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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Mathieu, né le à Montpellier (Hérault), et mort le , est un haut fonctionnaire français[1],[2],[3]. Michel Mathieu s'est rendu célèbre à la fin de sa carrière en démissionnant de façon tonitruante après les déclarations d'un secrétaire d’État en visite officielle.
Michel Mathieu | |
Fonctions | |
---|---|
Préfet de l'Eure 1989-1992 | |
Préfet de l'Oise 1992-1996 | |
Préfet du Val-d’Oise 1999-2001 | |
Haut-commissaire de la République en Polynésie française 2001-2005 | |
Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie 2005-2007 | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montpellier (Hérault), |
Date de décès | (à 66 ans) |
Nationalité | Française |
Diplômé de | Institut d'études politiques de Paris |
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Michel Mathieu est licencié en droit et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Il est ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Rabelais 1971-1973). Il a été auditeur de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN)[1].
Nommé sous-préfet en 1977 et préfet en 1985, Michel Mathieu a principalement occupé des postes dans la préfectorale. En 2001, il est nommé haut-commissaire de la République, délégué du gouvernement, en Polynésie française, puis en haut-commissaire de la République, délégué du Gouvernement en Nouvelle-Calédonie[1],[4].
Le , il démissionne de son poste de haut-commissaire délégué du gouvernement de la République en Nouvelle-Calédonie lors de la visite sur le territoire du secrétaire d'État à l'Outre-mer Christian Estrosi, accusant celui-ci « d’avoir ouvert une crise politique » après avoir déploré en fin de semaine précédente, à Nouméa, « que trop souvent en Nouvelle-Calédonie, l'État avait été trop absent et que son invisibilité nuisait à son autorité. Alors que de nombreuses grèves paralysent actuellement le Caillou, essentiellement à l'appel de l'Union syndicale des travailleurs kanaks exploités, il avait encore officiellement et solennellement demandé au haut-commissaire de tout mettre en œuvre pour que des travailleurs ne puissent plus être empêchés de travailler par quelques-uns. ». Cette déclaration suivie de la démission du haut-commissaire entraînent la réaction à l'encontre du secrétaire d'État, du président de la République Nicolas Sarkozy qui, le , déclare en conseil des ministres que « le temps où l’on révoquait des préfets pour des raisons politiques [était] révolu ». Le soir, devant l’état-major de l’UMP réuni à l’Élysée, il prend à témoin quelques membres du gouvernement présents et déclare : « Voilà ce qui arrive quand on est trop sûr de soi. » Cette démission est aussitôt suivie d'une déclaration du bureau politique du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) dénonçant « le risque potentiel que le brusque changement de politique affichée par Estrosi fait courir à la Nouvelle-Calédonie. [...] La démission pour le moins retentissante du haut-commissaire, intervenant après des prises de positions irresponsables, ouvre de fait une crise politique. »[5],[4] ,[6].
Le , Michel Mathieu est chargé par Jean-Louis Borloo (ministre de l’Écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire) et Dominique Bussereau (secrétaire d’État chargé des Transports) d'un « audit sur la modernisation de l'apprentissage de la conduite et de l'examen du permis de conduire ». Il rend son rapport d'audit le , rapport qui n'est pas « enterré » mais donne lieu à de nombreuses concertations avec les parties concernées[7],[8].
Une salle porte son nom à l'antenne de la subdivision administrative de Poindimié depuis le [10].
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