Les palmiers, Palmacées, Palmae, ou Arécacées, Arecaceae, – les deux noms sont reconnus – forment une famille de plantes monocotylédones. Facilement reconnaissables à leur tige ligneuse non ramifiée, le stipe, surmonté d'un houppier de feuilles pennées ou palmées, les palmiers symbolisent les paysages tropicaux et méditerranéens, notamment leurs côtes et les oasis des déserts chauds.
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Sous-classe | Arecidae |
Ordre | Arecales |
Juss., 1789
Clade | Angiospermes |
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Clade | Monocotylédones |
Clade | Commelinidées |
Ordre | Arecales |
Famille | Arecaceae |
Étymologie
Le nom vient du genre-type Areca forme latinisée du nom vernaculaire, dans la région de Malabar (Indes), de l'aréquier ou palmier à bétel (Areca catechu), producteur des noix d'arec ou noix de bétel[1].
Description
C'est une famille de plantes généralement arborescentes connues sous le nom de palmiers, à « bois » atypique n'ayant pas de cambium pour assurer une croissance en largeur typique d'un tronc, parfois à l'aspect de lianes ou d'arbustes. Elle est répandue dans toute la zone intertropicale. Seules deux espèces (le dattier de Crète (Phoenix theophrasti) et le palmier nain (Chamaerops humilis) sont spontanées en Europe.
Le palmier n'a pas de tronc mais un stipe, tige remplie de moelle ou de fibres, formée par un faisceau de pétioles de feuilles palmées ou pennées. Il n'a pas non plus de branches mais des palmes, qui selon les espèces peuvent avoir la forme d'un éventail (feuilles palmées), d'une plume (feuilles pennées) ou d'une structure intermédiaire entre ces deux formes (feuilles costapalmées).
L'inflorescence est déterminée (ou cymeuse, c'est-à-dire avec un axe principal terminé par une fleur), paraissant souvent composée-spiciforme[2]. Les fleurs sont hermaphrodites ou unisexuées, généralement sessiles et à périanthe décomposé en trois sépales, généralement trois pétales, trois ou six étamines (ou plus), trois carpelles parfois jusqu'à dix, un ovule dans chaque loge. Le fruit est une drupe, souvent fibreuse ou rarement une baie.
Plante à la fois archaïque (ancienne) et très complexe, elle peut s'adapter à des conditions climatiques diversifiées (de la forêt équatoriale au désert aride). Sensibles au gel, les palmiers ne dépassent pas la latitude de 50° au Nord ou au Sud et préfèrent les nombreuses contrées tropicales. Quelques espèces sont à leur aise sous un climat semi-tempéré (méditerranéen ou subtropical humide), et une espèce (Trachycarpus fortunei) pousse sous climat tempéré de montagne.
Histoire évolutive
Les palmiers occupent une place à part dans le monde végétal, parce qu'ils comptent parmi les plus anciennes espèces de plantes depuis 80 millions d'années. La datation des plus anciens fossiles de palmiers les donne du début du Crétacé, il y a environ 120 millions d'années[3]. De nombreux fossiles de palmiers ont été découverts en Europe sur des terrains datant de l'Oligocène (38 millions d'années) au Miocène (6 millions d'années). Ils témoignent d'une ancienne période de climat tropical.
Classification
Généralités
La famille des arécacées comprend (selon Watson & Dallwitz) plus de 2 500 espèces réparties en plus de 200 genres, dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, de l'Afrique aux Amériques et à l'Asie :
D'un point de vue botanique, les palmiers sont des monocotylédones et ne sont donc pas des arbres, mais des « herbes géantes » : ils ne possèdent pas de vrai bois au sens botanique, l'épaississement du stipe résultant de l'addition répétée de faisceaux appelée « croissance secondaire diffuse », processus différent de celui à l'origine de la formation du bois des dicotylédones et des gymnospermes.
Cela n'empêche pas les Ceroxylon de la cordillère des Andes de posséder les plus hauts stipes du monde (40 à 60 m). Quant au cocotier du Chili, il présente un stipe de plus d'un m de diamètre.
La classification phylogénétique APG II (2003)[4] et la classification phylogénétique APG III (2009)[5] rattachent cette famille à l'ordre des Arecales inclus dans le grand groupe des Commélinidées.
Le Angiosperm Phylogeny Website (20 avril 2007)[6] reconnait 5 sous-familles :
- Calamoideae
- Nypoideae
- Arecoideae
- Coryphoideae
- Ceroxyloideae, qui inclut l'ancienne sous-famille des Phytelephantoideae devenu la tribu Phytelepheae
- Cocotier (Cocos nucifera), un Arecoideae
- Rotin (Calamus rotang), un Calamoideae
- Palmier dattier des Canaries (Phoenix canariensis), un Coryphoideae
Les genres les plus connus pour cette famille sont les suivants : Areca, Bismarckia, Borassus, Brahea, Butia, Calamus, Cocos, Copernicia, Corypha, Elaeis, Euterpe, Hyphaene, Jubaea, Latania, Mauritia, Metroxylon, Phoenix, Raphia, Roystonea, Sabal, Salacca, Syagrus, Trachycarpus, Washingtonia.
Liste des genres
Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (19 avr. 2010)[7] :
- genre Acanthophoenix H.Wendl. (1866)
- genre Acoelorraphe H.Wendl. (1879)
- genre Acrocomia Mart. (1824)
- genre Actinokentia Dammer (1906)
- genre Actinorhytis H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Adonidia Becc. (1919)
- genre Aiphanes Willd. (1806)
- genre Allagoptera Nees (1821)
- genre Ammandra O.F.Cook (1927)
- genre Aphandra Barfod (1991)
- genre Archontophoenix H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Areca L. (1753)
- genre Arenga Labill. ex DC. (1800)
- genre Asterogyne H.Wendl. ex Hook.f. (1883)
- genre Astrocaryum G.Mey. (1818)
- genre Attalea Kunth (1816)
- genre Bactris Jacq. ex Scop. (1777)
- genre Balaka Becc. (1885)
- genre Barcella (Trail) Drude (1881)
- genre Basselinia Vieill. (1872 publ. 1873)
- genre Beccariophoenix Jum. & H.Perrier (1915)
- genre Bentinckia Berry ex Roxb., Fl. Ind. ed. 1832 (1832)
- genre Bismarckia Hildebr. & H.Wendl. (1881)
- genre Borassodendron Becc. (1914)
- genre Borassus L. (1753)
- genre Brahea Mart. (1838)
- genre Brassiophoenix Burret (1935)
- genre Burretiokentia Pic.Serm. (1955)
- genre Butia (Becc.) Becc. (1916)
- genre Calamus L. (1753)
- genre Calyptrocalyx Blume (1843)
- genre Calyptrogyne H.Wendl. (1859)
- genre Calyptronoma Griseb. (1864)
- genre Carpentaria Becc. (1885)
- genre Carpoxylon H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Caryota L. (1753)
- genre Ceratolobus Blume ex Schult. & Schult.f. (1830)
- genre Ceroxylon Bonpl. ex DC. (1804)
- genre Chamaedorea Willd. (1806)
- genre Chamaerops L. (1753)
- genre Chambeyronia Vieill. (1872 publ. 1873)
- genre Chelyocarpus Dammer (1920)
- genre Chuniophoenix Burret (1937)
- genre Clinosperma Becc. (1920)
- genre Clinostigma H.Wendl. (1862)
- genre Coccothrinax Sarg. (1899)
- genre Cocos L. (1753)
- genre Colpothrinax Griseb. & H.Wendl. (1879)
- genre Copernicia Mart. ex Endl. (1837)
- genre Corypha L. (1753)
- genre Cryosophila Blume (1838)
- genre Cyphokentia Brongn. (1873)
- genre Cyphophoenix H.Wendl. ex Hook.f. (1883)
- genre Cyphosperma H.Wendl. ex Hook.f. (1883)
- genre Cyrtostachys Blume (1838)
- genre Daemonorops Blume (1830)
- genre Deckenia H.Wendl. ex Seem. (1870)
- genre Desmoncus Mart. (1824)
- genre Dictyocaryum H.Wendl. (1860)
- genre Dictyosperma H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Dransfieldia W.J.Baker & Zona (2006)
- genre Drymophloeus Zipp. (1829)
- genre Dypsis Noronha ex Mart. (1838)
- genre Elaeis Jacq. (1763)
- genre Eleiodoxa (Becc.) Burret (1942)
- genre Eremospatha (G.Mann & H.Wendl.) H.Wendl. (1878)
- genre Eugeissona Griff. (1845)
- genre Euterpe Mart. (1823)
- genre Gaussia H.Wendl. (1865)
- genre Geonoma Willd. (1805)
- genre Guihaia J.Dransf., S.K.Lee & F.N.Wei (1985)
- genre Hedyscepe H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Hemithrinax Hook.f. (1883)
- genre Heterospathe Scheff. (1876)
- genre Howea Becc. (1877)
- genre Hydriastele H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Hyophorbe Gaertn. (1791)
- genre Hyospathe Mart. (1823)
- genre Hyphaene Gaertn. (1790)
- genre Iguanura Blume (1838)
- genre Iriartea Ruiz & Pav. (1794)
- genre Iriartella H.Wendl. (1860)
- genre Itaya H.E.Moore (1972)
- genre Johannesteijsmannia H.E.Moore (1961)
- genre Juania Drude (1878)
- genre Jubaea Kunth (1816)
- genre Jubaeopsis Becc. (1913)
- genre Kentiopsis Brongn. (1873)
- genre Kerriodoxa J.Dransf. (1983)
- genre Korthalsia Blume (1843)
- genre Laccospadix H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Laccosperma Drude (1877)
- genre Latania Comm. ex Juss. (1789)
- genre Lemurophoenix J.Dransf. (1991)
- genre Leopoldinia Mart. (1824)
- genre Lepidocaryum Mart. (1824)
- genre Lepidorrhachis (H.Wendl. & Drude) O.F.Cook (1927)
- genre Leucothrinax C.Lewis & Zona (2008)
- genre Licuala Wurmb (1780)
- genre Linospadix H.Wendl. (1875)
- genre Livistona R.Br. (1810)
- genre Lodoicea Comm. ex DC. (1800)
- genre Loxococcus H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Lytocaryum Toledo, Arq. Bot. Estado São Paulo, n.s., f.m. (1944)
- genre Manicaria Gaertn. (1791)
- genre Marojejya Humbert, Mém. Inst. Sci. Madagascar, Sér. B (1955)
- genre Masoala Jum. (1933)
- genre Mauritia L.f. (1782)
- genre Mauritiella Burret (1935)
- genre Maxburretia Furtado (1941)
- genre Medemia Wurttenb. ex H.Wendl. (1881)
- genre Metroxylon Rottb. (1783)
- genre Myrialepis Becc. (1893)
- genre Nannorrhops H.Wendl. (1879)
- genre Nenga H.Wendl. & Drude (1875)
- genre Neonicholsonia Dammer (1901)
- genre Neoveitchia Becc. (1920)
- genre Nephrosperma Balf.f. (1877)
- genre Normanbya F.Muell. ex Becc. (1885)
- genre Nypa Steck (1757)
- genre Oenocarpus Mart. (1823)
- genre Oncocalamus (G.Mann & H.Wendl.) H.Wendl. (1878)
- genre Oncosperma Blume (1843)
- genre Orania Zipp. (1829)
- genre Oraniopsis (Becc.) J.Dransf., A.K.Irvine & N.W.Uhl (1985)
- genre Parajubaea Burret (1930)
- genre Pelagodoxa Becc., Rev. Hort., n.s. (1917)
- genre Phoenicophorium H.Wendl. (1865)
- genre Phoenix L. (1753)
- genre Pholidocarpus Blume (1830)
- genre Pholidostachys H.Wendl. ex Hook.f. (1883)
- genre Physokentia Becc., Atti Soc. Tosc. Sci. Nat. Pisa (1934)
- genre Phytelephas Ruiz & Pav. (1798)
- genre Pigafetta (Blume) Becc. (1877)
- genre Pinanga Blume (1839)
- genre Plectocomia Mart. & Blume (1830)
- genre Plectocomiopsis Becc. (1893)
- genre Podococcus G.Mann & H.Wendl. (1864)
- genre Pogonotium J.Dransf. (1980)
- genre Ponapea Becc. (1924)
- genre Prestoea Hook.f. (1883)
- genre Pritchardia Seem. & H.Wendl. (1862)
Selon NCBI (19 avr. 2010)[8] :
- sous-famille Arecoideae
- tribu Areceae
- sous-tribu Archontophoenicinae
- genre Actinokentia
- genre Actinorhytis
- genre Archontophoenix
- genre Chambeyronia
- genre Kentiopsis
- sous-tribu Arecinae
- sous-tribu Basseliniinae
- genre Alloschmidia
- genre Basselinia
- genre Burretiokentia
- genre Campecarpus
- genre Cyphophoenix
- genre Cyphosperma
- genre Physokentia
- genre Veillonia
- sous-tribu Carpoxylinae
- genre Carpoxylon
- genre Neoveitchia
- genre Satakentia
- sous-tribu Clinospermatinae
- genre Brongniartikentia
- genre Clinosperma
- genre Cyphokentia
- genre Lavoixia
- genre Moratia
- sous-tribu Dypsidinae
- genre Dypsis
- genre Lemurophoenix
- genre Marojejya
- genre Masoala
- sous-tribu Linospadicinae
- genre Calyptrocalyx
- genre Howea
- genre Laccospadix
- genre Linospadix
- sous-tribu Oncospermatinae
- genre Acanthophoenix
- genre Deckenia
- genre Oncosperma
- genre Tectiphiala
- sous-tribu Ptychospermatinae
- genre Adonidia
- genre Balaka
- genre Brassiophoenix
- genre Carpentaria
- genre Drymophloeus
- genre Normanbya
- genre Ponapea
- genre Ptychococcus
- genre Ptychosperma
- genre Solfia
- genre Veitchia
- genre Wodyetia
- sous-tribu Rhopalostylidinae
- genre Hedyscepe
- genre Rhopalostylis
- sous-tribu Verschaffeltiinae
- genre Nephrosperma
- genre Phoenicophorium
- genre Roscheria
- genre Verschaffeltia
- Areceae incertae sedis
- genre Bentinckia
- genre Clinostigma
- genre Cyrtostachys
- genre Dictyosperma
- genre Dransfieldia
- genre Heterospathe
- genre Hydriastele
- genre Iguanura
- genre Lepidorrhachis
- genre Loxococcus
- genre Rhopaloblaste
- sous-tribu Archontophoenicinae
- tribu Chamaedoreeae
- genre Chamaedorea
- genre Gaussia
- genre Hyophorbe
- genre Synechanthus
- genre Wendlandiella
- tribu Cocoseae
- sous-tribu Attaleinae
- genre Allagoptera
- genre Attalea
- genre Beccariophoenix
- genre Butia
- genre Cocos
- genre Jubaea
- genre Jubaeopsis
- genre Lytocaryum
- genre Orbignya
- genre Parajubaea
- genre Polyandrococos
- genre Syagrus
- genre Voanioala
- sous-tribu Bactridinae
- genre Acrocomia
- genre Aiphanes
- genre Astrocaryum
- genre Bactris
- genre Desmoncus
- genre Gastrococos
- sous-tribu Elaeidinae
- sous-tribu Attaleinae
- tribu Euterpeae
- genre Euterpe
- genre Hyospathe
- genre Neonicholsonia
- genre Oenocarpus
- genre Prestoea
- tribu Geonomateae
- genre Asterogyne
- genre Calyptrogyne
- genre Calyptronoma
- genre Geonoma
- genre Pholidostachys
- genre Welfia
- tribu Iriarteeae
- genre Dictyocaryum
- genre Iriartea
- genre Iriartella
- genre Socratea
- genre Wettinia
- tribu Leopoldinieae
- genre Leopoldinia
- tribu Manicarieae
- genre Manicaria
- tribu Oranieae
- genre Orania
- tribu Pelagodoxeae
- genre Pelagodoxa
- genre Sommieria
- tribu Podococceae
- genre Podococcus
- tribu Reinhardtieae
- genre Reinhardtia
- tribu Roystoneeae
- genre Roystonea
- tribu Sclerospermeae
- genre Sclerosperma
- tribu Areceae
- sous-famille Calamoideae
- tribu Calameae
- sous-tribu Calaminae
- genre Calamus (plante)
- genre Calospatha
- genre Ceratolobus
- genre Daemonorops
- genre Pogonotium
- genre Retispatha
- sous-tribu Korthalsiinae
- genre Korthalsia
- sous-tribu Metroxylinae
- genre Metroxylon
- sous-tribu Pigafettinae
- genre Pigafetta
- sous-tribu Plectocomiinae
- genre Myrialepis
- genre Plectocomia
- genre Plectocomiopsis
- sous-tribu Salaccinae
- sous-tribu Calaminae
- tribu Eugeissoneae
- sous-tribu Eugeissoninae
- genre Eugeissona
- sous-tribu Eugeissoninae
- tribu Lepidocaryeae
- sous-tribu Ancistrophyllinae
- genre Eremospatha
- genre Laccosperma
- genre Oncocalamus
- sous-tribu Mauritiinae
- genre Lepidocaryum
- genre Mauritia
- genre Mauritiella
- sous-tribu Raphiinae
- genre Raphia
- sous-tribu Ancistrophyllinae
- tribu Calameae
- sous-famille Ceroxyloideae
- tribu Ceroxyleae
- genre Ceroxylon
- genre Juania
- genre Oraniopsis
- genre Ravenea
- tribu Cyclospatheae
- genre Pseudophoenix
- tribu Phytelepheae
- genre Ammandra
- genre Aphandra
- genre Phytelephas
- tribu Ceroxyleae
- sous-famille Coryphoideae
- tribu Borasseae
- sous-tribu Hyphaeninae
- genre Bismarckia
- genre Hyphaene
- genre Medemia
- genre Satranala
- sous-tribu Lataniinae
- genre Borassodendron
- genre Borassus
- genre Latania
- genre Lodoicea
- sous-tribu Hyphaeninae
- tribu Caryoteae
- tribu Chuniophoeniceae
- genre Chuniophoenix
- genre Kerriodoxa
- genre Nannorrhops
- genre Tahina
- tribu Corypheae
- genre Corypha
- tribu Cryosophileae
- genre Chelyocarpus
- genre Coccothrinax
- genre Cryosophila
- genre Hemithrinax
- genre Itaya
- genre Schippia
- genre Thrinax
- genre Trithrinax
- genre Zombia
- tribu Livistoneae
- sous-tribu Livistoninae
- genre Johannesteijsmannia
- genre Licuala
- genre Livistona
- genre Pholidocarpus
- genre Pritchardiopsis
- sous-tribu Rhapidineae
- genre Chamaerops
- genre Guihaia
- genre Maxburretia
- genre Rhapidophyllum
- genre Rhapis
- genre Trachycarpus
- Livistoneae incertae sedis
- genre Acoelorraphe
- genre Brahea
- genre Colpothrinax
- genre Copernicia
- genre Pritchardia
- genre Serenoa
- genre Washingtonia
- sous-tribu Livistoninae
- tribu Phoeniceae
- genre Phoenix
- tribu Sabaleae
- genre Sabal
- tribu Borasseae
- sous-famille Nypoideae
- genre Nypa
Selon ITIS (20 avr. 2010)[9] :
- genre Acoelorraphe H. Wendl.
- genre Acrocomia Mart.
- genre Acromia
- genre Aiphanes Willd.
- genre Allogoptera C. G. Nees
- genre Archontophoenix H. Wendl. & Drude
- genre Areca L.
- genre Arecastrum (Drude) Becc.
- genre Arenga Labill.
- genre Attalea Kunth
- genre Bactris Jacq. ex Scop.
- genre Borassus L.
- genre Calamus (plante) L.
- genre Calyptronoma Griseb.
- genre Caryota L.
- genre Ceroxylon Bonpl. ex DC.
- genre Chamaedorea Willd.
- genre Chamaerops L.
- genre Chrysalidocarpus H. A. Wendl.
- genre Coccothrinax Sarg.
- genre Cocos L.
- genre Copernicia C. Martius ex Endl.
- genre Dypsis Noronha ex Mart.
- genre Elaeis Jacq.
- genre Eremospatha (G. Mann & H. A. Wendl.) G. Mann & H. A. Wendl.
- genre Eugeissona Griffith
- genre Euterpe C. Martius
- genre Gaussia
- genre Gaussia H. Wendl.
- genre Howea Becc.
- genre Hyphaene Gaertner
- genre Inodes
- genre Jubaea Kunth
- genre Leopoldinia C. Martius
- genre Livistona R. Br.
- genre Lodoicea Comm. ex Labill.
- genre Mauritia L. f.
- genre Metroxylon Rottb.
- genre Nypa Steck
- genre Orbignya C. Martius ex Endl.
- genre Phoenix L.
- genre Phytelephas Ruiz & Pavon
- genre Pinanga Blume
- genre Prestoea Hook. f.
- genre Pritchardia Seem. & H. Wendl.
- genre Pseudophoenix H. Wendl. ex Sarg.
- genre Ptychosperma Labill.
- genre Raphia P. Beauv.
- genre Rhapidophyllum H. Wendl. & Drude ex Drude
- genre Roystonea O.F. Cook
- genre Sabal Adans.
- genre Salacca Reinw.
- genre Serenoa Hook. f.
- genre Syagrus C. Martius
- genre Thrinax Sw.
- genre Washingtonia H. Wendl.
Écologie
Milieux de vie
Les palmiers, largement répandus dans les régions intertropicales, font partie intégrante de l'écosystème tropical. Un grand nombre d'espèces poussent dans les forêts pluvieuses tropicales, au niveau de la canopée et dans la strate arborescente inférieure. Les palmiers poussent également dans des endroits durablement humides, comme les marais, à proximité des mangroves et sur les rives des fleuves. Ils prospèrent également dans les zones au climat subtropical humide ou méditerranéen, semi-arides et arides de plaines. Dans la cordillère des Andes on les rencontre encore à 4 000 mètres d'altitude. On les trouve aussi dans les oasis, notamment au Sahara.
Parasites et maladies
Entre autres, deux insectes ravageurs de palmiers :
- Rhynchophorus ferrugineus - Le charançon rouge des palmiers (CRP) ;
- Paysandisia archon - Le papillon ravageur du palmier.
Le papillon de nuit (hétérocère) suivant se nourrit de palmier :
- l'Écaille cramoisie, Phragmatobia fuliginosa (Erebidae).
Les palmiers et l'homme
Symbolisme
Toutes les civilisations de la Méditerranée les ont vénérés[10]. Ils symbolisent l' « arbre de vie », la fécondité et le succès[11] et, du point de vue des images paysagères, les déserts chauds, les côtes et les paysages tropicaux.
Économie
Les palmiers sont des plantes parmi les plus utiles dans l'économie agricole des pays des zones tropicales où ils ne sont dépassés en importance que par les graminées. Toutes les parties de la plante sont employées de manière très variée. Les fruits, noix de coco ou dattes, font partie depuis des millénaires des aliments de base des populations vivant sous les tropiques. Avec le « bois » des stipes, on fabrique des planchers et des murs, et avec les feuilles on réalise la couverture des maisons.
Les représentants les plus importants de cette famille sur le plan économique sont les suivants :
- le cocotier cultivé, genre Cocos ;
- les palmiers à huile, genres Elaeis et Orbignya ;
- le palmier-dattier, genre Phoenix ;
- le palmier à raphia, genre Raphia ;
- le palmier à bétel, genre Areca ;
- le palmier à cire, genre Copernicia ;
- le palmier à ivoire, genre Phytelephas ;
- le palmier à rotin, genre Calamus ;
- les palmiers à sucre, genres Borassus, Caryota et Arenga.
Utilisations des palmiers
- usage alimentaire : dattes, noix de coco, sucre, vin de palme, coprah, sagou (fécule), chou palmiste (cœur de palmier), huile de palme, chenilles
- usage thérapeutique : noix d'arec, sang-dragon
- usage industriel : cire de palmier, fibres textiles (raphia, rônier, crin végétal), rotin pour vannerie, ivoire végétal
- usage ornemental : parcs et jardins, avenues, plantes d'appartement (kentia)
- usage médical : par exemple, les baies de Serenoa utilisés (industriellement) pour lutter contre l'adénome prostatique
- construction : dans de nombreux pays (Polynésie, Panama, Thaïlande, Philippines, Nouvelle-Guinée, Indonésie, Amazonie, Sahara), les palmiers servent de matériau de construction. Tout d'abord, on se sert des stipes des palmiers pour établir la structure principale de la construction (charpente, poutre). Ensuite, pour réaliser la toiture, on se sert des feuilles qui ont la propriété de former une excellente couche étanche. Les cloisons intérieures quant à elles sont réalisées à partir de folioles tressées. Dans la péninsule Arabique, on utilise les palmes de palmier (arish) pour construire des maisons peu onéreuses mais éphémères. L'architecture contemporaine commence à remettre à l'honneur cette technique traditionnelle.
Galerie
- Dattier des Canaries à Brisbane, Queensland.
- Deux Arecaceae vus à travers un tronc d'arbre au Laos.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Alain Hervé, Le palmier, Arles, Actes Sud, coll. « Le Nom de l'arbre », (ISBN 978-2-7427-2147-4). Alain Hervé est fondateur de l'association Les Fous de palmiers.
Références taxinomiques
- (en) Référence Flora of North America : Arecaceae
- (en) Référence Madagascar Catalogue : Arecaceae
- (en) Référence Trees and shrubs of the Andes of Ecuador : Arecaceae
- (en) Référence World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) : Arecaceae
- (en) Référence Angiosperm Phylogeny Website : Arecaceae ( )
- (en) Référence Catalogue of Life : Arecaceae (consulté le )
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Arecaceae
- (en) Référence DELTA Angio : Palmae
- (en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Arecaceae
- (fr + en) Référence ITIS : Arecaceae
- (en) Référence GRIN : famille Arecaceae Bercht. et J. Presl (+liste des genres contenant des synonymes)
Liens externes
- (en) Référence NCBI : Arecaceae (taxons inclus)
- (en) Référence Jardin botanique du Missouri : Arecaceae (images de Madagascar)
- [vidéo] La sauvegarde des palmiers sauvages de la forêt amazonienne par l'Institut de recherche pour le développement, mai 2011
- Développement des palmiers : Multiplication des palmiers pour une meilleure diversité
Notes et références
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