Étienne-Barthélémy Garnier Peintre français deuxième au concours du prix de Rome en 1787, puis premier en 1788 avec le sujet La Mort de Tatius. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1816. Le tableau date de 1793, exposé au Salon de Paris la même année[92].
Ébauche de Bélisaire reconnu par un soldat par Jacques-Louis David. Tableau confisqué en 1793 considéré comme l'esquisse du Bélisaire de David exposé au Salon de 1781 et conservé aujourd'hui au musée de Lille [95].
Portrait de Louis XVI par Joseph-Siffred Duplessis. L'original, réalisé en 1776 et exposé au Salon de 1777, est considéré par Bellendy (1913) comme disparu. Il est connu par une gravure de Muller et par un croquis de C. de Saint-Aubin sur le livret du Salon. Cependant l'exemplaire de Montauban est bien de la main de Duplessis. De plus ses qualités indéniables en font une version très supérieure à toutes les répliques ou copies connues (Carnavalet, Versailles, Besançon, Valenciennes, Louvre). Il s'agit sûrement de l'exemplaire original, provenant des collections royales plutôt que de celle de Le Tonnelier de Breteuil, évêque de Montauban, comme le prétendait Forestié en 1907[96].
Portrait de Vialètes de Mortarieu, 1843 par Léon Combes d'après Ingres [97].
Portrait de Vialètes de Mortarieu, 1843 - Leon combes (D'après Ingres)
Dessins et études
Madeleine Chapelle enceinte, 1814. Mine de plomb, aquarelle, sur papier. Madeleine Chapelle (1782-1849), modiste à Guéret, fut mise en contact avec Ingres par sa cousine, Adèle de Lauréal, en 1813. Après quelques échanges de lettres, Madeleine se décida à épouser le gentil peintre qui demandait sa main sans la connaître. Elle arriva à Rome en septembre et le mariage fut célébré le , à l'église San Martino ai Monti. Ingres la prit souvent comme modèle [98].
Georges Vigne, Dessins d'Ingres. Catalogue raisonné des dessins du musée de Montauban, Paris, Gallimard / Réunion des musées nationaux, 1995, 932 p., 5000 ill.