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critique musical, traducteur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Dimitri Calvocoressi, né à Marseille le et mort à Londres le , est un écrivain, traducteur, musicologue et critique musical franco-britannique, né de parents grecs, sa mère étant née à Marseille dans une famille ayant fui le massacre de Chios de 1822[2].
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Michel Dimitri Calvocoressi naît à Marseille le , de parents grecs[2],[3],[4].
Il fait des études classique au lycée Janson-de-Sailly à Paris, puis à la faculté de droit, avant de se tourner vers les sciences sociales et la musique, travaillant notamment l'harmonie auprès de Xavier Leroux, bien qu'il ait principalement été un autodidacte[5],[6],[4]. Il a aussi reçu des leçons privées d'André Caplet[7].
À compter de 1902, il fait carrière comme critique musical et correspondant musical de divers périodiques anglais, américains, allemands et russes[4].
Polyglotte, Calvocoressi se spécialise à partir de 1904 dans la traduction de textes de mélodies, de livrets d'opéra et de livres, dans des langues comme le russe et le hongrois, et en français et en anglais[4].
À partir de 1906, il publie des ouvrages sur la musique et plusieurs biographies de grands compositeurs, dont Liszt (1906), Glinka (1911), Schumann (1912) et Moussorgski (édition révisée et posthume en 1946)[6],[4],[8].
Il est longtemps fixé à Paris, où il enseigne à l'École des hautes études sociales de 1905 à 1914[4], et où il fait partie du cercle ravélien des Apaches de 1902 à 1914. Chronologiquement, il fut, dès 1904, l’un des premiers critiques musicaux à parler longuement de la musique de Maurice Ravel et à en faire l’éloge[10]. Il est étroitement lié à la genèse des Cinq mélodies populaires grecques de Maurice Ravel en 1904-1906 [11],[12],[13],[14],[15]. Claude Debussy, après un article élogieux de son ami Louis Laloy sur les Histoires naturelles de Ravel, lui en fit amicalement reproche :
« Laissez donc cela au valet de chambre Calvocoressi[16]. »
Calvocoressi figure sur un tableau de Georges d'Espagnat de 1910 qui représente une réunion du cercle chez Cipa Godebski, autour du piano, que joue Ricardo Viñes et sur lequel est accoudé Maurice Ravel, un tableau donné à la Bibliothèque-musée de l'Opéra en 1931[17].
Maurice Delage, du cercle des Apaches, dresse ce portrait de Calvocoressi :
« M. D. Calvocoressi, à la fois nonchalant et rapide, qui devait servir la jeune musique par tous ses dons de critique lettré et polyglotte. Il se définissait lui-même, en abrégé : « Pas le temps. –Très épatant. –Ça n’a aucune importance »[18]. »
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Fervent partisan de la musique russe et maîtrisant la langue russe, il exerce une fonction de secrétaire pour Serge de Diaghilev pour les Ballets russes de 1909 au Théâtre du Châtelet[19]. Il fournit à l'Opéra de Paris, en 1914, la version française du livret de l'opéra Le Rossignol d'Igor Stravinsky. Début 1914, il devient le co-gérant de la Revue musicale de Lyon avec Léon Vallas.
En 1914, au déclenchement de la Grande Guerre, ne pouvant servir en France en tant que sujet grec, Calvocoressi s'installe à Londres, où il travaille comme cryptographe à l'Amirauté et dans d'autres services gouvernementaux[4]. Après la guerre, il signe de nombreuses critiques musicales pour des périodiques en français et en anglais[6],[4]. Il se fait naturaliser britannique, épouse une Anglaise et écrit tous ses derniers livres en anglais[4].
Outre ses traductions d'opéras russes, il traduit en anglais et en français des chansons russes, allemandes et grecques[8]. Il est également l'un des traducteurs en français des œuvres d'Edgar Poe.
En Europe occidentale, il est le principal défenseur de la partition non révisée de Boris Godounov de Moussorgski[4].
Michel Dimitri Calvocoressi meurt à Londres, en son domicile de Chelsea, le [3],[4],[6].
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