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classe de végétaux dont la plantule typique ne présente qu'un seul cotylédon sur l'embryon De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Lilianae, Liliopsida, Monocotyledonae
Règne | Plantae |
---|---|
Classe | Equisetopsida |
Sous-classe | Magnoliidae |
Les Monocotylédones sont les plantes dont la plantule issue de la germination d'une graine, ne présente tout d'abord qu'une seule feuille, appelée cotylédon ou parfois improprement, préfeuille (ou éophylle).
Plus en détail, les Monocotylédones, Monocotyledonae, classe des Liliopsida selon la classification de Cronquist ou le super-ordre des Lilianae selon les classifications APG III[3] et APG IV, sont un groupe monophylétique[4] qui comprend, parmi les angiospermes ou plantes à fleurs, des végétaux dont la plantule typique présente un seul cotylédon sur l'embryon évoluant en une préfeuille, contrairement aux Dicotylédones qui en ont deux.
On relève notamment parmi les monocotylédones :
À leurs deux synapomorphies principales (un seul cotylédon et plastes des tubes criblés du type P II c[pas clair])[5] s'ajoutent les caractéristiques suivantes du faciès monocotyloïde[6] :
Les Monocotylédones sont essentiellement herbacées, moins de 10 % des espèces ont une tige plus ou moins ligneuse avec une sorte de cambium vascularisé typique des plantes ligneuses non-dicotylédones. Les plantes monocotylédones ligneuses, contrairement aux dicotylédones ligneuses, ont généralement une tige non ramifiée avec une couronne terminale de grandes feuilles. Les scientifiques supposent fortement que les caractéristiques morphologiques sont liés à large adoption d'un habitat aquatique par les différentes lignées de plantes monocotylédones. Les éléments vasculaires manquent souvent ou sont parfois limités aux organes spécifiques. Les faisceaux vasculaires de la tige sont généralement dispersés ou supportés en deux cycles ou plus. Le système racinaire mature est adventif. Un seul cotylédon, ou feuille embryonnaire indifférenciée, est présent. Les plantes monocotylédones possèdent généralement des feuilles avec des nervures parallèles. Les pièces florales sont essentiellement de type ternaire (fleurs trimères), rarement quaternaire (fleurs tétramères) et quasi jamais quinaire (fleurs pentamères). Le pollen est essentiellement monoaperturé, une seule aperture par grain.
D'après des calculs utilisant l'horloge moléculaire, la lignée menant aux Monocotylédones se serait séparée des autres plantes il y a environ 136 millions d'années[10] ou 165-170 millions d'années[11].
D’un point de vue évolutif, les travaux récents (2009) [12],[13] en biologie moléculaire appliquée à la cladistique permettent de positionner les monocotylédones entre les angiospermes basales (par exemple les Nymphaeales) et les eudicotylédones. Lorsque les botanistes distinguent Monocotylédones et Dicotylédones, ils caractérisent davantage des types d'organisation que des unités systématiques naturelles, sachant que les classifications verticales (par lignées) sont d'un tout autre intérêt que les classifications horizontales (par convergence)[14].
En classification classique de Cronquist (1981)[15], les monocotylédones sont la classe Liliopsida dans les divisions Magnoliophyta [= angiospermes]. Elles sont divisées en 5 sous-classes :
En classification classique de Thorne (1992), les monocotylédones sont la sous-classe des Liliidae dans la classe des Magnoliopsida [= angiospermes]. Elles sont divisées en 8 superordres.
En classification phylogénétique APG III (2009)[16], les monocotylédones (« monocots » en anglais) forment un clade situé dans le clade angiospermes (« angiosperms » en anglais). Elles sont divisées en 11 ordres (et une famille). Leur composition et leur emplacement sur l'arbre phylogénétique du vivant sont détaillés par le cladogramme suivant[17] :
Remarques :
Dès la fin du XIXe siècle, des botanistes comme George Henslow considèrent que les Monocotylédones, en raison principalement de leur anatomie plus simple, sont des dégradations des Dicotylédones, cette évolution étant due à l'habitat aquatique de leurs ancêtres[20]. La communauté des botanistes a depuis réfuté cette origine dicotylédonique mais l'évolution simplificatrice due à l'habitat aquatique des ancêtres des Monocotylédones fait consensus : ces ancêtres, peut-être des géophytes hygrophiles ou amphibies auraient émergé dans des forêts humides à canopée fermée[21]. Les structures rigides, en raison de la poussée d'Archimède, ne sont plus nécessaires et seuls des organismes de tailles réduites, comme des herbes, peuvent se développer dans les lacs et rivières ; l'absorption de l'eau par l'ensemble des parties immergées cantonne les racines à un rôle d'ancrage ; les feuilles deviennent rubanées. La disparition des structures secondaires (cambium, phellogène) entraîne l'absence de ramification, à l'exception des inflorescences légères (cette absence expliquant la perte du second cotylédon), l'absence de port arborescent, de racine pivotante (développement de racines adventives), de feuille composée, de liège (d'où le développement de géophytes pour passer la mauvaise saison)[22].
Selon ITIS (11 octobre 2017)[23] :
Selon Tropicos (11 octobre 2017)[1] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
Selon World Register of Marine Species (11 octobre 2017)[24] :
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